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  • : Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.
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Qui a tué nos villages ?

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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 09:18

 

 

Beaucoup des pillards des émeutes de Londres étaient des opportunistes. Des sanctions disproportionnées ne les inciteront pas à respecter davantage la loi, au contraire.

 

David Cameron est allé loin en qualifiant les pillages de la semaine dernière d'"actes criminels purs et simples". Il voulait ainsi éviter que l'opinion ne rapproche ces comportements criminels de la notion de justice sociale, ce qui risquerait de légitimer d'autres mouvements récents qui ont dégénéré, comme les manifestations étudiantes [de l'automne 2010] et les événements survenus lors du G20.

Mais il n'est pas toujours simple de faire la distinction entre la loi et la justice, en particulier lorsque le désordre est en lui-même une forme de protestation contre ce que les citoyens considèrent comme des lois injustes. La répression musclée des manifestations lors du G20 avait conduit sir Denis O'Connor, inspecteur général de la police de Sa Majesté, à publier un rapport sur la défense des principes du maintien de l'ordre par consentement du public. Au grand dam de certains cadres supérieurs de la police, il y faisait la distinction entre les manifestations illégales pacifiques et les mouvements de protestation plus limités régis par les lois sur la sécurité publique qui permettent à la police de disperser les manifestations illégales par la force, comme elle l'a fait lors du G20. Denis O'Connor suggérait à la police de faire preuve de davantage de tolérance dans le cas des manifestations pacifiques – tant qu'elles le restent –, celles-ci faisant partie des rouages nécessaires de notre démocratie.

Mais, comme pour les émeutes des années 1980, les événements de la semaine dernière ont impliqué des milliers de citoyens qui ont enfreint la loi et se sont livrés à des violences en toute impunité. La police était notoirement absente aux moments où l'on avait le plus besoin d'elle et, quand elle était là, nous avons vu des rangées de policiers impassibles devant des scènes de violence. Ce qui a sans aucun doute encouragé d'autres citoyens à se mêler à la pagaille. L'argument selon lequel ils ont du mal à faire la part du bien et du mal est infondé. Tous savaient que ce qu'ils faisaient était mal. Simplement, ils ont pensé qu'ils pouvaient le faire sans être inquiétés. Lire la suite sur CourrierInternational 

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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 09:11

 

 

La marche européenne des indignés espagnols, arrivée hier en Pays Basque Nord, n’aura pas reçu un accueil très chaleureux dans la capitale labourdine. Tandis que les indignados, bientôt rejoints par les indignés de l’Hexagone, atteignaient la frontière d’Irun (pont piéton), au cours de leur marche en direction du Parlement européen à Bruxelles, leur délégation chargée de la logistique rencontrait quelques déboires sur la place du mail Chaho-Pelletier, où la police municipale est rapidement intervenue afin de leur en bloquer l’accès.

 

“Sur le pont piéton d’Irun, les Espagnols, trépignant de leur côté, portaient, de leurs bras levés et de leur voix, les slogans de la démocratie en marche. Les Français, de l’autre côté, en joie de les accueillir, se tenaient banderoles et sourires aux lèvres”, relate Christophe. A 08h15, les indignados ont traversé le pont dans la liesse, pour une grande accolade “transfrontalière” sous les voix criant “Abrazo colectivo !” (accolade collective). Sans perdre de temps, la marche a foulé les premiers mètres à Hendaye. Grâce à un rythme soutenu, les indignés sont arrivés à Saint-Jean-de-Luz à 11h30, puis à Biarritz à 15 heures pour un casse-croûte au Rocher de la Vierge, où une AG exceptionnelle a dû être improvisée.

 

Un dispositif policier fait bloc Lire la suite sur LeJournalduPaysBasque 

 

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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 09:10

 

 

Il a vingt- deux ans et s’apprêtait à quitter un « pays sans avenir ». Il est devenu une voix de l’espoir, le porte-parole de Démocratie réelle, maintenant !

Madrid (Espagne), envoyée spéciale. Il règne comme un joyeux bordel dans la Cour des merveilles. Voué à la destruction, ce vieil immeuble déglingué a été réquisitionné par une ribambelle d’associations alternatives. Dans cette ruche sociale, qui bourdonne d’activités, il est difficile de se frayer un chemin. Et d’arrêter le mouvement. Ivan Olmedo raconte, répond. Vite, très vite. Vingt-deux ans au compteur, l’étudiant en tourisme ne regarde plus sa montre. Les heures manquent. C’est un Indigné débordé, mais heureux. À l’évidence, dans sa vie, il y a eu un avant et un après 15 mai.

Ce jour-là, à l’appel du collectif cybernétique Démocratie réelle, maintenant ! (DRY), dont il est le porte-parole de Madrid, 200 000 ­Espagnols ont manifesté dans les grandes villes du pays pour dire aux politiques et aux banquiers qu’ils ne paieraient pas la facture de la crise financière. « On n’espérait pas autant de monde. » Ivan ne relate pas ; il débite : « J’étais dans le camion à lancer des slogans. En arrivant à la Puerta del Sol, je me retourne, et je me rends compte qu’on ne voit pas la fin du cortège. C’était noir de monde. Rien que d’en parler, j’en ai la chair de poule. »

Depuis, la vie du jeune homme nouvellement engagé, c’est de « la folie ». Boucle d’oreille, pantalon baggy dégoulinant sur ses jambes, et grosses baskets noires, Ivan affiche un look de « djeun » décontracté. La communication coule. Il n’a pourtant pas le profil de l’expert. Quelques expériences sporadiques dans « différents mouvements » parce qu’il n’a « jamais toléré les injustices sociales ». Mais sans plus. Depuis trois mois, il est pourtant aux premières loges d’un mouvement que certains médias ont un peu vite baptisé de « spanish revolution »…

Concours de circonstances ? À écouter Ivan Olmedo, pas franchement. Hier encore, il envisageait de migrer en Belgique en vue d’« un avenir meilleur qui n’existe pas ici ». Comme nombre de diplômés espagnols, il se voyait contraint de s’expatrier. « Cette société m’exaspérait avec tous ces gens qui ne se mobilisaient pas », reconnaît-il avant d’ajouter : « Ici, on ne travaille plus pour vivre, mais l’inverse. » C’était avant donc. Depuis, il a « croisé des gens merveilleux ». Dans les manifs, les assemblées générales, les réunions de la DRY, entrecoupées de quelques heures de cours, et de petits boulots, la précarité étant bien souvent le point de départ et d’arrivée des jeunes Espagnols.

« Aujourd’hui, je n’ai plus aucune envie de partir. On vit des instants magnifiques, et à force d’efforts, j’espère que plus personne ne voudra chercher un avenir à l’extérieur », lance Ivan. Et le jeune homme milite tous azimuts. Un jour contre les expulsions, un autre contre la privatisation de l’eau dans la capitale. Le reste de la société regarde encore, mais sympathise avec le mouvement. « Cette prise de conscience des gens vient d’une somme de mécontentements sociaux, historiques. » Une saturation héritée des politiques menées par le Parti socialiste et la droite : 20 % de chômage, dont la moitié des chômeurs ont moins de vingt-cinq ans, le surendettement des familles, la réforme des retraites (soixante-sept ans), et celle dite du marché du travail qui, dans les faits, allège les conditions et les coûts des licenciements, les privatisations, la corruption des élus, l’impunité des crimes franquistes, la déconnexion des dirigeants politiques… Lire la suite sur l’Huma

 

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 08:23

 

La marche européenne des indignés arrive ce mercredi en Pays Basque nord. Les indignés marcheront le long de la côte basque, d'Hendaye à Bayonne, en passant par Saint-Jean-de-Luz et Biarritz.

 

La marche européenne des ''indignés'', le mouvement de contestation qui réclame une "réelle démocratie", arrive au Pays Basque nord. Près d'une centaine d'''indignés'' vont franchir ce mercredi matin (8h00) la Bidassoa pour arriver mercredi soir à Bayonne.

 

Partis le 24 juillet depuis la Puerta del Sol de Madrid, les indignés se dirigent vers Bruxelles où ils devraient arriver le 8 octobre prochain, une semaine avant la grande journée internationale des indignés qui aura lieu le 15 octobre.

 

Cette action mouvante pour une "re-démocratisation de nos citoyennetés" a pour mission d'amener à Bruxelles cet esprit citoyen qui crie son existence :"le peuple existe, et la démocratie se doit d'exister pour et par le peuple". Lire la suite sur eitbInfo 

 

Lire aussi


COMMUNIQUE DE PRESSE Arrivée de la marche pour la démocratie à Bayonne !


Itinéraire Bayonne – Bordeaux

17/08 : Arrivée Bayonne
18/08: Jour de repos
19/08: Arrivée Tyrosse
20/08: Arrivée Dax
21/08: Arrivée Levignacq
22/08: Arrivée Pontenx Les Forges
23/08: Arrivée Sanguinet – Sillac
24/08: Arrivée Le Barp
25/08: Arrivée Leognan
26/08: Arrivée Bordeaux



Ruta Bayona – Bordeos

17/08 : Llegada Baiona
18/08: Dia de descanso
19/08: Llegada Tyrosse
20/08: Llegada Dax
21/08: Llegada  Levignacq
22/08: Llegada Pontenx Les Forges
23/08: Llegada Sanguinet – Sillac
24/08: Llegada Le Barp
25/08: Llegada Leognan
26/08: Llegada Bordeaux 

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 08:20

 

Les Indignés fraudent dans le métro contre la ristourne des transports publics aux jeunes cathos des JMJ, ils passent la nuit dans les halls des hôpitaux menacés de fermeture et empêchent les flics d’expulser les familles endettées… Mais où vont-ils et pour combien de temps ? Trois indignés se penchent sur l’avenir illisible mais serein du 15M, qui vient de fêter ses trois mois.

Les Indignés se sont promis un été mouvementé. Quand les marches populaires des indignés ont convergé à Madridaprès être parties de Barcelone, Valenceou Cadizsur la route des revendications citoyennes, ils ont décidé de reprendre la Plaza Puerta del Sol. Plein de choses à se dire. Alors quand la Guardia Civil les a délogés en vue de la venue du pape Benoît XVIdu 18 au 21 août pour les Journées mondiales de la jeunesse(JMJ), ils ont décidé de contester la baisse de 80%du ticket de métro pour les participants des JMJ. Car pour les autochtones, le prix vient d’augmenter de 50%. Une injustice de plus, une indignation de plus. Comme le confie le journaliste de Publico, Ignacio Escolar, sur son blog, les Indignés ne disparaîtront pas tant que les politiques ne se seront pas attaqués aux causes qui expliquent la naissance du mouvement. Mais personne ne sait trop par où ils vont.

« Lobby de pression citoyenne »

« Je crois qu’institutionnaliser le mouvement sous une forme partisane serait une erreur aux vues de sa grande diversité idéologique. A l’inverse, le 15M pourrait évoluer vers un “lobby de pression citoyenne”», envisage Delphine, une Indignée de Barcelone. « Nous avons la mobilisation citoyenne, les agoras, les initiatives législatives populaires, les grèves, le tout sans partager d’origine sociale ni d’idéologie», estime Judit, 20ans, dans le mouvement depuis le quatrième jour. Les Indignés ne veulent pas de parti des Indignés, la contradiction serait trop forte par rapport aux propositions de leur mouvement, plébiscitées par 80%des citoyens espagnols selon les sondages. Quelque chose de nouveau, on ne sait pas encore trop quoi, mais il faudra évoluer, car les formes anciennes de représentation, entre Caso Gürtel et 40%de chômage juvénile, ont démontré leur date de péremption.

 

Action, réaction

Le risque, c’est juste qu’on ne les écoute pas. Comme quand les forces de police les virent par la force quelques jours avant l’arrivée des jeunes des JMJ. Alors pour éviter le délitement d’un mouvement dont Juditsouligne les objectifs « à la fois très nombreux et très divers», il faut du concret. D’un côté, la réaction à l’actualité sociale. Dans le rouge, les banques espagnoles veulent récupérer les maisons sous hypothèques et obliger les ménages à rembourser leurs dettes même après avoir été expulsés de leur logement. Les Indignés ont répertorié toutes les expulsions en cours et à venir et, avec la Plateforme des personnes affectées par l’hypothèque, ils se pointent avant les forces de police pour stopper la procédure. Déjà une soixantaine d’expulsions stoppées à leur actif ! (même si parfois, ça ne suffit pas). A l’autre bout de la chaîne, l’action. Les Indignés ont entamé une marche jusqu’à Bruxellesqui arrivera à bon port début octobre, juste à temps pour lancer le coup d’envoi de la manifestation mondiale du 15 octobre. Ils espèrent que les eurodéputés écouteront les doléances qu’ils ont récoltées parmi les citoyens espagnols, français et allemands durant leur périple.

Entre la réaction aux conséquences de la crise et les actions qu’ils tentent d’impulser pour changer le système, il y a un timing à trouver, une cohérence à tisser au fur et à mesure. Pour que l’indignation devienne force de proposition. Lire la suite sur CaféBabel

 

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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 07:36

 

La CGIL, principal syndicat italien, va sans doute décréter une grève générale contre le plan d'austérité

"Je ne vois pas d'autre moyen pour contrecarrer l'iniquité de ce plan de rigueur", a dit Susanna Camusso, la secrétaire générale de la CGIL au quotidien La Repubblica.

"Le 23 août, il y aura une réunion extraordinaire des secrétaires généraux de catégories et des structures territoriales de la CGIL pour décider la date de la mobilisation


La CGIL proposera à la CISL et à l'UIL, les deux autres grandes centrales syndicales italiennes, de se joindre au mouvement.

"Ce plan de rigueur s'adresse seulement à ceux qui paient déjà des impôts. D'autre part, les coupes dans les crédits aux collectivités locales mettent en péril les services aux citoyens, et comme toujours en particulier les plus faibles", dénonce-t-elle.

Un plan qui favorise la libéralisation de l'économie et facilite les licenciements
Le nouveau plan de rigueur prévoit d'économiser 45,5 milliards d'euros sur deux ans dans l'espoir de mettre un terme aux attaques spéculatives contre l'Italie, rattrapée par la crise de la dette dans la zone euro. Ces nouvelles mesures s'ajoutent à une cure d'austérité de 48 milliards d'euros sur trois ans adoptée à la mi-juillet par le Parlement.

Les transferts aux collectivités locales seront notamment amputés de 9,5 milliards d'euros, ce qui a provoqué une levée de boucliers des élus qui ont qualifié le plan de rigueur "d'inique et de dépressif" pour la croissance car il les obligera à augmenter les impôts locaux. Le plan de rigueur favorise aussi la libéralisation de l'économie, la privatisation des sociétés municipales et l'assouplissement du droit du travail (licenciements, recours aux contrats à durée déterminée). Source France2 

Lire aussi

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12 août 2011 5 12 /08 /août /2011 08:53

 

 

Jean-Claude Trichet, son président, s’institue superpréfet des gouvernements. Il leur ordonne de durcir immédiatement leur politique d’austérité. L’Allemagne propose que, sans consultation des États, un conseil puisse sanctionner les traînards.

L’Italie et l’Espagne sont averties : le superpréfet Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne, les a à l’œil. Hier, sur Europe 1, il a de fait officialisé l’existence de la lettre « secrète » qu’il a cosignée avec son successeur, Mario Draghi, adressée à Silvio Berlusconi, indiquant de manière très détaillée au président du Conseil italien le programme politique qu’il doit suivre pour regagner immédiatement la confiance des marchés financiers (voir notre édition d’hier). « Nous avons demandé de manière extrêmement claire dans les derniers jours au gouvernement italien de prendre un certain nombre de décisions qui ont été prises, et d’accélérer en particulier le retour à une situation budgétaire normale », a-t-il déclaré. Le dirigeant de l’institution monétaire ne s’en est pas tenu là. Il a ajouté : « Nous avons demandé la même chose au gouvernement espagnol », et pour que personne ne se tienne pour quitte, il a conclu par ces termes : « Nous avons demandé à l’ensemble des gouvernements européens, les 17, d’accélérer les décisions qu’ils ont prises le 21 juillet », date du dernier sommet européen de crise au cours duquel les pays de la zone euro ont décidé d’un deuxième plan pour la Grèce et d’un élargissement du champ d’intervention du fonds européen de stabilité financière.

Ce véritable putsch (le Figaro d’hier n’hésitait pas à titrer : « La BCE met de facto l’Italie sous tutelle »), qui a conduit pour la première fois la Banque centrale européenne à dicter précisément à un gouvernement le programme politique qu’il doit suivre, a été encouragé par la déclaration commune d’Angela Merkel et de Nicolas Sarkozy, dimanche dernier. Dans ce texte, les deux dirigeants soulignaient que le retour de l’Italie à l’équilibre budgétaire en 2013 était d’une importance « fondamentale », et ils exigeaient une « mise en œuvre rapide et complète » des mesures d’austérité déjà annoncées par Silvio Berlusconi mais qu’il envisageait d’étaler dans le temps.

Un conseil qui déciderait sans consulter les gouvernements... Lire la suite sur L’Humanité 



 

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11 août 2011 4 11 /08 /août /2011 08:33

 

 

Parti de la principale ville du pays, le Forum Rothschild, mouvement qui réclame la justice sociale, s'étend.

 

Récit de nos riverains.

 

Après l'immense succès de la manifestation du 6 août à Tel-Aviv – 200 000 personnes ont défilé boulevard Rothschild –, le mouvement des « campeurs » israéliens ne s'essouffle pas. Leur mot d'ordre : « La justice sociale. » Leur revendication : des mesures immédiates contre la vie trop chère.

 

Cette petite vidéo rend compte à la fois de l'état d'esprit des manifestants, gonflés d'enthousiasme et de joie, et de l'importance de la mobilisation. (Voir la vidéo, jusqu'au bout ! )

 

 

 

 

« Cela transcende les clivages habituels religieux-laïques »

 

Installée à Tel-Aviv depuis octobre 2010, Illana, Franco-israélienne de 27 ans, campe depuis trois semaines dans ce village de la protestation. Comme la majorité des Israéliens, elle touche un petit salaire (6 000 shekels, soit 1 100 euros) mais paye un gros loyer (2 500 shekels, soit 500 euros).

 

Elle dit ne pas comprendre qu'en dépit de la croissance prévue de 5% et d'un petit taux de chômage (5,6%), le coût de la vie augmente (64% d'augmentation des prix de l'immobilier en trois ans) et que les salaires stagnent. Elle croit au changement. Lire la suite sur Rue89

 

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11 août 2011 4 11 /08 /août /2011 08:32

 

 

Après la libération de ministres accusés de corruption, les Tunisiens s'interrogent sur l'efficacité du système judiciaire de l'après-révolution.

 

Des centaines de personnes ont manifesté lundi 8 août dans le centre de Tunis pour demander l'indépendance du système judiciaire et la rupture avec les pratiques de l'ancien régime.

Cette manifestation a été organisée après que Saida Agrebi, une confidente de l'ancien Président, eut été autorisée à quitter le pays et que les anciens ministres Bechir Tekkari et Abderrahim Zouari eurent été libérés de prison.

Tekkari, ancien ministre de la Justice et des droits de l'Homme sous le régime de l'ancien Président Zine El Abidine Ben Ali, avait été arrêté le 11 juillet et accusé de corruption et d'abus de pouvoir pour avoir falsifié des titres de propriété d'un célèbre restaurant de Sidi Bouzid. L'ancien ministre des Transports Zouari avait quant à lui été arrêté le 13 avril pour corruption au sein de son ministère et pour avoir financé le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), aujourd'hui dissout.

"Ils ne font que nous tromper", a déclaré Souha Dridi. "Pourrait-on imaginer qu'un homme qui était un pilier de l'ancien régime et qui avait désespérément défendu Ben Ali et sa famille puisse être libéré au prétexte qu'il était malade ?"

Sa collègue Samia Belhadi accuse le gouvernement provisoire de traîner les pieds dans la réforme du système judiciaire, et de permettre ainsi aux criminels de rester impunis.

"Nous ne tairons pas une telle injustice", a-t-elle déclaré. "Nous défendrons notre droit à disposer d'une justice indépendante." Lire la suite sur Magharebia 



 

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11 août 2011 4 11 /08 /août /2011 08:31

 

Les émeutes sont difficiles à décrypter. Elles soulignent en tout cas l'incapacité des États à préserver la cohésion sociale tout en imposant la rigueur.

Les émeutes urbaines qui se propagent en Grande-Bretagne ne sont pas politiques. Comme la révolte des banlieues en France. Elles témoignent avant tout de problèmes économiques et sociaux, dans des quartiers déshérités, où précarité des jeunes et faible mixité des populations (Tottenham est cependant un quartier très mélangé) forment, de longue date, un cocktail dangereux. Et à ce titre, le Royaume-Uni a toujours eu beaucoup de problèmes de délinquance, de violence, de jeunes mères célibataires ou de chômage de longue durée. Ce qui marque en soi l'échec d'un modèle social.

Pour autant, ces affrontements et ces pillages s'inscrivent dans un contexte particulier de gestion de la crise et de rigueur que les politiques devront, bon gré mal gré, prendre en compte. Le gouvernement de David Cameron est en effet engagé dans un plan d'austérité d'une d'ampleur inégalée avec, à la clé, plus de 80 milliards de livres de coupes budgétaires. C'est tout le filet de protection sociale qui est remis en cause. Et la grogne ne se limite pas aux grandes villes et à leurs quartiers défavorisés mais elle touche également, sans faire la une des quotidiens, les banlieues des classes moyennes et les petites villes confrontées à la suppression annoncée de leur bibliothèque ou de leur crèche.

Plus grave pour le Premier ministre, les réductions de dépenses compromettent gravement son grand projet de « Big Society », largement inspiré du camp conservateur américain, et qui consiste à proposer le bénévolat comme alternative aux services publics. Sa mise en oeuvre implique toutefois des subventions aux associations qui sont... remises en cause. Lire la suite sur La Tribune  



 

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