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  • : Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.
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Qui a tué nos villages ?

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 10:00

Le 13 décembre, le ministre de la Justice, Michel Mercier, annonçait qu’il avait retenu la commune de Saint-Julien-sur-Suran (Jura) pour implanter la première prison expérimentale conçue par Pierre Botton. La première pierre serait posée en avril (voir Libération du 23 janvier).

Comment le ministre de la Justice peut-il avoir déjà accordé au projet de Botton le qualificatif de prison alors qu’aucune étude sur la place d’une telle structure dans le paysage judiciaire et pénitentiaire, aucune étude sur le financement n’a été publiée ? L’Etat va-t-il lui donner un terrain ? Qui paiera la construction ? Quel sera le statut des personnels ?

La proximité assumée de Botton avec le président de la République, alors même que le ministre de la Justice ne semblait guère favorable au projet, paraît l’avoir emporté sur toute autre considération.

 

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 09:59

 

 

L'Organisation internationale du travail (OIT) a épinglé mardi la politique de compétitivité allemande par les salaires, y voyant "la cause structurelle" de la crise en zone euro. Elle y dénonce les réformes engagées en 2003 par le gouvernement Schröder.

 

Le puissant modèle allemand à l'origine de la crise en zone euro ? Dans iun rapport publié mardi, l'Organisation internationale du travail (OIT) pointe du doigt la politique salariale du pays, "cause structurelle" de la crise dans la zone euro selon elle. Elle épingle notamment les réformes engagées en 2003 par le gouvernement Schröder. "L'amélioration de la compétitivité des exportateurs allemands est de plus en plus identifiée comme la cause structurelle des difficultés récentes dans la zone euro", souligne l'institution onusienne basée à Genève.

 

Ces réformes ainsi que les gains de compétitivité de l'économie allemande sont régulièrement présentés par Berlin comme un modèle à suivre par les autres pays. Un modèle allemand vanté ces dernières semaines par Nicolas Sarkozy. L'OIT y voit au contraire un frein à la croissance européenne : "Les coûts du travail allemands ont chuté depuis une décennie par rapport aux concurrents, mettant leur croissance sous pression, avec des conséquences néfastes pour la viabilité de leurs finances publiques". "Plus grave, les pays en crise n'ont pas pu utiliser la voie des exportations pour compenser la faiblesse de la demande domestique car leur industrie ne pouvait pas profiter d'une demande intérieure plus forte en Allemagne", note l'organisation qui vise à promouvoir le travail décent à travers le monde.

 

Inégalités de revenus Lire la suite sur LCI 

 

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 09:57

 

 

En Europe, de l’Inde aux Etats-Unis en passant par la Nouvelle Zélande, la presse reprend l’enquête du député Dosière pour épingler Sarkozy sur les goûts de luxe du couple présidentiel. Revue de presse.

« Austérité, moi ? » titre le DailyMail au dessus d’une photo de Nicolas Sarkozy, pointant ses 12 000 euros de frais de bouche par jour et les 121 voitures conservées sous le palais présidentiel. Ce sont les deux chiffres les plus repris de par le monde pour se moquer du train de vie de Sarkozy, jusqu’au Times of India. Le Dominion Post de Nouvelle Zélande titre lui : « le style de vie Bling Bling de Sarkozy sous le feu des critiques », preuve que l’expression a traversé les océans…


Beaucoup pointent aussi la facture finale : 115 millions par an, pour mieux mettre en parallèle les goûts de luxe du président et les mesures de rigueurs qui impose aux Français. C’est plus que ce que dépense le Palais Royal d’Angleterre s’amuse une agence de presse russe…


Parmi les anecdotes les plus fréquemment rapportées par la presse internationale figure en bonne place la visite de la grotte de Lascaux, « fermée au commun des mortels » pointe le quotidien italien Il Giornale (qui appartient pourtant à Berlusconi), pour épater sa nouvelle conquête, Carla Bruni. Ce qui a couté 130 000 euros. The Mirror s’amuse aussi beaucoup des menus offerts aux invités de l’Elysée, des Carpaccios de homard arrosés de Pouilly 1995 par exemple. D’où les 12000 euros quotidiens de frais de bouche. Certains journaux s’amusent d’autant plus de ces repas exorbitants qu’ils rappellent que Sarkozy n’est pas « gourmet » (en français dans les textes) et qu’il ne bois pas de vin.


Le DailyMail s’étonne aussi qu’un récent après-midi passé à Saint Quentin dans l’Aisne, à 150 km de Paris à peine, ait coûté plus de 420 000 euros au contribuable. Lire la suite sur L’Humanité

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 09:56

 

 

Comment ne pas admirer la docilité des chiffres : ils savent qu'ils ne doivent pas augmenter en année préélectorale ; même la violence sait se tenir tranquille ! Hélas, la présentation récente des chiffres de la délinquance par le ministre de l'intérieur constitue un parfait exemple de ce qu'il ne faudrait plus entendre dans un pays développé ; a contrario, c'est l'occasion, excellente, de rappeler les règles qu'il faudrait suivre. Pointons les trois plus importantes.

 

Première règle : aucun chiffre, s'il reste isolé, ne mesure la délinquance. Il faut au contraire diversifier les sources et se mettre en situation de les confronter. Ainsi faut-il comparer les comptages policiers à l'estimation de la fraude fiscale pour la criminalité financière, aux enquêtes de victimation pour la délinquance à victime directe comme les vols ou les agressions, à la statistique des causes de décès pour les homicides… Mais comparer n'est pas remplacer une source par une autre, car toutes sont partielles, et aucune n'est la panacée : s'attacher à une seule ferait oublier les délinquances qu'elle ne peut mesurer. Ainsi, ne jurer que par les enquêtes de victimation ferait oublier la criminalité financière.

 

Pour comparer, encore faut-il rendre les sources comparables. On ne peut pas, par exemple, se borner à mettre cote à cote un nombre de personnes victimes d'agressions physiques et par exemple un nombre de faits de coups et blessures.

 

Deuxième règle : seule l'observation sur le long terme permet de comprendre la tendance de la délinquance. Que les procès-verbaux de cambriolages se soient mis à augmenter permet de rappeler l'importance de cette règle. Une hausse de 16% sur un an n'a pas le même sens si elle fait suite à 20 ans de croissance ou bien de décroissance. Or, la comparaison des différentes mesures montre que les cambriolages ont continûment diminué à partir du milieu des années 1980, où ils se situaient à un niveau très élevé. On attribue ce mouvement – identique dans les pays voisins – à la multiplication des équipements qui protègent les logements contre les intrusions et qui rendent le cambriolage moins facile. Cette tendance de long terme se renverserait-elle aujourd'hui ? L'enquête nationale de victimation montre effectivement une propension à l'augmentation ces dernières années mais sans que l'on puisse déterminer si ce changement ne tient pas… aux modifications apportées au questionnaire ; et si croissance il y a, elle ne concerne, dans cette enquête, que les tentatives de cambriolages. Une enquête – plus stable – sur l'Île-de-France (région qui pèse très lourd dans ce type de délinquance) ne témoigne quant à elle d'aucune hausse, du moins jusqu'en 2010. D'autres mesures seront donc nécessaires pour déterminer si nous sommes ou non en présence d'un retournement de tendance.

 

Une grande qualité des comptages policiers est leur ancienneté. Mais voilà que l'on va, paraît-il, casser ce thermomètre, tout en s'en défendant. En 2005 puis 2007 déjà, le changement d'enquête nationale de victimation ne s'est pas beaucoup préoccupé de ménager la comparaison avec les enquêtes antérieures, B.A BA d'une saine statistique publique. Mais la remise des compteurs à zéro est fort utile pour les politiques : sur courte période, on peut faire dire aux chiffres à peu près n'importe quoi ; il suffit de prendre un laps de temps favorable à la thèse que l'on veut démontrer ; c'est plus difficile si l'on observe leur évolution sur plusieurs décennies ! Par Philippe Robert et Renée Zauberman, sociologues au CNRS (CESDIP) La suite sur Le Monde

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 09:55

 

 

Parce qu’ils ne sont pas contents des augmentations de salaire que la direction leur propose, les salariés de Thalès, au Sanital, sont en grève depuis hier.

 

Les -12 °C du thermomètre n'ont pas refroidi la colère et les revendications des salariés de Thalès hier matin, qui, dès 6 h, ont installé un piquet de grève, à l'entrée de leur usine, sur la zone du Sanital, à Châtellerault. Une petite centaine de grévistes couverts de la tête aux pieds, autour d'un bidon rouillé à boucaner et le camping-car du CE en travers… A l'entrée du site, le message est clair : personne ne passe !

 

Si une majorité des 415 salariés (en CDI) de l'entreprise a décrété le blocage total du site Thalès Avionics CSC-FR (Customer support Center), c'est parce qu'ils sont mécontents de la politique salariale de la direction.

 

" On réclame plus du double ! "

 

Lors de la dernière réunion qui s'est tenue, hier après-midi, au siège de la société à Meudon-la-Forêt (92) sur les NAO (négociations annuelles obligatoires), la direction a fait les propositions suivantes : > Pour les non-cadres (ouvriers, techniciens et administratifs) : +1,4 % d'augmentation générale (AG) avec un plancher brut mensuel de 33 € et +1 % d'augmentation individuelle (AI). > Pour les ingénieurs et cadres : + 2,4 % d'AI. « Insuffisant », protestent les syndicats réunis pour la cause en intersyndicale (la CFDT, la CGT mais aussi le syndicat des cadres, la CFE-CGC !), compte tenu de « l'inflation et des indicateurs de trésorerie de l'entreprise qui sont tous au vert ». « On réclame plus du double des propositions actuelles avec une AG aussi pour les cadres dont le pouvoir d'achat est également en baisse », martèlent Silvain Ruffin de la CFE-CGC, Didier Cigala de la CFDT et Nicolas Michel, délégué syndical CGT. La suite sur La Nouvelle République 

 

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 09:54

 

 

 

La semaine dernière, le 31 janvier, la grève au Crédit Mutuel-CIC avait rassemblé entre 900 et 1500 personnes (vous savez, les stats selon les syndicats et celles selon la police...). Pas écoutés, les salariés se sont remobilisés aujourd'hui à l'appel d'une intersyndicale (CFDT-CFTC-CGT-FO-UNSA). Mais par ce froid glacial, les grévistes étaient environ moitié moins (630 à 800). Strasbourg-actu 

 

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 09:51

 

 

Le Comité européen des droits sociaux (CEDS) a rendu son verdict aujourd’hui : les inteventions du pouvoir judiciaire d’il y a deux qui ordonnaient la levée des piquets de grève ont été jugées comme une violation au droit de grève. Cependant, le CEDS considère la procédure terminée.  A l’époque, la FGTB, la CSC et la CGSLB avaient fait part au CEDS de l’attitude jugée démesurée du pouvoir judiciaire durant la grève en ordonnant la levée des piquets. 


Le CEDS considère que les pressions des grévistes sont de nature à porter atteinte à la liberté des non-grévistes mais qu’il est légitime que les travailleurs grévistes cherchent à entraîner l'ensemble des travailleurs dans leur mouvement.


Ainsi, on apprend que les deux tiers des juges ont approuvé la requête des syndicats et qu’ils ont conclu à la violation de la charte sociale européenne. Ce verdict sera transmis par la suite au Conseil de l’Europe qui pourra exiger un suivi du dossier mais sans pour autant être apte à condamner concrètement la Belgique. Les syndicats se sont félicités du jugement et ont, au sein d’un communiqué, appelé à la conciliation et à la médiation des deux parties en cas de conflits. Par ailleurs, les syndicats ont également demandé aux ministres de l'emploi et de la justice de faire le nécessaire pour diffuser la décision du Comité européen des droits sociaux auprès du pouvoir judiciaire. La suite sur l’Express.be 



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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 09:50

 

 

Des inspecteurs du travail étaient en grève mardi dans tout le pays, pour réclamer "la reconnaissance immédiate" du suicide de deux de leurs collègues en accident de travail, et l'arrêt des suppressions de postes, sources de souffrance au travail, selon les syndicats.

 

A Paris, plusieurs centaines d'agents -entre 200 et 300, selon les syndicats- se sont rassemblés devant le ministère du Travail à l'appel de six organisations syndicales, a constaté une journaliste de l'AFP.

 

Ils ont ensuite manifesté jusqu'aux locaux de la direction de l’Administration Générale et de la Modernisation des services (DAGEMO), où se déroulait un Comité d'hygiène et de sécurité ministériel (CHSM).

 

Ce CHSM était consacré au suicide de Romain L., inspecteur de 32 ans, qui s'est donné la mort le 18 janvier, ainsi qu'à l'enquête sur le suicide en mai dernier d'un autre inspecteur, Luc B. Ce dernier, âgé de 52 ans et également secrétaire national du syndicat SNUTEFE-FSU, s'était donné la mort en se jetant dans la cage d'escalier de la DAGEMO.

 

Dans la capitale, les manifestants venus de différents départements, défilaient derrière une banderole noire sur laquelle on pouvait lire: "Suicides au ministère du travail. Administration coupable". La suite sur Libération 

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 09:48

8-fevrier.jpg

 

 

Commémoration 11H30 : Prise de parole de la CGT RATP dans le métro et dépôt de gerbes. 12h00 Précises : Sous la Présidence du Comité Vérité et justice pour Charonne. Intervention de – Pierre Laurent, Secrétaire National du PCF. – Bernard Thibault, Secrétaire Général de la CGT. – Bertrand Delanoë, Maire de Paris. 12h30 Départ en manifestation vers le cimetière du Père Lachaise où sont enterrées les victimes de la répression policière. Contact Union Régionale Île-de-France CGT : 01 48 18 83 92

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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 21:30

 

 

1er février 1954 l’Abbé Pierre lançait son appel [1]. C’était au lendemain de la guerre, le pays n’était pas encore reconstruit et les pauvres s’entassaient dans des bidons-ville, quand ce n’était pas dans la rue.

 

 

En 2007 un homme "providentiel" promettait monts et merveilles. Avec lui tout était possible !…

 

 

En 2012

 

La seule guerre qui touche la France aujourd’hui est la guerre aux pauvres qu’on tue chaque jour un peu plus en les jetant à la rue que ce soit de leur usine ou de leur logement.

Elle est éradicable, puisque l’ennemie d’aujourd’hui est la finance, les banques bref, le système libéral .

 

Qu’on arrête les reportages mièvres sur ces gens qui vivent à la rue, sur ceux qui n’y sont pas encore sachant qu’ils seront expulsés à la fin de la trêve hivernale, sur veux qui font les poubelles pour se nourrir... tout en mettant en lumière la bourse, le CAC 40, les agences de notations.

 

Que ces "grands" arrêtent de nous expliquer "qu’on ne peut faire autrement" que la seule solution c’est l’austérité tout en se protégeant eux et leur famille du besoin, grâce aux salaires mirobolants que NOUS leur payons par nos impôts.

 

Que tous ceux qui en cette période de campagne électorale nous promettent monts et merveilles alors qu’ils ne veulent pas sortir de ce système, se taisent, retournent à leur foyer, à leur banque et nous laissent faire, puisque NOUS ON PEUT avec la seule solution "L’HUMAIN D’ABORD !"

 

36 personnes sont mortes dans la rue depuis le début de l’année en France (site collectif des morts de la rue)  mise à jour, le 6 février 2012

 

[1] Appel de l'abbé Pierre Hiver 54

 

"Mes amis, au secours...

 

Une femme vient de mourir gelée, cette nuit à trois heures, sur le trottoir du boulevard Sébastopol, serrant sur elle le papier par lequel, avant hier, on l’avait expulsée...

 

Chaque nuit, ils sont plus de 2000 recroquevillés sous le gel, sans toit, sans pain, plus d’un presque nu. Devant l’horreur, les cités d’urgence, ce n’est même plus assez urgent !

 

Écoutez-moi : en trois heures, deux premiers centres de dépannage viennent de se créer : l’un sous la tente au pied du Panthéon, rue de la Montagne Sainte Geneviève ; l’autre à Courbevoie. Ils regorgent déjà, il faut en ouvrir partout. Il faut que ce soir même, dans toutes les villes de France, dans chaque quartier de Paris, des pancartes s’accrochent sous une lumière dans la nuit, à la porte de lieux où il y ait couvertures, paille, soupe, et où l’on lise sous ce titre CENTRE FRATERNEL DE DEPANNAGE, ces simples mots : "TOI QUI SOUFFRES, QUI QUE TU SOIS, ENTRE, DORS, MANGE, REPREND ESPOIR, ICI ON T’AIME"

 

La météo annonce un mois de gelées terribles. Tant que dure l’hiver, que ces centres subsistent, devant leurs frères mourant de misère, une seule opinion doit exister entre hommes : la volonté de rendre impossible que cela dure.

 

Je vous prie, aimons-nous assez tout de suite pour faire cela. Que tant de douleur nous ait rendu cette chose merveilleuse : l’âme commune de la France. Merci !

 

Chacun de nous peut venir en aide aux "sans abri". Il nous faut pour ce soir, et au plus tard pour demain :

 

5000 couvertures,

300 grandes tentes américaines,

200 poêles catalytiques

Déposez les vite à l’hôtel Rochester, 92 rue de la Boétie. Rendez-vous des volontaires et des camions pour le ramassage, ce soir à 23 heures, devant la tente de la montagne Sainte Geneviève.

 

Grâce à vous, aucun homme, aucun gosse ne couchera ce soir sur l’asphalte ou sur les quais de Paris.

 

Merci !"

VMH

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