Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

  • : Le blog de republicainedoncdegauche.over-blog.com
  • : Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.
  • Contact

Qui a tué nos villages ?

Recherche

12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 08:14

 

Une décision qui risque d'aggraver la crise dans la zone euro. Un second vote pourrait être organisé.

 

Les députés slovaques ont rejeté mardi 11 octobre le renforcement du fonds de secours financier de la zone euro (FESF), une décision qui risque d'aggraver la crise de la dette dans l'Union monétaire, mais un second vote pourrait être organisé avec le soutien de l'opposition de gauche.

 

Sur l'ensemble des 124 députés présents, 55 élus ont voté pour, 9 contre et 60 n'ont pas voté.

 

Chute du gouvernement

 

Le résultat du vote peut conduire logiquement à la chute du gouvernement de centre-droite d'Iveta Radicova, du parti SDKU-DS, qui l'avait associé à une motion de confiance pour son cabinet.

 

L'un des partis de la coalition quadripartite au pouvoir depuis juillet 2010, les libéraux du SaS, a ainsi accompli sa menace de torpiller le renforcement du FESF, outil destiné à venir en aide aux pays en difficultés financières, dont la Grèce lourdement endettée.

 

Aussitôt après le vote, le parti social-démocrate Smer-SD de l'ex-Premier ministre Robert Fico s'est dit prêt à le soutenir, en échange d'importantes concessions de la part de la coalition.

 

Pourparlers Lire la suite sur NouvelObs 

 

Partager cet article
Repost0
12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 08:12

A l'attention de Madame Martine Aubry
et de Monsieur François Hollande

 

Chère Martine, cher François,

Je voudrais en premier lieu féliciter chacun d'entre vous pour sa qualification au second tour des Primaires citoyennes. Dans cette campagne loyale et cordiale, j'ai défendu des solutions nouvelles destinées à répondre par des propositions concrètes, réalisables et efficaces à l'extrême gravité de la crise financière, économique, sociale et morale qui a commencé à ravager tous les pays européens, dont la France. Je me suis attaché à dégager des perspectives d'actions nouvelles auprès de ceux qui se sentent à juste titre écrasés par l'économie et oubliés par la politique.

Cette lettre a pour objectif d'éclairer avant dimanche l'opinion finale des 450.000 Françaises et Français qui m'ont fait l'honneur de leur confiance. Ces femmes et ces hommes sont libres et feront leur choix en conscience. Mais je tiens à ce qu'ils fassent ce choix important, en toute connaissance de cause. C'est cela, la VIème République en actes.

1 - La première des questions que je souhaite vous poser concerne les conditions précises et concrètes dans lesquelles vous entendrez reprendre le contrôle politique du système financier qui soumet aujourd'hui l'économie réelle et les entreprises à ses exigences indues, tout comme il le fait des gouvernements et des contribuables.

J'ai rappelé à maintes reprises que les Français refuseraient à bon droit -particulièrement ceux qui n'ont que leur travail pour vivre- de payer les conséquences des graves fautes commises par le système financier, dans lesquelles ils n'ont aucune espèce de responsabilité. Mettre à contribution par l'impôt les classes moyennes et populaires pour secourir les banques, leurs filiales, comme tel est d'ores et déjà le cas dans les projets de renflouement de la banque privée Dexia, serait une faute morale et politique, contre laquelle la gauche aura l'obligation de nous prémunir.

Ceci implique des mesures de mise sous tutelle publique des banques, sans frais pour les contribuables, conduisant à faire entrer des représentants de l'Etat ainsi que des usagers du crédit, avec droit de veto, dans les conseils d'administration des banques.

En plus des mesures de séparation des activités de collecte des dépôts et celles d'affaires, il paraît logique et juste d'utiliser les bénéfices des banques profitables pour renflouer les banques en difficulté par des mesures de solidarité interbancaire, mesures qui éviteront aux Français de payer les futurs plans de renflouement des banques fragilisées.

De surcroît, il sera nécessaire d'interdire par la loi la spéculation dans l'activité bancaire avec l'épargne des Français et d'édicter une procédure pénale sévère réprimant l'évasion fiscale afin d'obtenir le rapatriement des avoirs actuellement placés dans les paradis fiscaux tout en faisant fermer les filiales des banques dans ces territoires.

Je veux rappeler avec force que la dette publique accumulée au cours des derniers mois est le prix direct et indirect du secours accordé par les Etats de l'Union Européenne au système financier, embarqué dans une course à la spéculation.

Un Président de la République issu de nos rangs devra s'engager solennellement devant les Français à mettre à contribution le système financier et bancaire européen et national par une taxation européenne et nationale sur les transactions financières afin de solder le poids de la dette publique contractée pendant la crise, évaluée à la somme de 450 milliards d'euros.

Ces mesures, dont beaucoup de Français approuvent la nécessité comme la sévérité, sont un préalable à tout redressement de notre économie et, a fortiori, à toute application du projet socialiste.

C'est à ce prix que nous pourrons reconquérir les marges de manœuvre dont nous avons tant besoin pour reconstruire la France. Ces choix devront s'articuler avec une réforme nécessaire des statuts de la Banque Centrale Européenne, afin de lui permettre de racheter la dette des Etats, ce qui lui est encore interdit à ce jour.

2 - C'est ce même objectif que poursuit le protectionnisme européen, social et écologique, que j'ai, avec les soutiens de nombreux économistes et philosophes de renom, défendu dans cette campagne.

Ce protectionnisme européen n'est rien d'autre que la demande de remise en ordre d'une économie internationale affranchie de toute règle : règle sociale, règle environnementale, règle sanitaire, règle économique et, il faut le rappeler, règle humanitaire. Le « juste échange », contenu dans le projet socialiste, ne saurait suffire car il consiste à faire croire en une régulation multilatérale négociée, que l'OMC n'a jamais été capable d'imaginer ni d'appliquer en 20 ans. Il reviendrait à demander l'autorisation à nos concurrents mondiaux dans la guerre économique de pratiquer le protectionnisme, ce que nous n'obtiendrions jamais. Ce serait là pécher par naïveté, car ces négociations auraient dû commencer il y a 20 ans, et n'ont jamais eu lieu. Aujourd'hui, l'urgence exige que nous prenions des mesures au plan européen et national.

Dans l'arsenal protectionniste à créer, il serait utile que les prises de contrôle de nos entreprises à forte valeur technologique par des capitaux extra-européens soient soumises à autorisation publique, que des mesures de sanction économique ciblées soient codifiées contre les entreprises transnationales ayant délocalisé leurs productions au détriment de nos territoires et de nos populations, et que les marques appartenant à ces entreprises puissent faire l'objet de mesures d'expropriation publique en cas de comportements déloyaux aggravés. Goodyear, Lejaby, et l'Eléphant, autant d'exemples du comportement inacceptable de certaines firmes multinationales ; autant de symboles de cette désindustrialisation de la France que la gauche doit désormais combattre résolument.

Je souhaiterais donc connaître quelles mesures précises et concrètes vous envisagez de prendre pour protéger notre industrie, nos savoirs-faire, nos emplois, à l'abri desquelles nous pourrons réindustrialiser le pays et financer la révolution industrielle, technologique et écologique.

Vous le savez, pour appliquer ces mesures, pour retrouver aussi la confiance des Français, la politique doit redevenir plus forte que l'économie et que la finance.

3 - Des dizaines de milliers de Français que j'ai rencontrés, comme vous, ont perdu espoir dans l'action publique. Pour leur éviter l'errement du vote extrémiste, les amener dans notre rassemblement populaire issu des primaires, il nous faut, ensemble, rendre à la politique force et respectabilité. C'est ce que je défends depuis 12 ans avec le projet de VIème République.

L'un comme l'autre, vous avez, dans le passé, soit renoncé, soit refusé d'engager notre parti que vous dirigiez dans ce projet de renaissance de la démocratie française que j'ai appelé la VIème République, projet dont l'essentiel consisterait dans :

- l'augmentation des pouvoirs de contrôle du Parlement par des commissions d'enquête parlementaires libres et par le contrôle parlementaire des nominations aux postes clés dans l'administration ;

- la fin de l'impunité présidentielle s'agissant des actes sans rapport avec sa fonction ;

- la protection de l'indépendance de la justice par la naissance d'un Procureur général indépendant chargé des poursuites dans les cas sensibles ;

- le renforcement des moyens de lutte contre la corruption en limitant notamment la portée du secret défense ;

- la transformation du Conseil constitutionnel en une véritable Cour constitutionnelle indépendante ;

- l'instauration du mandat parlementaire unique ;

- le référendum d'initiative populaire, y compris abrogatif et révocatoire des élus afin d'organiser la responsabilité politique de ceux-ci ;

- le vote aux élections locales des personnes de nationalité étrangère présentes de façon régulière sur notre territoire depuis 5 ans ;

- la libération des données publiques dans les collectivités locales et dans l'Etat (Open Data).

Ce programme que je vous soumets est ambitieux mais parfaitement réaliste et réalisable. Il ne coûterait pas un euro aux Français ; mieux, il générerait des ressources financières nouvelles et permettrait un essor industriel et productif.

Sans lui, j'en suis convaincu, aucune victoire de la gauche face à Nicolas Sarkozy, au printemps prochain, n'est envisageable. Pire, c'est Nicolas Sarkozy, lui-même qui, si nous n'avons pas le courage de l'assumer, le proposerait alors aux Français, dans une ultime contorsion politique.

Les propositions que je formule sont majoritaires chez nos concitoyens. Elles correspondent à une remise en ordre de notre pays et à un retour à la sagesse dont nous nous sommes beaucoup trop éloignés depuis 25 ans.

C'est donc confiant dans votre intelligence politique et dans votre volonté de l'emporter demain face à la droite que je vous ai écrit. Beaucoup de Français, avec moi, attendent votre réponse.

Chère Martine, Cher François, soyez assurés de ma meilleure estime et de toute mon amitié socialiste.

Arnaud MONTEBOURG


Réponse de Jean Luc Mélenchon

Cher Arnaud Montebourg,

J’ai lu la lettre que tu as envoyée à tes compétiteurs de la primaire socialiste. Tu as voulu qu’elle soit « ouverte ». Je me sens concerné. En effet, tu t’adresses aux deux socialistes qui pourraient être candidats à l’élection présidentielle. Je le serai pour ma part en toute certitude, au nom du Front de Gauche. Les questions que tu poses concernent toute la gauche et tous nos concitoyens.

Lire la réponse de J-L Mélenchon

Lire la réponse de Nicolas Dupont-Aignan

Lire la réponse de Martine Aubry

Partager cet article
Repost0
11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 18:41

 

Cher Arnaud Montebourg,

J’ai lu la lettre que tu as envoyée à tes compétiteurs de la primaire socialiste. Tu as voulu qu’elle soit « ouverte ». Je me sens concerné. En effet, tu t’adresses aux deux socialistes qui pourraient être candidats à l’élection présidentielle. Je le serai pour ma part en toute certitude, au nom du Front de Gauche. Les questions que tu poses concernent toute la gauche et tous nos concitoyens.

J’ai donc souhaité y répondre.

Le nombre de votants aux primaires organisées par le Parti socialiste pour désigner son candidat à l’élection présidentielle montre une volonté d’intervention populaire. Celle-ci marque je crois les temps politiques nouveaux dans lesquels nous sommes entrés. Car désormais le grand nombre sent bien que les dogmes suivis jusqu’à présent par les pouvoirs en place mènent le monde à une impasse. Chacun se sent dès lors invité à se mêler des affaires publiques. Bonne nouvelle !

En t’écrivant, je veux donc contribuer à ce débat démocratique indispensable pour que l’élection présidentielle ne se réduise pas à une compétition de personnes mais permette aux citoyens d’exercer en toute lumière une souveraineté éclairée par le débat argumenté.

Je veux aussi entamer à cette occasion une discussion ouverte à gauche sur les conditions concrètes et précises qui permettront à un gouvernement de mener une politique alternative à celle de la droite, à l’heure où pourtant les gouvernements sociaux-démocrates dans toute l’Europe adoptent des plans d’austérité en tout point contraires à leurs engagements de campagne.

Les trois questions que tu poses me paraissent essentielles. J’y réponds précisément et y ajoute une quatrième qui à mes yeux les conditionne toutes.

1°) Le contrôle politique du système financier

Je défends la mise sous contrôle social des banques afin de soumettre la finance à la loi de l’intérêt général. Le programme du Front de Gauche propose de combattre la spéculation et la financiarisation de notre économie en interdisant les ventes de gré à gré, les ventes à découvert et les produits spéculatifs et en bloquant les échanges de capitaux avec les paradis fiscaux. Nous imposerons également la séparation des banques de dépôt et des banques d’investissement. Nous interdirons les stock-options, les LBO et les engagements hors bilan et obligerons les entreprises à la transparence financière. Les mouvements internationaux de capitaux à des fins de spéculation et de placement financier seront contrôlés et taxés à nos frontières. Nous interdirons la libre d’action des agences de notation et des hedge funds en Europe. Un pôle public financier sera créé pour contribuer à produire et partager autrement les richesses. Enfin, la Banque Centrale Européenne doit prêter aux Etats pour casser la spéculation et mettre le financement des biens publics à l’abri des appétits des investisseurs privés.

2°) Le protectionnisme européen, social et écologique

Je combats le dogme du libre-échange pour des raisons à la fois écologiques et sociales. Je veux réduire les transports de marchandises inutiles pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Et je récuse la réduction des normes sociales et environnementales par la mise en concurrence des systèmes sociaux et fiscaux nationaux. Je prône une relocalisation écologique maximale de notre production agricole et industrielle. Pour cela, le Front de Gauche défend l’instauration d’un visa social et écologique qui permettra de bloquer les productions délocalisées pour des raisons de dumping social et fiscal. Il propose l’institution de protections et de normes sociales et environnementales communes aux Européens, avec, par exemple des prélèvements nationaux concertés sur les réimportations en Europe de productions délocalisées et une taxe « kilométrique » de manière à réduire les transports de marchandises évitables. Nous instaurerons un droit de reprise des entreprises par leurs salariés en cas de délocalisation ou de fermeture. J’ajoute que le contrôle des mouvements de capitaux que nous instaurerons permettra aussi de taxer lourdement les investissements supports des délocalisations.

3°) la VIe République et la lutte contre la corruption

Le Front de Gauche se prononce sans ambiguïté pour une Sixième République parlementaire. Nous voulons en finir avec ce régime qui dépolitise le débat public et organise le dessaisissement des citoyens. La méthode que le Front de Gauche avance pour rédiger cette nouvelle Constitution est celle qu’ont suivie avec succès les peuples qui ont fait avant nous le choix de la révolution citoyenne, la convocation d’une Assemblée Constituante dès le début du mandat. Mon ambition est donc d’être le dernier président de la Cinquième République.

Quant à la corruption, je la tiens pour un symptôme de la décomposition de notre République. Elle prospère en raison du fonctionnement oligarchique des institutions, qui mêlent étroitement possédants et cercles dirigeants de l’Etat. Elle est la conséquence de l’accumulation de richesse par quelques-uns. Ceux-là jouissent de ce fait d’un pouvoir d’influence indécent contraire à l’égalité des citoyens. Elle se nourrit de la colonisation de l’Etat par les intérêts particuliers, permise par la libéralisation des services publics et la confusion qu’elle entraîne entre public et privé. Elle est encouragée par le fonctionnement des institutions européennes, où les lobbies font la loi. Nous combattrons la corruption sur tous ces fronts : mise au pas de l’oligarchie par la création d’un revenu maximum, instauration d’un régime parlementaire permettant le contrôle effectif de l’exécutif, abrogation des libéralisations de services publics, pôle public du médicament, nouveau traité européen conditionnant tout transfert de souveraineté à un contrôle démocratique de son usage.

Voici donc mes réponses aux trois points que tu évoques. Je serais incomplet si je n’en ajoutais pas un quatrième. Je crois que tu en seras d’accord puisque, comme nous, tu as voté non au traité constitutionnel européen et à sa copie conforme le traité de Lisbonne. Rien ne pourra être fait de ce que j’ai dit précédemment sans remise en cause du traité européen de Lisbonne. Celui-ci interdit en effet toute entrave à la libre circulation des capitaux, promeut le libre-échange généralisé, fait échapper une part croissante de notre législation à la souveraineté populaire et officialise le pouvoir corrupteur des lobbies. C’est pourquoi nous organiserons un referendum pour proposer au peuple français une liste de dispositions sur lesquels la France désobéira sans attendre aux traités européens, prélude à une refondation de l’Union toute entière.

Reçois, cher Arnaud, mes félicitations pour le combat que tu as mené au sein de ces primaires et qui a permis de faire progresser tant d’idées que nous avons en commun.

Jean-Luc Mélenchon

Candidat du Front de Gauche à l’élection présidentielle

Source Place au peuple

Partager cet article
Repost0
11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 18:30

 

 

Les journalistes portent un regard rempli de mépris sur les « indignés » américains qui manifestent à New York. Preuve qu’ils ne comprennent rien à l’époque, estime un théoricien des médias.

 

Depuis le début [le 17 septembre] du mouvement anticapitaliste d'occupation de Liberty Plaza, à proximité de Wall Street, les journalistes de télévision semblent déterminés à présenter la réalité comme le fait d'une génération de "cinglés paresseux et incapables de tenir un discours cohérent". Le porte-parole d'un dictateur arabe interrogé sur une nouvelle vague de protestation ne dirait pas autre chose. Les reporters américains se trompent sur toute la ligne.

Pensez par exemple à la présentatrice de CNN, Erin Burnett, qui a diffusé un reportage sur les militants installés dans Zuccotti Park, à Manhattan, dans une rubrique intitulée Seriously ? ["Sérieusement ?"]. "Contre quoi manifestent-ils ?, s'est-elle demandée tout haut. Personne n'a l'air de bien le savoir." Des propos aussi condescendants que réducteurs.

Pour être honnête, si certains journalistes des grands médias jugent incohérent le mouvement Occupy Wall Street, c'est parce que la presse est ce qu'elle est : difficile de comprendre un mouvement du XXIe siècle en se fondant sur les schémas de pensée du politique et de la presse hérités du XXe.

Car, dans les faits, nous assistons là au premier mouvement populaire né sur Internet qu'aient jamais connu les Etats-Unis, un mouvement qui, contrairement à la lutte pour les droits civiques, aux manifestations syndicales et même à la campagne de Barack Obama, n'est pas inspiré par un leader charismatique, ne peut pas résumer ses aspirations en quelques slogans accrocheurs et n'est pas uni par un objectif précis. Lire la suite sur courrier international 

 

Partager cet article
Repost0
11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 13:51

 

Dans son rapport annuel rendu public lundi 10 octobre, l’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) annonce que les prix des matières premières vont exploser. Les émeutes de la faim devraient malheureusement revenir à l’ordre du jour.


Cette année, pour des raisons de « révision méthodologique » a-t-on assuré du côté de la FAO, il n’est pas possible d’évaluer le nombre de personnes victimes de la famine. On se contentera donc de rappeler qu’en 2010, ce sont 925 millions de personnes qui sont mortes de faim ou souffrent de malnutrition. Et les perspectives du rapport annuel de l’ONU ne sont pas encourageantes. Les prix des matières premières augmenteront ostensiblement dans les années à venir et il est déjà annoncé que « les cours mondiaux du riz, du blé, du maïs et des oléagineux pour la période 2015-2020 seront supérieurs de respectivement 40 %, 27 %, 48 % et 36 % à ceux de la période 1998-2003 ». Une volatilité qui « pourrait être amplifiée par le resserrement des liens entre les marchés agricoles et énergétiques et la multiplication des phénomènes climatiques extrêmes ».

 

La forte croissance démographique, qui contracte la demande, et le réchauffement climatique, qui perturbe la production (donc l’offre) seraient les principaux responsables de cette tendance inflationniste. La spéculation financière en est un autre. Et pas des moins négligeables.


Comme le signale 20minutes.fr, sur le marché des matières premières agricoles, « la valeur des échanges financiers serait passée de 5.850 milliards de dollars en juin 2006 à 12.390 milliards en juin 2008. A tel point que, sur les marchés agricoles, moins de 1% du volume des transactions se conclut par une livraison. On s’échange beaucoup plus de contrats que d’épis de blé ». Autre phénomène responsable de cette tendance, le rachat de terres agricoles par des pays émergents. Comme le note un rapport du Centre d’analyse stratégique remis en juin 2010 à la secrétaire d’État à la Prospective et au Développement numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet, « l’absence de gouvernance foncière dans la plupart des pays « hôtes », notamment sur le continent africain, comme de code permettant d’encadrer et de réguler ces transactions peuvent avoir des conséquences dramatiques sur les populations locales. La spoliation des terres, l’augmentation du prix des denrées alimentaires ou encore la pollution de l’environnement en sont les risques majeurs. À ces menaces bien concrètes s’ajoute également le risque de dérive spéculative sur les terres arables. »

 

De son côté, Nicolas Sarkozy fanfaronne à la tribune du G20. Il le reconnait lui-même, la volatilité des prix des matières premières agricoles est un fléau. Nul ne doute qu’à l’instar de la moralisation du capitalisme, de l’encadrement des bonus accordés aux traders, de la fin des paradis fiscaux et du secret bancaire (et tant d’autres annonces faites à Pittsburgh) la spéculation agricole devrait prendre fin et la volatilité des prix avec.

 

 

 

Afin de lutter contre le fléau de la famine, la FAO constate pourtant que « les mécanismes de protection sociale jouent un rôle crucial parce qu’ils atténuent l’insécurité alimentaire à court terme, tout en jetant les bases du développement à long terme. Pour parvenir à limiter les conséquences néfastes de la volatilité des prix, les mécanismes de protection sociale doivent être ciblés et conçus à l’avance et en consultation avec les populations les plus vulnérables ».

Vous pouvez signer l’appel du Front de Gauche de l’Agriculture

Les Objectifs du Millénaire risquent fort de n’être pas tenus et les émeutes de la faim devraient malheureusement réapparaître.

A voir le documentaire d’Alexis Marant « Planète à vendre » diffusé sur le site arte.tv 

Source Place au peuple 2012



 
Partager cet article
Repost0
11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 13:35

 

 

Dans une rue d'Athènes. Une étude britannique pointe dans une étude parue lundi les effets désastreux de la crise économique et des coupes budgétaires en Grèce, soulignant une augmentation des suicides, une hausse de la consommation de drogue, un développement de la prostitution et un accroissement des infections au virus HIV.


Augmentation des suicides, hausse de la consommation de drogue, développement de la prostitution, accroissement des infections au virus HIV...Une étude britannique pointe dans une étude parue lundi les effets désastreux de la crise économique et des coupes budgétaires en Grèce.


"Le tableau de la santé des Grecs est très préoccupant", juge David Stuckler, sociologue à l'université de Cambridge qui a dévoilé les conclusions de son étude dans le journal médical Lancet.


Des coupes budgétaires considérables et l'augmentation du chômage à 16% conduisent de plus en plus de Grecs à la dépression et à la drogue, tandis que la réduction des budgets des hôpitaux et des services médicaux privent de nombreuses personnes d'accès aux soins.


"Nous constatons (...) des tendances très inquiétantes, un doublement des cas de suicides, une hausse des homicides, une augmentation de 50% des infections au virus HIV et des gens qui nous disent que leur santé a empiré mais qu'ils ne peuvent plus consulter de médecins même s'ils devraient le faire", ajoute le sociologue. Lire la suite sur Capital 



Partager cet article
Repost0
11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 12:21

 

261160_259940157354968_1715478_n.jpg

Journée mondiale des indignés à Marseille

 

LIEU : Place du G. de Gaulle - Canebière à 13H *

Déroulé

13:00-14:30

installation, pique-nique, échanges informels, musique, etc.

14:30-16:00

ateliers, théâtre de rue (à confirmer), débats...

16:00

formation d’un cortège et déplacement jusqu'au cours Julien

16:30

Assemblée Populaire au Cours Julien

19:30

Chœur des Indignés au Cours Julien

Covoiturage organisé ici pour venir à Marseille





Le 15 octobre des gens du monde entier descendront dans les rues et sur les places. De l’Amérique à l’Asie, de l’Afrique à l’Europe, ces personnes se mobilisent pour réclamer leurs droits et exiger une vraie démocratie. Maintenant il est temps de nous réunir dans une protestation mondiale non-violente.

Le pouvoir en place travaille au profit de quelques-uns en ignorant aussi bien la volonté de la majorité que le prix humain et environnemental que nous payons. Cette situation intolérable doit cesser.

Unis d’une seule voix, nous allons faire savoir aux politiciens, et aux élites financières qu’ils servent, que c’est à nous, le peuple, de décider de notre avenir.

Nous ne sommes pas des marchandises entre leurs mains, ni entre celles des banquiers, qui ne nous représentent pas.

Le 15 octobre nous nous rencontrerons dans les rues afin d’initier le changement mondial que nous voulons. Nous allons manifester pacifiquement, débattre et nous organiser jusqu’à l’obtenir.

Il est temps de nous unir. Il est temps pour eux de nous écouter.
Peuples du monde, mobilisez-vous le 15 Octobre!

Nous sommes les 99%,

Nous sommes les silencieux, les révoltés, les résignés, les travailleurs, les jeunes, les chômeurs, les retraités, les abstentionnistes, les votants, les délaissés, les conscients, les éveillés.

Nous n'acceptons plus la dictature des 1%
Nous prendrons la rue le 15 octobre. Nous occuperons nos villes.
Suggérez cette page aux 99% !

Source FB



LISTE DES EVENEMENTS :

MONDE : http://15october.net/fr/

Sur FACEBOOK - FRANCE
- Grenoble : http://www.facebook.com/event.php?eid=108799345895167
- Lyon : http://www.facebook.com/event.php?eid=209025099165194
- Marseille : https://www.facebook.com/event.php?eid=294037640623050
- Paris : http://www.facebook.com/event.php?eid=130521847048773
- Toulouse : https://www.facebook.com/event.php?eid=280345521984870

 

index.jpg

"Prends la rue le 15/10/2011"

Partager cet article
Repost0
10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 09:32

Je félicite le Parti Socialiste pour ce beau résultat de la mobilisation de ses militants et ses élus depuis plusieurs mois. Sur les dix-sept millions d’électeurs de gauche du deuxième tour de 2007 il est parvenu à en rassembler plus d’un million et demi pour choisir son candidat. Je note que les votes ont placé en tête les deux candidats du programme officiel du Parti socialiste.

Leurs nuances ont été trop faibles pour qu’ils soient clairement départagés. Mais je note surtout la percée spectaculaire d’Arnaud Montebourg et des idées de rupture qu’il porte dans des termes souvent identiques à ceux du Front de Gauche. Je forme le vœu qu’il n’en diminue pas la signification et la portée. J’espère donc qu’il n’accepte aucun marchandage ni arrangement de circonstances pour le deuxième tour.

Quoiqu’il en soit, le Front de gauche aura son candidat au premier tour de l’élection présidentielle et je porterai avec le programme « l’humain d’abord » le projet de la sixième république, de la planification écologique, de la bataille pour juguler la finance et en finir avec le système de l’Europe du laisser-faire. Source PlaceAuPeuple 

 

Partager cet article
Repost0
10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 09:31

 

 

Ce jeudi 6 octobre 2011 le mouvement des « Indignés » new-yorkais qui occupent depuis le 18 septembre dernier le quartier de Wall Street, s’est étendu à Las Vegas dans le cadre d’une grande journée de contestations nationales. Des milliers de manifestants se sont réunis sur le célèbre boulevard du Strip pour entamer une marche de protestation contre la domination de l’oligarchie bancaire et financière. Les manifestants ont occupé certains points stratégiques de l’artère la plus touristique de l’ex capitale mondiale du jeu, aujourd’hui détrônée par la chinois Macao.

Le mouvement des indignés new-yorkais prend de l’ampleur

Depuis la crise des Subprimes qui a mis à la rue des milliers d’américains au cours de l’année 2008, souffle un vent de rébellion contre le système financier en général et les banques en particulier, une contestation qui, dans un contexte de globalisation, se répand dans le monde entier.

Après le mouvement des « Indignados » madrilène, les new-yorkais ont a leur tour pris possession du quartier de Wall Street depuis le 18 septembre 2011 afin de s’insurger contre « la cupidité et la corruption » des institutions financières dans un mouvement initié par les « Adbusters », un groupement antipub et anticapitalistes originaire de Toronto et par les hackers informatiques dissidents d’ »Anonymous ». Le mouvement a cependant pris une véritable dynamique citoyenne, réunissant un grand nombre d’individus appartenant à des origines et classes sociales extrêmement variées.

Lire la suite sur PokerWorks

Partager cet article
Repost0
10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 09:30

 

 

C'était à prévoir!!! Les Marches d'Indignés convergeant sur Bruxelles sont arrivées hier et ont été reçues par des forces policières.

Nous sommes à un tournant des mouvements. Jusqu'ici, les choses avaient un aspect sympathique et quasi folklorique, si ce n'est à Paris où les "Indignados" avaient déja été "canalisés" de manière musclée.

A Bruxelles, malgré le refus d'autorisation qui leur avait été opposé, ils se sont installés dans le parc Koekelberg, à l'extérieur de la ville.

Le résultat en est une cinquantaine d'arrestations...Peut-être doit-on  y voir une des raisons du silence sur le blog "Spanish Revolution", tenu depuis des mois par un jeune Néerlandais participant au mouvement de la Puerta del Sol et à la Marche, et traduit en français sur mon blog.

Voici ce qu'on en lit sur le site deRTL Belgique: Lire la suite sur Médiapart

 

Partager cet article
Repost0

 compteur

Campagne 2017

Photos Campagnes

2011
2012
2013
2014
2013
2016-2017
Caranave Insoumis du Haut Vaucluse 1

 

Caravane Insoumis du Haut Vaucluse 2