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Qui a tué nos villages ?

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6 juillet 2019 6 06 /07 /juillet /2019 07:14

J’apporte ici des témoignage personnels, saupoudrés de quelques réflexions qui en sont issues. Je sais que cela me sera reproché et que je serai marqué au fer rouge (ah non, c’est déjà fait ! Rire).
Je connais Jean-Luc Mélenchon depuis plus de 10 ans. Nous sommes entrés en contact alors qu’il était sénateur du PS. Moi, le PS, les sénateurs PS, hein, moins je les vois… (Maxime Vivas)

 

Mais il s’agissait du Venezuela de Chavez qui subissait une tornade crapuleuse avec des grêlons merdiatiques gros comme des balles de baseball, déclenchée par des politicards atlantistes, la « grande presse » (re-rire) et Reporters sans frontières. Jean-Luc Mélenchon défendait le Venezuela comme l’aurait fait un fils de Bolivar. Il n’a jamais lâché le Venezuelâââ, vous le savez. Il est possible que cela lui ait coûté les 600 000 voix qui lui ont manqué aux présidentielles de 2017. Pis, il n’a jamais non plus tapé sur Cuba, contrairement à tous les autres, y compris le PCF de Robert Hue.

Nous ne nous sommes ensuite jamais perdus de vue. Il a préfacé un livre que j’ai publié avec Viktor Dedaj : «  200 citations pour comprendre le monde passé, présent et à venir ». Il a préfacé récemment un autre livre sur les Gilets Jaunes (à paraître) soutenu par LGS (2).

 

Il a lu et défendu un de mes livres prophétiques (eh oui !) : celui sur RSF (2007) et nous sommes en phase complète sur le dalaï lama.

 

Il a été le seul homme politique à se mouiller ainsi à une époque où le Tibet et RSF étaient les idoles du monde politico-médiatique français. Les éléphants du PS (Kouchner, Ségolène Royal, Valls et les autres) léchaient les Doc Martens du dalaï lama, Ménard était invité à la fête de l’Huma.

 

Défendre Cuba, le Venezuela, s’en prendre au dalaï lama et à Robert Ménard, c’était sacrément avant-gardiste et contre-productif. Il me plait d’avoir fait ça avec Jean-Luc Mélenchon. D’autres auraient pu venir, qui auraient été les bienvenus.

 

Le clou qui dépasse excite le marteau. Quiconque sort de la tranchée s’expose à la mitraille. Tel qui s’éloigne du village de la pensée unique doit se méfier des bandits des grands chemins. Ils sont là, en bandes, tapis dans le noir avec leurs complices du même tonneau. Ils vous laissent marcher quelques mètres pour mieux vous atteindre dans le dos. Ils sont capables de jurer que vous vous êtes jetés à reculons sur leur couteau. Ils invitent le public à plaindre la lame. lIs y réussissent parfois assez bien. Il faut avoir envers eux la méfiance de Malcom X (« Si vous ne vous méfiez pas des médias ils vous feront aimer l’oppresseur et détester l’opprimé ») et le mépris qu’avait le loup d’Alfred de Vigny pour les meutes :

 

« Gémir, pleurer, prier est également lâche.
Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
Dans la voie où le Sort a voulu t’appeler… »

 

Le poète ajoutait « Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler », mais Mélenchon et ses affidés, chacun à son niveau et dans son domaine, sont du genre à ne pas la boucler, à ne pas geindre un césarien « tu quoque mi fili ? » et à ne pas mourir.

 

Deux anecdotes personnelles :

 

-  Quand Jean-Luc Mélenchon a quitté le PS pour créer des structures politiques (PG, LFI) qui allaient révolutionner le paysage politique avec une poignée de militants, il leur a dit (l’un d’eux me l’a rapporté) qu’ils devaient créer un « noyau dur » (comprendre : une garde idéologiquement solide et cohérente) parce que le succès verrait arriver des renforts moyennement convaincus sur le fond. C’est ce qui s’est passé, ce qui se passe.

 

On se tromperait en croyant que le résultat des élections européennes annonce la fin de « l’aventure » (l’épopée) Mélenchon. Un sondage (je sais, je sais, mais…) de l’IFOP pour Paris Match annonce qu’il serait, au second tour des présidentielles de 2022, le mieux placé pour battre Macron, contrairement à Marine Le Pen qui serait écrabouillée.

 

En outre, sa stature de tribun lettré n’a pas d’équivalent. Jean-Luc Mélenchon reste donc l’homme à abattre (tous ceux qui me lisent le savent bien) avant de passer à une autre cible, celle qui lui succéderait. Plus vite il sera liquidé, plus on aura du temps pour déglinguer son remplaçant.

 

-  J’ai dîné avec Jean-Luc Mélenchon et une partie de ses proches à Toulouse le 15 avril 2017 (1). Il y avait Manuel Bompard, Benoît Schneckenburger (le philosophe-garde du corps), Jean-Christophe Sellin, conseiller régional LFI, ancien conseiller municipal de Toulouse et figure locale notoire. Il y avait des collaborateurs dont j’ai oublié les noms, mais dont la jeunesse m’a frappé.

 

Le lendemain, à la Prairie des Filtres de Toulouse, en bordure de Garonne, Jean-Luc Mélenchon allait réunir 70 000 personnes pour son dernier meeting avant le premier tour des élections présidentielles (23 avril 2017). C’est dire si chacun était tendu. Jean-Luc Mélenchon avait fait prévenir qu’il voulait repartir du restaurant à 20 heures pour peaufiner son discours. Une place à table était vide, celle d’un collaborateur qui est arrivé, essoufflé, au milieu du repas. C’était le jeune homme chargé de vérifier des points de détail du discours : faits, dates, noms…

 

Chacun était tendu, ai-je dit. J’étais assis en face de Jean-Luc Mélenchon, qui avait bien des raisons d’être à cran, mais qui passa le repas à deviser avec calme, mangeant peu (uniquement du quinoa, non, je blague). A un moment, il m’a demandé (nous n’avions encore jamais parlé de ça) de quelle mouvance politique je venais. Du PCF. Je n’ai pas cherché à me justifier ni à me démarquer des communistes locaux qui se conduisaient comme des ennemis et dont le secrétaire, quelques jours après, allait signaler à la Dépêche que, de son point de vue, le nombre de participants au meeting du 16 n’était que de 30 000. Mais le chiffre de 70 000 était irréfutable, il avait été vérifié (photos de drone, surface de la « Prairie des filtres » archi-pleine…). Passons.

 

Bien entendu, et alors que nous savions que le destin de la France pouvait basculer dans quelques jours, je guettais chez Jean-Luc Mélenchon un geste, un mot d’énervement. Comme vous, je lisais les médias qui le disaient soupe-au-lait. Cela ne fut pas. J’ai vu chez lui une profonde humanité. C’est un sensible. L’égo « surdimensionné » était aux abonnés absents, les explosions de colère étaient gardées en réserve pour les vraies occasions, contre qui de droit.

 

Je n’ai pas vu, depuis que je m’intéresse à la chose publique, un homme politique encaisser autant de coups, aussi constants, de ses confrères, des médias, de la justice, de la police, du gouvernement, de quelques-uns de ses proches enfin, qui lui doivent tout mais déplorent d’avoir été mal servis et qui pensent que l’heure de l’hallali est venue pour un festin promis, chez d’autres avec qui on ira s’attabler parce que les plats seront (croient-ils) plus rapidement servis et plus copieux. Soyons juste, il y a sans doute, parmi ceux qui le lâchent, des (osons le mot) camarades de bonne foi, avec des raisons politiques. Pourquoi pas ? Je doute qu’ils soient de ceux qui expriment leur soudain désaccord quelques minutes à peine après la proclamation des résultats.

 

Il n’y a pas un homme politique qu’on traite aussi durement, sur lequel on ment autant, avec autant d’impudence et un tel sentiment d’impunité. On n’a jamais vu un homme politique français dont les photos dans les médias veulent à tout prix nous convaincre qu’il est laid, méchant, ridicule. La palme est dans cette « une » du Nouvel Obs où JLM nous est montré comme un croisement de singe et de Chinois (à 5mn24). Par Maxime Vivas, La suite sur Le Grand Soir

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20 février 2019 3 20 /02 /février /2019 13:02

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20 janvier 2019 7 20 /01 /janvier /2019 09:59

J’ai (je devrais probablement dire : j’avais) un ami journaliste, militant syndical élu au niveau national, qui a connu les foudres et un procès de son employeur. C’est dire s’il fait la différence entre journalistes et

propriétaires des médias. C’est dire s’il pense aussi que les journalistes ont le droit et le devoir de faire face au patron, pour défendre leurs intérêts et/ou faire valoir l’idée qu’ils se font de leur métier.

Je lui avais fait parvenir le billet de Théophraste : « Comment un journaliste de BFM-TV a failli mourir (de peur) à Toulouse. »

 

On y lisait comment un journaliste toulousain, qui avait pourtant camouflé le logo de BFM-TV de son micro a été reconnu par les gilets jaunes (« la bave aux lèvres ») qui l’ont conspué, insulté (une vidéo le montre), frappé (selon ses dires). Il a été sauvé, dit-il, par ses deux gardes du corps.

 

Et Théophraste de se demander pourquoi un journaliste, s’il est reconnu dans sa ville, s’expose au lynchage (c’est le mot employé par les médias) malgré ses précautions, s’il n’est pas flanqué de deux gardes du corps.

 

La « victime » a déposé plainte. Ses confrères le défendent tous, sans chercher à savoir ce qui a bien pu provoquer la colère de la rue. Quelqu’un a parlé d’esprit de clan. Un lecteur souligne que leur esprit de clan s’arrête aux portes de l’ambassade de l’Equateur à Londres (Cf. Julian Assange dont ils se fichent tous, et qui est le plus grand des journalistes vivants).

 

Un autre lecteur écrit :

« Ce qui est hallucinant, c’est qu’on voit des matraquages des manifestants, parfois des vieux, souvent à terre, souvent traînés comme des sacs de patates, souvent en sang, et que nos journalistes en rendent compte froidement, sans passion, sans laisser percer le moindre bout de commencement d’amorce de désapprobation. Bien contents que nous sommes s’ils ne dénoncent pas les victimes.

C’est bien d’ailleurs ce qu’ils font parfois, comme Pujadas qui avait condamné les "violences" de prolos qui ont jeté à terre des ordinateurs après avoir tout perdu.

Mais qu’un journaliste dans la manif soit « agressé verbalement » par des manifestants exaspérés par les mensonges de la presse des 9 milliardaires, voilà qui est intolérable. Il ne faut pas les toucher (tant mieux) ni mal leur parler (tant pis). Les gueux ont encore le droit de les regarder sans baisser les yeux, mais cela va-t-il durer ? ».

 

Sur un plateau de télé, le cinéaste (et grande gueule infatuée) Romain Goupil a montré comment il était habilité à faire taire un gilet jaune mandaté par d’autres que lui.

 

Je rappelle au passage ce qui a déjà été dit ailleurs : le journalisme est un contre-pouvoir. Le seul qui n’a pas de contre-pouvoir. Malheur à qui veut en instaurer un ! Et malheur aux journalistes honnêtes : ils se mettent en danger comme un syndicaliste en usine.

 

Intervenant dans le débat qui a suivi l’article du Grand Soir, j’ai écrit :

 

« Les journalistes de deux chaînes de Bolloré (BFM et CNews) qui portent plainte à Toulouse contre les pauvres revêtus de gilets jaunes auront des témoins pour le procès, ils produiront des vidéos.

Le problème est le suivant : quand des manifestants pacifiques se font crever un oeil, ouvrir le cuir chevelu, traîner à terre par les policiers, les journalistes sont là. Mais rarement ils iront témoigner pour le peuple devant un tribunal.

Pire, si un vieux ou une vieille se fait tabasser devant eux, ils filment sans essayer d’intervenir. Filmer, c’est leur job et le journaliste efface l’être humain. [J’ajoute ici : Il y a un dessin, comme ça, où l’on voit des passants filmer avec leur smartphone un homme qui se noie].

Ils sont douillets et prétendument épris de justice, mais ils supportent stoïquement la souffrance des gens du peuple et l’injustice infligée aux pauvres.

A ce jour, on a vu des policiers (peu nombreux) enlever leur casque, d’autres enfiler des gilets jaunes, on n’a pas vu un seul journaliste des grands médias prendre ses distances avec la répression. On en a vu se faire matraquer par la police, mais c’est contre les prolos qu’ils portent plainte. Cherchez l’erreur et essayez de les aimer ».

 

Un autre lecteur encore, par ailleurs journaliste qui a travaillé pour les plus grands médias me demande au téléphone : « Tu as déjà joué à chat perché ? Ben, les journalistes sont toujours perchés. En haut. Intouchables ».

 

Mon ami le syndicaliste ne l’entend pas ainsi : « Maxime ce que tu écris est en grande partie faux, sinon honteux. Avant d’écrire renseigne-toi ».

 

C’est justement ce que j’ai fait. Et je rétorque donc à mon ami, en aggravant mon cas que «  L’esprit de clan des journalistes est un problème. A côté de ceux qui font honnêtement leur travail, comme toi, une bande de militants droitiers enfument, font monter les haines contre les sans-dents et leurs représentants... ».

En retour, contre mes écrits « honteux », il passe à l’attaque ad hominem, en guise de débat d’idées :

 

« As-tu déjà été confronté à ce genre de situation ? Entouré de plusieurs dizaines de personnes qui te menacent ? Moi oui. Apparemment toi non. C’est facile de faire l’amalgame derrière son ordi bien au chaud. Tu ne connais rien au travail de terrain, ne confonds pas "Les médias" avec ses salariés qui travaillent sur le terrain et ne demandent qu’à remplir leur mission ». Et on « n’a pas attendu Maxime Vivas pour se poser (et poser) des questions sur les dérives de la presse. Nous nous battons chaque jour ».

 

Ici, on touche à la négation de toute critique. En quelque sorte : qui es-tu pour juger ce film, cette interprétation musicale, ce tableau, ce match, ce plat ? Si tu n’as pas filmé, interprété, peint, couru dans un stade, cuisiné, tu n’as pas le droit de parler de ces sujets. On imagine mal pire censure.

Derrière mon ordi, je commence donc à avoir bien chaud aux oreilles et je dois sortir mes états de service de combattant du terrain en lui écrivant :

 

«  Ton : “ C’est facile de faire l’amalgame derrière son ordi bien au chaud. Tu ne connais rien au travail de terrain”, est de trop. J’ai connu la rue et couru devant des CRS (pas Forquès. Lui, il court devant le peuple et va se réfugier derrière les CRS place du Capitole).

Moi aussi, j’ai été “entouré de dizaines de personnes menaçantes”. En général elles avaient des matraques et des casques, elles me délogeaient d’un centre de tri occupé par des postiers : j’étais leur secrétaire de section CGT.

Enfin, s’il faut étaler ses diplômes de courage, j’étais en Grèce au moment de la dictature des colonels pour mettre en place des réseaux de résistance et d’évasion. J’ai personnellement sorti par la Yougoslavie un militant communiste à qui j’avais fourni des faux papiers. C’était aussi risqué qu’un filmage des gilets jaunes à Toulouse. Je n’étais pas bien au chaud derrière un ordi, ni planqué derrière la puissance de BFM pour traîner des pauvres (dont certains sont sans doute syndicalistes) devant un juge ».

 

Là, mon interlocuteur m’annonce la fin du dialogue. Je le regrette parce que, malgré plusieurs relances, je n’ai pas réussi à lui faire dire ce qu’il pense d’un nouvel enfumage : Barthélémy Bolo, de BFM-TV, avait menti sur le dépavement des Champs-Elysées qu’il attribue à tort aux manifestants, alors qu’il s’agissait de travaux.

Par Maxime VIVAS* la suite sur Le Grand Soir

 

*Maxime VIVAS, écrivain et journaliste , né le 16 mars 1942 à Cruéjouls (Aveyron)

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9 janvier 2019 3 09 /01 /janvier /2019 09:41
Qui incarne le mieux l'opposition à E Macron ? Intéressant...

Depuis des semaines, la France Insoumise ET Jean-Luc Mélenchon seraient en baisse constante selon certains sondages...

 

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6 janvier 2019 7 06 /01 /janvier /2019 09:25

Lettre ouverte à Emmanuel Lechypre, expert économique en papier mâché sur BFMTV.

 

Cher Monsieur Lechypre,


Le 28 Novembre 2018, sur BFMTV vous avez, dans un éclair de génie libéral, déclamé, la main sur le cœur, que le SMIC est trop élevé en France.

 

Ce n’est pas la première fois et vraisemblablement pas la dernière que vous laissez ainsi parler vos pulsions antisociales. Des millions de français se sont parés de jaunes pour bloquer ronds-points, péages et autres lieux stratégiques. Ils sont soutenus par une très large majorité de leurs compatriotes, car en France, et dans bien d’autres pays, il devient presque impossible de vivre dignement de son travail, que l’on soit salarié du privé, du public ou artisan.


Dans un système économique où riches amassent des fortunes toujours plus colossales, où 1% détient plus de richesse que les 99% restants, il se trouve toujours des pseudos experts pour nous expliquer que le problème est que celui qui gagne 1150 euros par mois gagne trop.


Mr Lechypre ces smicards qui gagnent trop vous ne les connaissez pas, ou vous feignez de ne pas les connaître.
Ces smicards qui gagnent trop c’est cette mère seule qui vit en banlieue lyonnaise. Elle se cache dans sa chambre pour ne pas montrer ses larmes à ses enfants. Nous sommes à peine le 15 du mois et elle ne sait comment elle va leur acheter à manger, comment elle va subvenir à leurs besoins les plus élémentaires d’ici le 30.


Ces smicards qui gagnent trop c’est ce jeune homme qui vit dans une campagne abandonnée par les pouvoirs publics. Suite à un pépin mécanique à sa vieille voiture il ne sait pas comment il va se rendre demain à son travail car il ne peut payer les réparations.


Ces smicards qui gagnent trop ce sont ces centaines de milliers de gens qui dorment à la rue jusqu’à en crever dans l’indifférence générale. ils ont été licenciés, parce que vous comprenez Monsieur Lechypre, le SMIC est trop élevé. Ils ont fini par baisser les bras face à la pression permanente pour gagner des clous.


Ces smicards ce sont ces millions de gens qui donnent beaucoup pour recevoir si peu et que vous insultez en une seule phrase, planqué derrière votre statut, pour le moins discutable, d’économiste.


Vous faites parti de cet aréopage d’experts qui, dans un remarquable exercice collectif de psittacisme crétin, nous dispense ses théories dans des chroniques à sens unique ; il faut, selon vous et vos confrères, toujours plus de flexibilité, toujours plus de dérégulation, toujours moins de devoir pour les plus riches ; il faut toujours moins d’aides sociales, toujours moins de services publics, toujours baisser le « coût du travail ».


Nous ne savons même plus compter nos morts dans les rue, mais lorsque vous assenez vos vos dithyrambes libérales les bandeaux d’infos indiquent les variations des cours du CAC 40 avec deux chiffres après la virgule. Ici nous ne parlons pas des morts, victimes de ce néoliberalisme financier. Ici c’est du sérieux, c’est la bourse, les marchés. Ici la précision est de mise.


Faites néanmoins attention, Monsieur Lechypre, vous pourriez un jour vous retrouver victime d’un cost killer qui trouvera votre salaire trop élevés en regard de vos chroniques tautologiques. Vous vous retrouverez alors au SMIC à rédiger les bandeaux d’information qui défilent…. Et puis tout compte fait, même pas, on fera faire ça à un travailleur détaché, parce que vous comprenez, Monsieur Lechypre, le SMIC est trop élevé.


Sachez, Monsieur Lechypre, que je gagne plus que le SMIC. Ecrire cette lettre c’est du travail et du temps, en d’autres termes de l’argent. Vous comprendrez donc que, pour en limiter le coût, cette lettre s’achève avant les formules de politesse d’usage. Par  Stéphane Marty

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31 décembre 2018 1 31 /12 /décembre /2018 10:16

Les médias en panique pour leur gouvernement

 

Les médias mainstream seraient bien inspirés de changer de cap. Leurs mensonges éhontés sur les chiffres des

manifestations, même s’ils se cachent derrière les chiffres officiels de la Police, ne font que stimuler un peu plus le dégagisme ambiant, mais aussi les idées complotistes. 

 

Ils deviennent ainsi malgré eux les artisans de la mobilisation et c’est tant mieux!

 

On aurait pu attendre d’eux qu’ils comparent les images des réseaux sociaux ou qu’ils dénoncent la minimisation des chiffres avec preuves à l’appui.

 

A Bordeaux nous étions au bas mot plus de 5000 le 29 décembre 2018, comment pourrions-nous être simplement 12000 sur toute la France ? Le ridicule des chiffres annoncés confirme une nouvelle fois la complicité dénoncée par la majorité des Français.

 

On aurait aussi pu espérer qu’ils informent sur le phénomène mondial que le mouvement des Gilets Jaunes a entraîné, plus de 22 pays sont touchés, n’est-ce pas une information formidable pour un journaliste ?

 

Mediapart n’échappe pas à la propagande sur le pseudo essoufflement.

On peut se demander encore une fois pourquoi Edwy Plenel, qui tweete allègrement pour fustiger les journalistes de gouvernement (c’est son expression), ne dénonce pas les dérives de ses confrères, notamment sur les chiffres et sur la répression politique et policière. 

 

Quand neuf milliardaires détiennent la majorité de l’information médiatique , la question de la démocratie se pose forcément et les éditorialistes ont beau tenter de clamer leur intégrité, ils ne sont pas simplement déconnectés, ils sont partisans et acteurs.

 

Les Gilets Jaunes ne s’y sont pas trompés en manifestant devant le siège de BFM, symbole de la manipulation de l’image, de l’information et des chiffres.

 

Au lendemain de l’acte VII, sur LCI, Jannick Halimi revendique son appartenance aux corps intermédiaire et s’indigne que sa profession puisse être mise en cause tandis que Dominique de Montvallon attribue la critique des médias aux radicaux extrémistes. Ces éditorialistes sont simplement incapables de se remettre en question et pour cause, ils pensaient être tout puissants et détenteurs de la raison unique.

 

Non seulement ils sont déconnectés, mais surtout ils sont en mission et plutôt très bien payés, ceci explique cela !

 

Nous avons affaire à une caste qui rassemble des hommes politiques, des journalistes de plateaux, de grands éditorialistes, des grands patrons, des financiers et tous ces consanguins aspirent à se protéger des petites gens afin de préserver jalousement leurs privilèges, quitte à être violents.  Par Citoyen Spartacus La suite ici

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24 décembre 2018 1 24 /12 /décembre /2018 18:26

Dans son dernier article, M.Plenel appelle à l'union des Gauches. On aurait aimé voir un Plenel aussi combatif au moment des perquisitions, lorsqu'on lui parlait de la montée d'un fascisme d'État et que la rédaction de Médiapart a hurlé encore plus fort que les "macronistes". Ensuite on va jouer au révolutionnaire sur les plateaux de TV, on lance des appels à la Gauche, MAIS QUELLE GAUCHE ?

 

Dans son dernier article, M.Plenel appelle à l'union des Gauches. On aurait aimé voir un Plenel aussi combatif au moment des perquisitions, lorsqu'on lui parlait de la montée d'un fascisme d'État et que la rédaction de Médiapart a hurlé encore plus fort que les "macronistes". Ensuite on va jouer au révolutionnaire sur les plateaux de TV, on lance des appels à la Gauche, MAIS QUELLE GAUCHE ?

M.Plenel considère que le mouvement des Gilets Jaunes profitent au RN, il reprend ainsi les éléments de langage du gouvernement relayés par tous les grands médias. Il ne doit pas se souvenir du résultat des européennes 2014.  C'est assez facile à comprendre, car Médiapart après avoir passé son temps à dénigrer Jean-Luc Mélenchon, ignorer le programme de France Insoumise et ainsi participer à l'élection du favori de toute la sphère médiatique , doit se trouver fort démunis d'un si piètre résultat, lui qui souhaitait éviter le chaos.

 

Pour rappel M.Plenel : 134 économistes issus de 17 pays qui signent une tribune pour afficher leur soutien au candidat de la France insoumise.

 

Dans leur texte, ces économistes dénoncent "les politiques de coupes dans les dépenses publiques, de démantèlement de l'État social et du droit du travail, menées sans relâche par les gouvernements précédents" et poursuivies, selon eux, par Emmanuel Macron et François Fillon. "Elles ne conduisent qu'à plonger le pays dans le cercle vicieux du chômage et de la précarité, terreau de la montée du FN", ajoutent-ils.


M.Plenel pourrait nous expliquer ce qu'il avait lu comme mesures dans le programme de Macron qui aurait été susceptibles de réduire les inégalités, réduire la précarité, éviter le démantèlement des services publics, favoriser l'aménagement du territoire, augmenter la démocratie participative, éviter une nouvelle casse du droit du travail donc de lutter contre la montée du FN.

Il est à noter que le FN représente le fonds de commerce de nombreux journalistes, ils en ont besoin pour se la jouer gauche bien pensante, donneurs de leçons, gardien du temple, dernier rempart contre la privation de nos libertés. Mais jamais ils ne s'attaqueront aux causes réelles de la montée du FN, c'est à dire le libéralisme et l'UE. Ils préfèrent lancer des pétitions et traiter de sectaire ou d'ignare toute personne qui émettrait un avis contraire.

Au delà de l’indignation, suscitée par cette attitude, se pose la question de « La lepénisation des esprits », et c’est précisément le rôle joué par la classe politique et les « intellectuels » dans la montée du Front national qu’il conviendrait d'expliquer ? Une tentative d’explication nous est fournie par Pierre Tevanian, Sylvie Tissot dans un ouvrage « La lepénisation des esprits », qui revient sur trente ans de dérive politique, médiatique, culturelle, qui ont abouti, à cette nouvelle présence du FN au second tour de la présidentielle. Mais M.Plenel comme une grande partie de la caste médiatique détient la vérité, il n'a par conséquent aucune responsabilité et on devrait le remercier pour son formidable travail d'information en toute indépendance et  sans aucun partis pris.

Par alberteins la suite sur blog Médiapart

 

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25 octobre 2018 4 25 /10 /octobre /2018 10:59

Régis de Castelnau réagit aux refus du gouvernement d'accréditer RT France à l'Elysée. Pour l'avocat au barreau de Paris, «c'est une atteinte à la liberté d'expression, à la liberté d'information et c'est [donc] une discrimination». Entretien.

Pour RT France, le 23 octobre, Régis de Castelnau analyse avec ses yeux d'avocat l'attitude du gouvernement vis-à-vis de ce média, et, en particulier, les récents propos de son porte-parole Benjamin Griveaux. Ce dernier a assumé le 22 octobre, lors d'un entretien à PureMédias, le fait de refuser d'accréditer en salle de presse de l'Elysée RT France et Sputnik, ne les considérant pas comme des organes de presse mais comme«de la propagande financée par un Etat étranger».

Régis de Castelnau estime que le pouvoir, par l'intermédiaire de Benjamin Griveaux et Emmanuel Macron, «discrimine les journalistes en fonction de la nationalité de l'entreprise à laquelle ils appartiennent [...] c'est ce qui s'appelle en droit pénal français, une discrimination». L'avocat au barreau de Paris prend appui sur les articles 225-1 et 225-2 du code pénal. «C'est assez grave de voir cela», ajoute-t-il. La suite sur RT France

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24 octobre 2018 3 24 /10 /octobre /2018 18:01

Edwy Plenel,


Où sont passées vos valeurs ? Où sont vos indignations, vos protestations, vos combats ? Il s'est passé, il y a cinq jours, un fait grave dans une démocratie républicaine et vous n'en dites rien ! Vous vous taisez !
Les faits les voici  : un mouvement politique d'opposition, légal, représenté à l'assemblée nationale a été l'objet, de bon matin, de QUINZE perquisitions simultanées ! Tous ses ordinateurs saisis, tous ses documents, fichiers aux mains de la police. JAMAIS, dans toute l'histoire de la république un parti politique n'avait été victime d'une opération d'une telle ampleur ! JAMAIS ! C'est totalement inédit et vous ne dites rien ! Ni indignation, ni protestation, pas même un étonnement !

 


Nous sommes, vous et moi, de la même génération. Imaginez-vous qu'une opération pareille ait pu se dérouler du temps de de Gaulle , de Pompidou, de Giscard - par exemple au Parti Communiste ou au PS - sans qu'immédiatement tout ce que ce pays compte de démocrates sincères, de progressistes - et vous le premier !- ne se lève vent debout ? Mais non ! de telles choses n'étaient même pas envisageables à cette époque, aussi "fachos" que ces pouvoirs nous semblaient alors !  Aujourd'hui, une limite a été franchie. Toutes les données, documents, listes d'adhérents, de sympathisants, de donateurs, jusqu'au documents privés les plus intimes sont dépouillés, scrutés, analysés par la police. Toute la vie d'un mouvement politique d'opposition est en possession du pouvoir. Jamais on avait vu ça, jamais ! Et pour quel crime gravissime, pour quel menace pour la république une telle mesure aussi exceptionnelle est elle prise ? Pour d'hypothétiques "irrégularités financières", pour de supposées "surfacturations"...sur un compte de campagne pourtant validé par une commission !  

 


Et vous, monsieur Plenel, vous ne dites rien. Rien ne vous choque ? Un mouvement politique d'opposition est traité comme un gang du grand banditisme, comme une organisation terroriste pour un simple soupçon de surfacturations et vous, lanceur d'alerte intransigeant, démocrate sourcilleux, vous ne levez pas même un sourcil !

 


Vous vous taisez mais vous laissez écrire vos collaborateurs, ce qui vous engage. Or, qu'écrivent vos collaborateurs ? Soulignent-il seulement le caractère inédit, totalement disproportionné de cette opération ? A peine. Tout juste concède-t-on que les liens entre le parquet et le pouvoir posent un problème qu'il faudrait résoudre un jour. Point. Pour le reste tout est à charge contre ... le perquisiteur ? Non. Contre le perquisitionné ! Le scandale, ce n'est pas l'abus manifeste et totalement disproportionné d'un pouvoir, même agissant légalement, le scandale, le vrai, le seul, c'est les hurlements de Mélenchon, c'est un doigt qui s'agite, une main qui se pose sur un substitut, des expressions républicaines trop antiques, trop hugoliennes pour être comprises par les ignorants de notre époque. Le scandale c'est la colère d'un homme et ses excès, sans que l'on se donne même la peine d' interroger les raisons, la source et peut-être la légitimité de cette colère. Voilà où en est arrivé Médiapart en l'an 2 de l'ère Macron. En attendant, monsieur Arfi "enquête". On en a vu les premiers résultats...
Tout ceci est grave, monsieur Plenel. Grave pour la démocratie, grave pour médiapart, grave pour vous. Vous pouvez ne pas aimer un homme politique, vous pouvez ne pas être en accord avec l'orientation politique de son mouvement, mais cette hostilité ne peut pas vous faire oublier votre devoir. Or le devoir le plus élémentaire d'un homme libre, d'un démocrate, d'un journaliste citoyen aurait été de protester contre l'absurde disproportion d'une opération qu'on ne devrait même pas croire possible dans une démocratie. La haine, la détestation d'un homme a-t-elle rendu Médiapart aveugle ? Aveugle  au point de voir la poutre là où est la paille et la paille là où est la poutre ? Aveugle au point d'en oublier ses principes, ses valeurs fondamentales, au point de se renier soi-même ?


Monsieur Plenel, vous ressaisirez vous ?

Le blog de ermler

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21 octobre 2018 7 21 /10 /octobre /2018 16:20

Vous avez vu comme tous, l'emballement médiatique à charge contre Jean-Luc Mélenchon.

Il est intéressant d'écouter un peu les autres, ceux qu'on a passé à petites doses... Et probablement pas "repasser"...

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