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  • : Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.
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Qui a tué nos villages ?

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 13:43

 

 

Ceux qui paient :

 

L'austérité pèse davantage sur les ménages Grecs que Portugais ou Irlandais

 

Au lendemain du vote d'une nouvelle cure d'austérité en Grèce, voici l'état des lieux du coût pour les ménages des différents programmes de rigueur annoncés dans nombre de pays de la zone euro depuis près de deux ans.

Ces plans se traduisent par des hausses d'impôts, des créations de taxes diverses -solidarité, revenus élevés, énergie, signes extérieurs de richesses etc- des suppressions de prestations sociales ou encore des baisses de salaires et des licenciements...

Objectif: assainir des finances publiques exsangues et parvenir à l'équilibre budgétaire d'ici 2015 pour les moins optimistes.

C'est en Grèce que la note est la plus salée pour les foyers, davantage même que dans les deux autres pays, l'Irlande et le Portugal, ayant obtenu comme elle l'aide de l'Union européenne et du Fonds monétaire international.

Les chiffres ci-dessous sont susceptibles d'être révisés à la hausse du fait de la persistance de la crise de la dette.

-Grèce:

Ménages: 4.356.600

Revenu brut annuel moyen par foyer: 41.725 euros

Ce sont les Grecs qui vont payer le plus lourd tribut.

En 2010, Athènes a dû réaliser un premier plan d'économies de 12,2 milliards. Pour les ménages, cela a représenté une facture de 2.800 euros par foyer, soit 6,8% de son revenu brut.

l faut ensuite ajouter 7.700 euros par ménage, soit 18,5% du revenu par foyer, dans le cadre du projet de loi pluri-annuel 2010-2015, visant à réaliser 33,6 milliards d'économies supplémentaires.

Portugal, Espagne, Irlande, Italie, France, Allemagne, lire l’ensemble sur Google 



Rappel :

Les grandes dates de la crise de la zone euro 2009-2011

Une chronologie proposée par l'AFP des moments clé de la crise de la dette européenne.

Voici un rappel des grandes dates depuis fin 2009 de la crise de la dette en zone euro, au menu d'un sommet des dirigeants européens dimanche à Bruxelles:

2009
- déc : GRECE: L'UE tire la sonnette d'alarme sur l'état des finances publiques grecques, deux mois après une première révision à la hausse du déficit du pays, à 12,7% du PIB contre 6% initialement prévu. Les agences de notations baissent leur note sur la capacité d'Athènes à rembourser ses dettes.

2010
- 29 janvier : ESPAGNE: Adoption d'un plan d'austérité visant à économiser 50 milliards d'euros.
- 3 février : La GRECE dont la dette s'élève à 350 milliards d'euros (plus de 150% du PIB) est placée sous surveillance.
- 2 mai : GRECE: L'UE et le FMI accordent un plan de prêts de 110 milliards d'euros à Athènes qui adopte un plan d'austérité. Le 5, trois morts lors de manifestations.
- 10 mai : UE: Adoption du Fonds européen de stabilité financière (FESF), pour venir en aide si nécessaire aux pays de la zone euro. Lire la suite sur La Tribune

 

 

Ceux qui profitent :


Banques européennes : seules les rémunérations des patrons ne connaissent pas la crise

La rémunération totale des dirigeants de grandes banques a progressé de 12,5% en 2010, selon AlphaValue, alors que le secteur bancaire a perdu 11,5 % de sa valeur en Bourse. Découvrez les pays d'Europe où elles sont les plus élevées et ceux où elles ont le plus augmenté. Lire la suite sur La Tribune

 

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 13:42

 

 

Au terme de discussions inefficaces, Madame Merkel impose ses vues étriquées aux Européens. La politique d’austérité permanente sera bientôt une obligation supplémentaire du Traité de Lisbonne. Une combinaison comptable est proposée pour recapitaliser les banques d’une lourdeur qui dit d’avance sa vocation purement déclamatoire. Une fois de plus est confirmée l’inacceptable indépendance de la Banque Centrale Européenne. Et pour finir, un poste inutile de plus est créé, celui de Président de l’Euro groupe qui existe pourtant déjà de façon informelle.

 

Ce sommet a été dominé par les préoccupations électorales du gouvernement allemand. Il ne répond pas à l’intérêt général des Européens. Il laisse l’Union européenne dans le danger de l’implosion. Communiqué de presse de J-L Mélenchon du 23/10/2011

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 13:39

 

 

Le policier avait percuté, en septembre 2010, une voiture qui avait fauché un piéton. Après enquête, Eric de Montgolfier l’a renvoyé en correctionnelle

 

Le procureur de la République, Eric de Montgolfier, ne va pas lâcher la police municipale de Nice.

 

Il vient de décider, après une enquête qu’il a menée en personne, de poursuivre pour blessures involontaires le policier municipal qui, le 18 septembre 2010, avait provoqué un accident du côté de Nice-Nord.

 

Alors qu’il circulait sur les voies du tram avec gyrophare et deux-tons pour se rendre sur les lieux de l’agression de deux chauffeurs de bus, le policier avait percuté une Twingo, qui était elle-même aller faucher un piéton, blessé à la cheville.

 

Eric de Montgolfier avait rapidement repris l’enquête au service de police de proximité qui en avait initialement la charge. Les policiers municipaux ont-ils fauté ? « J’essaie d’y voir plus clair », avait répondu le procureur dans nos colonnes [notre édition du 21 septembre 2010]. Avant d’ajouter : « Je suis circonspect car il y avait déjà un équipage de la police municipale sur les lieux des agressions. Alors je veux bien qu’on se précipite pour sauver des vies mais pas au prix d’en risquer d’autres ! » Par ailleurs, Eric de Montgolfier sourcillait sur le fait que l’accident soit survenu sur les rails du tram : « Tout le monde les emprunte, mais ce n’est pas à bon droit », avait-il déclaré.

 

Il semblerait que le procureur ait trouvé suffisamment de raisons pour poursuivre le policier municipal. Une piste est avancée sur le blog du syndicat national des policiers municipaux, où il est évoqué le reproche fait par le procureur à propos, selon lui, du fait que « la police municipale a pris l’habitude d’intervenir sans instruction d’un officier de police judiciaire, ce qu’elle n’a légalement pas le droit de faire. » Lire la suite sur Nice Matin 

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 13:38

 

"Mère de 56 ans, qui vit avec deux de ses enfants et ses deux petits-enfants de 7 et 3 ans. Les enfants sont au chômage et sans prestation. La mère perçoit une aide de 426 euros qui prendra fin le 24 novembre 2011. Leur loyer est de 276 euros. Dossier 125."Quelques lignes pour résumer la détresse d'une famille. Un numéro de référence pour demanderde l'aide.

A Valence, l'association Nuestra señora de los desemparados a lancé cette année un nouveau programme de lutte contre la misère : "Parrainez une famille". Sur son site Internet, des dizaines de "dossiers" se succèdent. Un numéro de compte en banque invite les visiteurs à faire un don. Et quelques phrases détaillent des situations de plus ou moins grande détresse.

Comme cette "mère divorcée avec quatre enfants de 16, 11, 4 et 3 ans, qui travaille comme femme de ménage en entreprise pour un salaire de 434 euros et paie un loyer de 410 euros."Ce jeune étudiant de 25 ans, coupés de ses parents, qui gagne 250 euros en faisant le ménage chez des particuliers, mais dont la moitié de la paie part dans son loyer. Cette femme de 74 ans, touchant 340 euros de retraite et vivant avec son fils de 50 ans, malade, qui demande simplement qu'on lui répare son lave-linge. Ou encore cette famille avec un enfant, dont l'appartement a été saisi par la banque, le mari a épuisé ses droits au chômage et touche une aide de 426 euros. Son épouse, femme de ménage en arrêt maladie, n'a pas d'indemnités.

L'Espagne ne voit pas le bout du tunnel. La crise s'allongeant, le nombre de chômeurs en fin de droit ne cessent d'augmenter: ils seraient près de deux millions sur les 4,8 millions de chômeurs espagnols (21 % de la population active) à ne percevoir aucune prestation. Près d'1,4 million de foyers compteraient tous leurs membres au chômage. Et selon les associations de droit au logement, 300 000 familles ont été expulsées de chez elles par les banques parce qu'elles ne payaient plus leur crédit depuis trois ans. Lire la suite sur Le Monde 



 

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 13:36

 

Résoudre la crise grecque, c’est aussi éviter que la troisième économie de la zone euro plonge à son tour. Entre commedia dell’arte politique et déprime des entrepreneurs, l’heure est grave.

 

Cino Raffa travaille à grands coups de fourchette son risotto aux asperges dans une bonne table de Milan. Avocat d’affaires, il fait partie des 30.000 contribuables qui gagnent plus de 200.000 euros par an et ne fraudent pas le fisc. "J’appartiens au club très fermé des gens honnêtes qui paient 60% d’impôts sur leurs revenus. Je ne roule pas en Ferrari mais en Fiat et, pour la plupart de mes concitoyens, je suis un crétin", s’emporte-t-il. Il aurait bien aimé s’offrir une publicité dans les journaux et fustiger la classe politique comme Diego Della Valle, président de Tod’s, le 1er octobre dernier. Cette caste qui a conduit le pays "au désastre et nuit à la réputation de l’Italie", accusait dans sa diatribe le roi des chaussures à picots. "Il est devenu le porte-parole de ceux qui, comme moi, ne font plus confiance aux politiciens. Il y a vingt ans, l’Italie comptait sur l’échiquier du monde. Aujourd’hui, nous ne sommes plus rien", poursuit Cino.


Les Italiens sont déprimés. Le pays s’enfonce dans la crise et ses acteurs interprètent une commedia dell’arte sans pareille. Emma Marcegaglia, la patronne des patrons, a appelé Silvio Berlusconi, le chantre du parti-entreprise vainqueur de trois élections, à "rentrer à la maison". Samedi dernier à Rome les banderoles de certains jeunes Indignés invitaient à lancer une chaussure à un Silvio grimaçant, avec le soutien… du gouverneur de la Banque d’Italie, Mario Draghi, attendu à Francfort le 1er novembre pour remplacer Jean-Claude Trichet à la tête de la Banque centrale européenne. Les frasques berlusconiennes ont eu raison des derniers appuis au président du Conseil, le patronat et l’église.

"On peut s’en sortir avec un nouveau gouvernement" Lire la suite sur le JDD



 

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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 13:08

 

 

« Je suis stupéfait par votre article de ce jour intitulé « La Chambre régionale des Comptes épingle les Bompard ». En effet, il ne reflète nullement la réalité du rapport publié par la Chambre Régionale des Comptes. Les passages que vous en extrayez, souvent hors de leur contexte, concerne moins de 5% de l’ensemble de ce rapport. «Curieusement », vous taisez les 95% autres et notamment les nombreuses félicitations de la CRC pour la gestion de la ville d’Orange.

Sur les points que vous citez, ma réponse est très sereine et très claire. L’ensemble des faits dont vous parlez sont totalement légaux. Je comprends que cela dérange mes opposants politiques mais c’est ainsi.

Permettez-moi d’expliquer à vos lecteurs de quoi il retourne. Comme beaucoup de maires de France, je perçois une indemnité de frais de représentation. C’est légal et le conseil municipal l’a votée à de nombreuses reprises. Ces frais doivent me servir à payer un certain nombre de réceptions ou de frais divers touchant à mon rôle de maire. La Chambre reconnaît à ce sujet que « la jurisprudence administrative et la doctrine donnent peu de précisions sur ce type de frais« . En d’autres termes, la Chambre ne sait pas exactement ce qu’un maire a le droit de faire ou pas avec cette indemnité car la loi ne le dit pas. Elle ne dit même pas que l’élu est dans l’obligation de garder ses factures relatives à ces frais !

Afin d’être le plus transparent possible, j’ai transmis à la Chambre l’ensemble de mes factures personnelles pour la période donnée. A charge pour elle d’examiner celles qu’elle souhaitait retenir ou pas.

J’ai découvert avec beaucoup de surprise que la Chambre ne dit pas un mot des factures qu’elle a retenues mais s’étale longuement sur celles qu’elle ne retient pas. Le procédé m’étonne mais, en tout état de cause, je suis dans la légalité et d’ailleurs la Chambre ne dit pas le contraire ! Aucune facture n’a jamais été payée par la commune ! Tout est sorti de ma poche ! Le rapport de la CRC ne dit pas autre chose, d’ailleurs. Lire la suite sur Ville d’Orange




Ligne budgétaire 6536 - Frais de représentation du Maire

Les frais de représentation du Maire peuvent donner lieu, alors même que son volume relatif est faible, à des développements disproportionnés. Aussi, la maitrise correcte des éléments constituant ou ne constituant pas des frais de représentation du maire est capitale pour circonscrire le débat à l’essentiel.

Aspects juridiques
L’article L.2123-19 du CGCT précise que le conseil municipal peut voter, sur les ressources ordinaires, des indemnités au maire pour frais de représentation.

Une réponse ministérielle (JO AN 18/07/2006 p. 7524 Q. n° 9357) rappelle le cadre de cette indemnité. Afin de compenser les sujétions et les responsabilités résultant de leur charge publique, les maires bénéficient d'un certain nombre de garanties et d'indemnisations, aux nombres desquelles le législateur a inscrit, outre les indemnités pour l'exercice effectif de leurs fonctions, des indemnités pour frais de représentation. Par délibération, le conseil municipal peut accorder cette indemnité au maire, et à lui seul, afin de couvrir les dépenses engagées par celui-ci à l'occasion de l'exercice de ses fonctions et dans l'intérêt des affaires de la commune. Ainsi en est-il notamment des dépenses supportées personnellement par le premier magistrat municipal en raison des réceptions et manifestations qu'il organise ou auxquelles il participe dans ce cadre. Le montant de ces dépenses peut donc varier selon les collectivités. À plusieurs occasions, la jurisprudence a précisé la portée de ces dispositions. Ainsi, ces indemnités ne correspondent pas à un droit, mais à une simple possibilité. Les conseils municipaux n'ont pas, en effet, l'obligation de voter de telles indemnités, mais seulement la faculté, si les ressources ordinaires de la commune le permettent (CE 16 avril 1937, RICHARD). Elles peuvent, par ailleurs, être allouées en raison d'une circonstance exceptionnelle ou prédéterminée, ou prendre la forme d'une indemnité fixe et annuelle qui ne doit toutefois pas excéder les frais auxquelles elles correspondent, sous peine de constituer un traitement déguisé (CE 17 mars 1939, Association de défense des contribuables de Dijon). Tel serait le cas d'une indemnité attribuée en l'absence de toute justification des dépenses auxquelles elle a été destinée ou justifiée comme étant une rémunération du temps que le maire consacre aux affaires municipales (CE 20 février 1942, Ligue des contribuables de Sevran). Compte tenu du contrôle susceptible d'être exercé par le juge administratif et le juge des comptes, il est conseillé aux maires concernés de conserver par devers eux toute pièce justificative des dépenses qui ont fondé le bénéfice de l'indemnité dite de représentation
Ces indemnités s'analysant comme des allocations destinées a couvrir des frais inhérents a la fonction de maire, elles ne sont pas imposables (JOAN, 10 décembre 1990, n° 33549).

Aspects comptables

Les dépenses relatives aux indemnités de représentation sont imputés au compte 6536. Pour justifier l’intérêt public de la dépense, il convient de conserver les factures accompagnées d’un état des noms et fonction des convives. La CRC de Guadeloupe-Guyane-Martinique (rapp. obs. déf. 3 juil. 2006) rappelle au sujet de dépenses de vêtements que, « même comprises dans le cadre du forfait, les dépenses de représentation ne peuvent couvrir que des dépenses liées strictement et sans équivoque à l’exercice des fonctions du maire et exposées dans l’intérêt de la commune ».

Par ailleurs, ne doivent pas être imputées sur le compte 6536 les dépenses afférentes à un mandat spécial octroyé par le Conseil Municipal au Maire (Art. L. 2123-18 CGCT). De telles dépenses doivent s’imputer sur le compte 6532 – Frais de mission. Source Finances communales 

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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 08:12

Un quart des locataires du parc privé, 28 % des ménages modestes, plus de la moitié des immigrés d’Afrique Sub-saharienne, vivent dans des logements de mauvaise qualité en France.


Les logements inconfortables

Sur le long terme, les conditions de logement s’améliorent. Mais cette amélioration n’est pas la même pour tous. Les jeunes générations qui ont emménagé dans la période de flambée des prix ont dû revoir leurs aspirations à la baisse vis-à-vis de leurs aînés : 28 % des moins de 30 ans vivent dans un logement inconfortable*, le double de la moyenne nationale (14 %). Ils sont victimes d’un effet de ciseau, avec une pression sur les revenus d’un côté et la hausse du coût du logement de l’autre, ce qui se répercute sur leurs conditions de vie. Les immigrés combinent de bas revenus et des familles plus nombreuses en moyenne : ceux qui sont originaires d’Afrique Sub-saharienne sont plus de 50 % à vivre dans un logement inconfortable. Une partie subit le sort des "marchands de sommeil" et doit payer des loyers élevés pour des logements insalubres.

 

D’une façon générale, le logement inconfortable est le lot d’une partie beaucoup plus importante des catégories modestes (28 % sont dans ce cas) et des ouvriers (20 %), dont les revenus sont insuffisants pour accéder au confort "normal". Enfin, l’écart est considérable entre les propriétaires (7 %) et les locataires du secteur privé (25 %) ainsi qu’entre ceux qui occupent une maison individuelle (10 %) et ceux qui vivent en appartement (20 %). La suite sur l’Observatoire des Inégalités



 

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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 08:11

 

 

Les relations franco-allemandes vont-elles connaître une nouvelle période de tensions, à l'approche du sommet européen du 23 octobre ? Selon le Spiegel, la France veut vendre à la Grèce des frégates et proposerait au pays surendetté un tarif préférentiel et un délai de paiement.

Il s'agit de deux à quatre frégates furtives du groupe d'armement naval DCNS qui seraient vendues avec une remise de 100 millions d'euros si Athènes décide de les garder au bout de cinq ans. Dans le cas contraire, la Grèce devrait les rendre à la marine française.

Les concurrents allemands du constructeur français, qui ont tenté pendant des années de remporter ce contrat, critiquent cet accord. Dans un courrier au gouvernement allemand, un dirigeant du groupe ThyssenKrupp déplore que l'achat des frégates soit en partie financé par les contribuables allemands, car, selon lui, la Grèce, dépendante de l'aide du FMI et de l'UE, pourrait devoir restructurer sa dette.

Un abandon de certaines créances grecques semble de plus en plus probable. Si cela intervient et que la Grèce est sauvée par des fonds de secours européens, le scénario de Thyssen se réaliserait. Les contribuables allemands garantiraient une part des dépenses du gouvernement grec et, ainsi, paieraient pour une partie de l'achat des frégates. Lire la suite sur Le Monde 







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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 08:09

 

 

La FAO publie un rapport alarmant sur l'appropriation de terres agricoles dans les pays du Sud au moment où la communauté internationale finalise des directives volontaires sur les droits des exploitants pour encadrer ces pratiques.

 

L'appropriation de terres agricoles de pays du Sud par des investisseurs publics ou privés s'accélère et inquiète le groupe d'experts de la FAO sur la sécurité alimentaire dans une nouvelle étude. Ce rapport daté de juillet dernier a été rendu public à l'occasion de la session annuelle du Comité sur la sécurité alimentaire mondiale (CSA) qui se clôt samedi 22 octobre à Rome, après une semaine de débats.


Le phénomène d'accaparement des terres n'est pas nouveau. Des investisseurs, issus de pays dépendants des importations alimentaires et cherchant à externaliser et sécuriser leur production alimentaire nationale, achètent des terres agricoles dans d'autres pays. Les sociétés multinationales, les agriculteurs, l'agro-industrie, les institutions financières figurent parmi ces investisseurs internationaux. Les États du Golfe, de Chine, de Libye, d'Inde et de Corée du Sud font partie des principaux acheteurs actuels aux côtés des Occidentaux dont l'Europe.

 

''Ruée vers les terres''

Au cours des cinq dernières années, ''de 50 à 80 millions d'hectares de terres agricoles dans les pays en développement ont ainsi fait l'objet de négociations avec les investisseurs internationaux cherchant à acheter ou à louer ces terres. Les deux tiers d'entre eux en Afrique sub-saharienne'', précise le groupe d'experts. L'ONG Oxfam, chiffre elle, à 227 millions le nombre d'hectares accaparés depuis 2001 ! ''Parallèlement, dans ces mêmes pays, près d‘un milliard de personnes manquent de nourriture et un autre milliard souffre de formes diverses de malnutrition, et ce malgré une production alimentaire mondiale suffisante'', souligne la FAO. D'autant que la hausse des prix records alimentaires, depuis fin 2010, est venue aggraver la crise dans la Corne de l'Afrique où la famine a désormais été officiellement déclarée dans le sud de la Somalie et menace deux régions du Soudan… L'accaparement des terres agricoles est un autre facteur empirant cette situation de famine qui devrait durer jusqu'à fin 2011. L'achat de terres, dans des pays où généralement règne l'insécurité alimentaire, pour externaliser la production alimentaire ''risque encore de s'intensifier à l'avenir'', préviennent les experts. ''C'est un sujet de préoccupation croissante car il aggrave un problème historique lié à la répartition des terres dans de nombreux pays", indiquent-ils. Lire la suite sur Actu-Environnement

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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 08:07

La fouille à nu systématique des détenus, interdite depuis 2009, reste une pratique habituelle dans l'Hexagone. La France a ainsi été condamnée à trois reprises par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), qui considère qu'il s'agit d'un "traitement dégradant". Pourtant, s'alarme l'Observatoire international des prisons (OIP), cette procédure perdure.

Personne ne conteste à l'administration pénitentiaire le droit de fouiller un détenu, même à nu, ou sa cellule - c'est même son devoir, et la prise en otage pendant une dizaine d'heures d'un médecin par un détenu armé d'un poinçon, mardi 18 octobre, n'a pu que le souligner. Ne sont en cause que les fouilles à nu systématiques et humiliantes, notamment après chaque visite et parloir.

Les détenus doivent se déshabiller devant un ou plusieurs surveillants, souvent dans des locaux qui ne sont pas fermés, ouvrir la bouche, soulever la langue, retirer éventuellement leurs prothèses, lever les bras, montrer la plante des pieds, écarter les jambes, pour les femmes soulever leurs seins pendant qu'on fouille leurs vêtements, en essuyant parfois de lourdes plaisanteries sur tel ou tel détail de leur anatomie.

Depuis une circulaire d'avril, il n'est théoriquement plus demandé au détenu de se pencher en avant et de tousser pendant qu'on lui vérifie l'anus. Lire la suite sur Le Monde

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 compteur

Campagne 2017

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