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  • : Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.
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Qui a tué nos villages ?

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 08:38

 

 

Comme d'habitude, la revalorisation annuelle des minima sociaux est très inférieure à l'explosion des dépenses contraintes.

+1,75% : telle est l'aumône accordée par nos dirigeants aux allocataires du RSA, de l'ASS, de l'AER/ATS et de l'ATA en 2013, bien que «l’évolution prévisible de l’inflation» en 2012 soit (sous)évaluée à 1,9%.

Ainsi, 27 centimes de plus par jour
seront octroyés à l'ASS (allocation de solidarité spécifique) dont le montant journalier passe à 15,90 euros soit 477 €/mois en moyenne, tandis que le RSA (revenu de solidarité active) passe à 425,25 euros par mois, "forfait logement" déduit [1].

L'AER — allocation équivalent retraite, dont bénéficient encore quelques chômeurs âgés entrés dans le dispositif avant sa suppression définitive fin décembre 2010 — et l'ATS — allocation transitoire de solidarité, dispositif hyper restrictif et provisoire qui a succédé à l'AER en novembre 2011 — passent à 34,33 euros par jour (+59 centimes). L'ATA, allocation temporaire d'attente, passe à 11,20 euros par jour : une misère.

Nous signalons que cette pathétique revalorisation, qui concerne au total
2 millions de personnes, sera effective début février, puisque ces allocations sont versées à terme échu.

Egalement, nous rappelons que si les minima sociaux sont revalorisés chaque 1er janvier
[2], les allocations chômage sont, elles, revalorisées le 1er juillet (+2% en 2012).

Bye-bye pouvoir d'achat… et adieu croissance !

 

Pendant ce temps, au 1er janvier et malgré un taux d'inflation officiel prévu à 1,9%, les tarifs du gaz augmenteront de 2,4% pour les ménages après une flambée de 12% en 2011; la contribution aux charges de service public de l’électricité (CSPE) sera relevée de 2,5% soit environ 15 €/an et par ménage en moyenne; les tarifs du courrier vont connaître une hausse de 2,8% en moyenne et le prix du timbre prioritaire passera de 60 à 63 centimes; sans oublier les compagnies d'assurances qui vont relever leurs tarifs de 2,5% en moyenne.

Alimentation, transports, tabac, impôts locaux… nous ne sommes pas au bout de nos peines. De la droite réactionnaire à la gauche caviar, l'austérité pour les plus pauvres demeure la panacée. Un décrochage volontaire dénoncé par Henri Sterdyniak, économiste à l'OFCE : «Depuis Jospin, la grande idée, c’est d’inciter à travailler, donc creuser l’écart entre le RMI, puis le RSA, et le Smic». En effet, en janvier 1998, le premier ministre "socialiste" avait déclaré : «Je préfère une société de travail à l’assistance», préparant ainsi le terrain idéologique à une stigmatisation continue des "assistés".

Dans ce contexte de crise systémique où l'emploi manque cruellement, nos gouvernements successifs s'entêtent à appauvrir la population, laissant stagner le Smic et dériver à la baisse les minima sociaux, négligeant l'importance de la demande intérieure dans l'activité économique du pays ainsi que l'importance du creusement des inégalités dans la fabrication des crises, quitte à nous plonger dans une spirale récessive.
SH


[1]On rappelle que le "forfait logement" concerne 95% des allocataires du RSA, systématiquement amputés de son montant lorsqu'ils bénéficient d'une APL ou dés lors qu'ils justifient d'un domicile fixe (propriétaires, personnes hébergées à titre gratuit). Les rares cas ou le "forfait logement" n'est pas déduit, c'est pour les SDF, ou bien les personnes logées gracieusement qui sont en mesure de prouver qu'elles participent aux charges d'hébergement (à condition d'en faire la demande particulière mais dans ce dernier cas de figure, il n'y a rien d'automatique : le versement intégral du RSA est laissé à l'appréciation de la CAF, qui trouve toujours de quoi le refuser).
En revanche, la déduction du "forfait logement" ne s'applique pas aux bénéficiaires de l'ASS ou de l'AER/ATS, qu'ils perçoivent une APL ou non.

Sinon, Jean-Marc Ayrault a annoncé une pitoyable hausse du RSA de 10% sur cinq ans, dont les premiers 2% entreront en vigueur… le 1er septembre 2013.

[2] Rappel des revalorisations des minima sociaux depuis 8 ans :
+1,7% au 1er janvier 2012
+1,5% en 2011
+1,2% en 2010
+1,5% en 2009
+1% en 2008
+1,8% en 2007, en 2006 et en 2005.

A noter que la revalorisation des minima sociaux a échappé au gel de trois mois adopté par le gouvernement Fillon qui, pour réaliser quelques économies, a aligné l'année dernière celle des prestations familiales (qui tombait le 1er janvier) sur celle des pensions de retraite (qui s'effectue le 1er avril). Source
ActuChômage 

 

 

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31 décembre 2012 1 31 /12 /décembre /2012 08:24

 

 

L'AMF a infligé des sanctions totales de 360.000 euros à OFI AM. Elle lui reproche de ne pas avoir suffisamment contrôlé les risques liés aux investissements dans des fonds de Bernard Madoff.

 

L'Autorité des marchés financiers (AMF) a infligé des sanctions de 300.000 euros à la société de gestion OFI Asset Management et de 30.000 euros chacun à ses deux dirigeants. Gérard Bourret et Thierry Callault. La Commission des sanctions leurs reproche de ne pas avoir suffisamment contrôlé les risques liés aux investissements dans des fonds de Bernard Madoff, l'ex-financier new-yorkais responsable d'une escroquerie pyramidale de plus de 50 milliards de dollars révélée en décembre 2008.

 

A cette date, OFI AM gérait ou conseillait financièrement 12 fonds au sein de son pôle de «multigestion alternative», dont 4 étaient investis dans des fonds exposés au risque Madoff. La multigestion alternative -l'investissement dans des fonds de «hedge funds» -représentait à l'époque des faits moins de 10% des encours » d'OFI AM.

Manque de professionnalisme

 

Mais le gendarme boursier estime que la société et ses dirigeants ont fait preuve d'un manque de professionnalisme. «OFI AM n'a pas apporté la preuve qu'elle disposait d'éléments suffisamment éclairants sur BMIS, la société de Bernard Madoff, pour lui permettre d'investir en connaissance de cause dans des fonds exposés à la 'stratégie Madoff', indique la Commission des sanctions dans sa décision. Les pièces du dossier établissent, au contraire, qu'OFI AM s'est contentée d'informations vagues et générales, provenant de sources à l'objectivité non établie, sans s'inquiéter de l'opacité entourant la société.»

 

Il est aussi reproché à la société de gestion et à ses dirigeants d'avoir fait investir entre eux et en cascade des fonds qu'elle gérait, et de ne pas avoir correctement respecté des ratios réglementaires, en investissant plus que les seuils autorisés dans certains types de fonds.

 

Première sanction de 300.000 euros en juin 2011 La suite sur Les Échos

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31 décembre 2012 1 31 /12 /décembre /2012 08:09

 

 

 

Forçats du dividende, persécutés du stock option, fustigés de l’actionnariat, stigmatisés de la Rolex, du yacht et du jet privé, outragés fiscaux de tous pays, unissez vous !


Taxés du grand capital, réprouvés de la rente à rien foutre, bâillonnés des médias que vous possédez à 98% à peine, humiliés du blanchiment d’argent, réprimés du secret bancaire et de la société écran, indignez vous !


Exploiteurs poussés à la clandestinité, licencieurs humiliés, délocalisateurs assujettis, milliardaires traqués, chassés, lynchés jusque dans les chiottes du Ritz par l’inquisition bolchevique, révoltez vous !

Vous résistants de Gstaad, réfugiés de Monaco, exilés de Nechin, bannis de St Barth, expatriés de Londres, déportés de Genève, privilégiés accablés des îles Caïmans, rejoignez l’internationale capitaliste.


Oui camarades oligarques, déracinés du pognon, immigrés du fric, expatriés du chéquier, solidaires du profit privé, apatrides de la dette publique, contre la tyrannie Flanby-communiste avec ses vieux démons staliniens, matrice idéologique du plus intolérant des archaïsmes sociopolitiques - c’est le grand soir défiscalisé, c’est la lutte fiscale.

 

Cher 0,001% de la population, chères 3000 victimes désignées de la terreur fiscale refusez l’impôt à 75% pour deux ans (et pourquoi pas 3 pendant qu’on y est) à partir d’1 misérable million annuel, alors que les plus méritants d’entre vous subsistent avec à peine 240 smics par an.



Un smic que le despote Robespierandréou, au nom de l’état providence vient d’augmenter arbitrairement de 2%, soit 18 centimes de plus par heure, pour chaque travailleur assisté, tandis qu’on vous spolie.  La suite sur Place au Peuple

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 18:17

 

 

Cette année encore, l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) de Transparency International vient rappeler le retard français en matière de lutte contre la corruption.

Avec une note de 71 sur 100, la France se situe seulement au 22ème rang mondial et au 9ème rang européen des Etats perçus comme les moins corrompus.

Notre pays est ainsi moins bien noté que les pays scandinaves, la Finlande, les Pays-Bas, l’Allemagne, la Belgique ou encore le Royaume-Uni.(...)

 

Parmi les problèmes mis en avant, les rapports de l’OCDE et du Conseil de l’Europe pointent notamment le manque d’indépendance de la justice financière ainsi qu’une législation inadaptée à une poursuite et une sanction efficaces des cas de corruption. (...)

 

Les politiques ne sont pas les seuls responsables. Les Français, parfois complaisants à l’égard du favoritisme et de diverses formes d’arrangements, nourrissent un rapport ambigu à l’égard de la corruption.

 

L’actualité fournit de nombreux exemples des formes que peut prendre la corruption en France. En voici quelques uns.

 

  • Corruption et urbanisme local (Savoie)
  • Marché public truqué (Bouches-du-Rhône)
  • Un exemple classique de favoritisme (Guyane)
  • Avantages en nature contre marchés publics (Seine-et-Marne)
  • Trafic de diplômes (Var)
  • Emplois fictifs (Polynésie française)
  • Associations : quand le président se sert dans la caisse… (Charente)
  • Logements sociaux contre avantages en nature (Yvelines)
  • Abus de biens sociaux (Pas-de-Calais)
  • Petite combine autour d’un marché public de matériel informatique (Gironde) etc... voir les détails dans le rapport

 

Si elles ne tombent pas nécessairement sous le coup de la loi pénale, d’autres pratiques minent également la confiance des citoyens dans leurs élus et leurs institutions.

 

  • Lobbying à l’Assemblée nationale : un manque criant de transparence
  • Conflits d’intérêts : quand les parlementaires font du conseil
  • Logements et frais de fonctions : des abus chez les ministres etc... voir les détails dans le rapport

 

Un rapport récent de Transparency International montre que les règles de transparence encadrant la vie politique et économique française ne sont pas à la hauteur de celles en vigueur dans plusieurs autres pays européens. La France est notamment l’un des rares pays européens à ne pas rendre publiques les déclarations de patrimoine des élus.

 

  • Parlement, Exécutif, Justice : les maillons faibles du système d’intégrité français
  • Déclaration de patrimoine des élus…ou le syndrome de la coquille vide
  • Une autre coquille vide : l’encadrement du lobbying au Parlement
  • Contournement de l’esprit d’une loi : l’exemple du financement de la vie politique via les micro-partis
  • L’article 40 du code de procédure pénale : une disposition fondamentale mais trop souvent inappliquée (protection des lanceurs d'alerte)
  • Cumul des mandats : l’élection passée, des députés PS reviennent sur leur engagement
  • Poursuite des cas de corruption d’agents publics étrangers : la France à la traîne

 

Une crise de confiance sans précédent (...)

 

Les coûts de la corruption pour les finances publiques

 

La corruption prospérant dans l’opacité, il est très difficile d’estimer précisément son ampleur et, partant, son coût pour les finances publiques. La Commission européenne avance toutefois une estimation, évaluant la corruption en Europe à 1 % du PIB, soit 120 milliards d’euros 8.

Si ce coût est difficilement quantifiable, il n’en demeure pas moins évident. La corruption engendre des coûts directs et indirects pour les finances publiques. Ces gaspillages deviennent particulièrement préjudiciables dans une période de rigueur budgétaire telle que celle que la France traverse actuellement.


Il y a coût financier direct pour la collectivité lorsque ce sont des intérêts privés plutôt que l’intérêt général qui guident des décisions impliquant des dépenses publiques : projets coûteux à l’utilité contestable, favoritisme, entente ou prise illégale d’intérêts dans des marchés publics conduisant à ne pas retenir le meilleur prestataire, décisions de financements publics entachées de clientélisme – sans compter les détournements purs et simples d’argent public.


Il y a coût financier indirect lorsque la corruption engendre des dommages indirects pour la collectivité : plans locaux d’urbanisme avantageant des intérêts privés au détriment de l’intérêt d’une commune sur le long terme, contrôleurs ou décideurs publics soudoyés pour fermer les yeux sur le non-respect d’une réglementation, autorisations de mise sur le marché de produits dangereux rendues possibles par des conflits d’intérêts et le manque d’indépendance de l’expertise, etc.

 

  • L’affaire du Médiator
  • Exemple de coût de la corruption dans les marchés publics
  • Subventions publiques détournées en région PACA etc...

 

  • Corruption et environnement : fraude sur le marché carbone
  • Les coûts de l’évasion fiscale en France etc...

 

Transparency International France appelle le gouvernement à faire enfin de la lutte contre la corruption une grande cause nationale. Il est aujourd’hui urgent que notre pays se dote des grandes lois sur l’éthique publique qui lui font encore défaut.

 

Le gouvernement doit pour cela s’appuyer sur l’engagement pris par François Hollande de garantir l’indépendance de la justice, ainsi que sur les propositions de la Commission Jospin sur la déontologie de la vie publique, qui offrent aux responsables politiques une occasion inédite de répondre enfin à la crise de confiance qui les vise.

 

Des solutions à portée de main :

  • EN FINIR AVEC LES CONFLITS D’INTERETS
  • GARANTIR UNE JUSTICE REELLEMENT INDÉPENDANTE
  • INÉLIGIBILITÉ DES ÉLUS CONDAMNÉS POUR CORRUPTION
  • HALTE AU CUMUL DES MANDATS
  • PLEINE LUMIÈRE SUR LE LOBBYING
  • GARANTIR LA TRANSPARENCE ET L’INDÉPENDANCE DE L’EXPERTISE
  • CONTRÔLE CITOYEN ET PROTECTION DES LANCEURS D’ALERTE
  • FAIRE DU PARLEMENT «UNE MAISON DE VERRE»

 

L'intégralité de ce rapport, facile à lire ici

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 18:13

 

 

Allianz passe à la caisse pour éviter les poursuites

 

 

HSBC : Blanchiment d'argent : 4,7 millions d'euros d'amende

 

 

Standard Chartered : Soupçonné d’infractions, paiera 327 mlns $

 

 

Bank of Tokyo Mitsubishi UFJ : 8.6 millions $ pour solder les poursuites

 

 

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 18:12

 

Certains hedge funds ont engrangé des profits grâce à l'opération de rachats de dette conduite par la Grèce. Mais la crise de la zone euro a plutôt été une source de pertes pour les spéculateurs.

 

Ils sont nombreux à s'être trompés. Mais les fonds spéculatifs qui ont fait les paris judicieux sur la Grèce ont été bien payés en retour. Ils n'ont pas cru que le pays allait sortir de la zone euro cette année et ont misé sur une forte hausse du prix des obligations grecques.

 

Third Point, un hedge fund basé à New York et dirigé par le milliardaire Dan Loeb, est de ceux-là. D'après les informations du « Financial Times », le fonds, qui gère 10 milliards de dollars, a engrangé un profit de 500 millions de dollars grâce à sa stratégie sur la dette grecque. En effet, celui-ci a acheté des titres sur le marché à 17 centimes (17 % de la valeur nominale) et les a revendus à 34 centimes lors de l'opération de rachats de dette conduite par Athènes. Opération qui vient d'être bouclée et validée par l'Union Européenne, et qui permet au pays de réduire l'encours de sa dette obligataire de moitié environ.

John Paulson La suite sur Les Échos 

 

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 17:57

 

 

La note d'une banque octroyée par les agences est d'autant plus élevée que l'institution est de taille importante et qu'elle leur confie par ailleurs l'évaluation de ses produits financiers. Une illustration du conflit d'intérêts du modèle de rating payant.

 

Les banques ne sont pas des émetteurs et des clients comme les autres pour les agences de notation. C'est ce que révèle une étude réalisée par des chercheurs de la Banque centrale européenne et du Swiss Finance Institute, qui porte sur une période s'étalant de 1990 à 2011 (1). Plus la banque - américaine ou européenne -est de grande taille, plus son rating est élevé. Cela s'explique en partie par le phénomène du « too big to fail » (« trop gros pour faire faillite »). Une institution importante aura de fortes chances d'être secourue et renflouée par son gouvernement en cas de problème, ce qui offre une garantie implicite et donc une prime qui se traduit par un « rating » surévalué.

 

Par ailleurs, souligne l'étude, une agence assigne une note d'autant plus forte à un émetteur bancaire si celui-ci lui a confié la notation - payante -de ses nombreux titres structurés (titres adossés à des actifs). En d'autres termes, plus une banque fait gagner de l'argent à une agence par le biais de la notation de ses produits financiers, plus elle se voit récompensée par un rating élevé. Un rating élevé synonyme de coût de financement moins fort... A cet égard, les banques dont le rating est supérieur à A-(les titres allant de « sûrs » à « peu risqués ») ont, pour les agences, des probabilités de défaut identiques. Mais la réglementation bancaire de Bâle 2 considère, elle, qu'une institution financière notée de AA-à AAA est implicitement près de deux fois moins risquée que celle qui est notée de A-à A+, en terme de capitaux propres réglementaires à mobiliser. De quoi avantager indûment les premières, et créer des distorsions de concurrence.

 

A la décharge des agences, les banques sont des entités difficiles à noter et évaluer de l'extérieur car « elles sont opaques par nature et exposées à une multiplicité de risques complexes », soulignent les chercheurs. La qualité et pertinence de leurs ratings sont donc sans doute inférieures à celles des entreprises des autres secteurs. D'ailleurs, les trois agences (Moody's, Standard & Poor's, Fitch) sont plus souvent en désaccord entre elles sur l'évaluation d'une banque que sur une entreprise de n'importe quelle autre industrie.

Reflet des risques réels

 

La compétition renforce-t-elle la qualité des ratings ? La concurrence s'est accentuée à partir de 2000 et la montée en puissance de Fitch dans cette activité dominée par Moody's et S&P. Cette arrivée ne s'est pas traduite par une « inflation » des notes, où les banques auraient opportunément retenu le rating qui leur est le plus favorable parmi les 3 agences. En effet, les trois quarts des 369 banques étudiées, américaines et européennes, qui se font noter par plusieurs agences de rating, ont une note moins élevée et favorable que celle des institutions qui ne sont évaluées que par une seule agence. La suite sur Les Échos

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 17:39

 

 

L'Argentine a infligé une amende de 30 millions de pesos, soit 4,7 millions de dollars, à la filiale argentine de la banque britannique HSBC pour ne pas avoir signalé des transactions suspectes. Ces transactions, effectuées en 2007 pour le compte d'une coopérative de boulangers (Asociacion Mutual de Panaderos Unidos del Tercer Milenio) et d'un montant de plus de 15 millions de pesos, soit 2,3 millions d'euros, ont été qualifiées par les autorités argentines d'"opération de blanchiment" dans un communiqué diffusé dimanche 16 décembre.

 

Elles y relèvent notamment que le niveau très élevé de cette somme aurait dû alerter la banque, HSBC Bank Argentina SA. "Le montant des transactions qui ont fait l'objet d'une enquête était de 5 800 % supérieur au montant total des revenus déclarés par la coopérative pour les années 2005 et 2006", a écrit l'organisme de surveillance financière argentin (UIF), qui dépend du ministère de la justice.

 

"DÉFAILLANCES"

 

Cette amende intervient près celle que HSBC a accepté de payer la semaine dernière – d'un montant record de 1,46 milliard d'euros – pour mettre fin à des poursuites aux Etats-Unis, où elle était, entre autres, accusée de complicité de blanchiment au profit de trafiquants, de terroristes et de l'Iran.

 

La banque avait reconnu en juillet des "défaillances" et présenté publiquement ses excuses devant une commission d'enquête du Sénat américain pour avoir manqué de vigilance face à de possibles opérations de blanchiment d'argent. La suite sur Le Monde 

 

 

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13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 17:57

 

Le Parti du travail de Belgique s'est mobilisé ce mercredi devant la prochaine résidence belge de Gérard Depardieu. Ils expliquent que non seulement l’exil de l’acteur est un manque de solidarité fiscale avec la France, mais surtout une honte pour les salariés belges, qui subissent une rigueur d’autant plus insupportable qu’ils vivent dans un paradis fiscal pour millionnaires.

 

"Ce n'est pas solidaire vis-à-vis de la France et des salariés belges à qui on fait actuellement payer la facture de la crise et qui eux sont taxés très fortement", a expliqué Benjamin Pestieau, membre de la direction nationale du PTB. "La Belgique est un paradis fiscal pour les millionnaires et un enfer fiscal pour les salariés" !

 

81 % des Belges en faveur d’un impôt sur la fortune

 

C’est que l’exil de l’acteur en Belgique tombe au moment où les Belges vont subir un coup d’austérité qui va peser uniquement sur les salariés, le gouvernement refusant toujours de créer un impôt sur la fortune. Pourtant la taxe des millionnaires qui toucherait réellement les 2 % des plus nantis est soutenue par 81 % des Belges, dans un sondage récent (en hausse de 6 % en quelques jours). Au lieu de cela, le gouvernement de Di Rupo prévoit le gel des salaires jusqu’en 2015 au mois, des nouvelles taxes sur les ménages et des coupes de 1,4 milliard d’euros dans la Sécu et les services publics.

 

Le PTB se désole également que le gouvernement soutienne la hausse des heures supplémentaires soutenue par des baisses de cotisations patronales, malgré l’exemple français, couteux et désastreux en matière d’emploi. « Le PTB s’étonne que le gouvernement belge s’entête à suivre des recettes qui ont échoué dans tous les pays où elles ont été mises en œuvre. » Un budget de rigueur couplé à un plan de compétitivité qui se résume, selon une étude du PTB, en un gain de 1,8 milliard d’euros pour les entreprises et une perte de 747 millions d’euros pour les salariés du privé.

 

« Il est temps de tourner le dos à cette logique infernale et développer une opposition sociale dans les jours à venir. Au lieu de frapper les travailleurs avec taxes et économies et amnistier les grands fraudeurs, il est temps d’imposer une taxe des millionnaires. Qui touche peu de gens, leur coûte peu et rapporte énormément. Au lieu de geler les salaires et manipuler l’index, il est temps de geler des dividendes, à l’heure où plus d’un tiers des bénéfices continuent à être versés cash aux actionnaires » a réagit Raoul Hedebouw, porte-parole du PTB à la présentation du budget du gouvernement Di Rupo. SourceL'Humanité 

 

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 18:04

Un petit ajout depuis hier, la banque of Tokyo Mitsubishi UFJ (dernière ligne)

 

Pendant que les yeux médiatiques sont rivés sur ces nantis de fonctionnaires, ces tricheurs aux allocations, ces fainéants de chômeurs, ces vieux qui n'en finissent pas de vivre, ces mômes des cités... d'autres, plus tranquilles s'activent dans l'ombre.

 

 

 

 

 

  • Soupçonné d’infractions, la banque Standard Chartered paiera 327 mlns $

 

La banque britannique Standard Chartered a accepté de débourser 327 millions de dollars (253 millions d’euros) pour mettre un terme à une enquête de la justice américaine sur des soupçons d’infractions, notamment de violation de sanctions internationales.

 

Le ministère américain de la Justice (DOJ) et les services du procureur de New York ont accusé le groupe lundi d’avoir fait transiter des millions de dollars par le système financier américain pour le compte de clients en Iran, au Soudan, en Libye et en Birmanie, des pays visés par des sanctions américaines.la suite sur Chronique de l'Info

 

 

  • HSBC va payer 1,9 md $ pour stopper des poursuites

 

La banque HSBC va payer un montant record de 1,9 milliard de dollars pour mettre fin à des poursuites des autorités américaines dans une affaire de blanchiment, affirme le Wall Street Journal sur son site internet en citant des sources proches du dossier.la suite sur Chronique de l'Info 

 

 

 

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