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  • : Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.
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Qui a tué nos villages ?

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30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 12:59

 

 

Londres, envoyé spécial. La capitale britannique va payer cher le fait d’entrer dans l’histoire: plus de 30 milliards d’euros, en comptant le budget olympique et le reste des infrastructures. Le format de l’événement sportif est devenu trop gigantesque pour rester une vraie fête.

 

En sortant du métro à la station Stratford, il faut, comme indiqué, suivre le panneau « Parc Olympique ». Mais arrivé à l’air libre, l’œil n’accroche même pas un bout du pourtant volumineux (80 000 personnes) et coûteux (plus de 500 millions d’euros) stade olympique. Non, ce sont des magasins qui obstruent le champ de vision. Des magasins à gauche, à droite, devant, en hauteur, qui se dressent comme des cathédrales du consumérisme. Personne n’y échappera : le passage est obligatoire. Il faudra traverser le « mall » Westfield Stratford City et ses 175 000 mètres carrés de surfaces commerciales (300 boutiques et 70 restaurants), que les plus grandes marques mondialisées ont goulûment investi, alléchées par le passage de millions de supporters et de spectateurs.

 

Ce n’est certes pas nouveau : le rêve de Pierre de Coubertin a viré à la foire commerciale autant, si ce n’est plus, qu’à la fête des athlètes. Mais cette dérive n’aura jamais été autant matérialisée physiquement et symboliquement que par ce passage contraint chez les « marchands du temple » avant d’accéder aux « dieux du stade ».

 

L’œuvre ArcelorMittal Orbit : emblème de ces JO !

 

Une fois entré dans le « parc olympique », un autre symbole – aussi puissant – frappera les esprits et les rétines : l’œuvre censée 
incarner ces Jeux londoniens s’appelle ArcelorMittal Orbit. 120 mètres de haut, 1 400 tonnes d’acier tubulaire et 18 millions d’euros (sur les 22 du coût total) de la poche du milliardaire Lakshmi Mittal. La CGT de l’aciérie de Florange (Moselle) ne digère pas l’« opération marketing ». « Avec cette tour (...) Mittal s’achète le droit de redorer son image personnelle, écornée par les conflits de Florange et de Liège (Belgique) », affirme le syndicat qui estime « indécent » le montant payé par le numéro un mondial de la sidérurgie, « alors que des outils de production sont à l’arrêt ou au ralenti sur notre site et en Europe ».

 

« Indécent » : le mot convient bien au spectacle du même Mittal portant hier, dans les rues de Londres, la flamme olympique. Dès mardi, plusieurs syndicats belges de la métallurgie avaient fait part de leur « écœurement » au 
Comité international olympique (CIO). « Depuis que M. Mittal est devenu le numéro un de l’acier, il a congédié directement près de 70 000 travailleurs » dans le monde, ont-ils rappelé à Jacques Rogge, le patron du CIO. Ce dernier avait été élu, en 2001, sur une promesse : mettre fin à la course au gigantisme. Quel bilan, alors qu’il s’apprête à passer le relais en 2013 ? Il a réussi à plafonner le nombre de sports représentés (26), d’épreuves (302) et d’athlètes présents (10 500), mais il a échoué à juguler l’inflation financière et commerciale. Le gigantisme des JO, c’est un peu comme le réchauffement climatique : un « coup parti » contre lequel une volonté politique de fer s’impose si l’on prétend le faire reculer un tant soit peu. Lire la suite sur l’Huma 

 

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 19:46

 

La couleur politique du nouveau gouvernement n’y change rien. La France va prochainement adopter un plan de rigueur d’une brutalité sans précédent. C’est une immense erreur économique car c’est la première fois que le moteur de la deuxième économie du continent sera ainsi éteint. Il y aura des réactions en chaîne. Même l’opinion allemande pouvait le comprendre : son économie est rattrapée par les difficultés de ses voisins condamnés au régime sec par leur propre chancelière. Et les statistiques économiques désastreuses qui se succèdent pour justifier le tour de vis plaident au contraire pour une politique inverse. C’est en effet la baisse du pouvoir d’achat inédite depuis plus de 25 ans qui explique la forte baisse des prévisions de croissance pour cette année. Comprimer encore les revenus salariaux et de la protection sociale tout en diminuant l’investissement va faire reculer l’activité. Ce choix de Hollande est d’autant plus dramatique qu’il a permis de renforcer le tour de vis donné au même moment partout en Europe. En soutenant le traité Merkozy et en se disant prêt à accepter les évolutions soi-disant « fédérales » proposées par Merkel (un plus grand contrôle des politiques nationales par les partisans de l’austérité), Hollande prend la responsabilité de renforcer le verrou austéritaire que la défaite de Sarkozy aurait permis de faire éclater.

Ce choix lui vaut en revanche le soutien actif des puissants. Les instruments du bourrage de crâne sont en batterie. L’enthousiasme médiatique autour de l’audit de la Cour des Comptes explique par contrecoup l’acharnement de la presse dominante contre le Front de Gauche, seule force significative à refuser l’austérité. Cela rappelle la préparation d’artillerie sur les retraites. Il faut lire les éditorialistes qui jubilent en prétendant que les contraintes économiques s’imposent à tous par-delà les appartenances politiques. Ils expriment sans s’en rendre compte une haine bienpensante du peuple et de la démocratie dans leur joie de voir les élections renvoyées au rang d’épisodes sans conséquence. Mais dans la société ce fait a au contraire de grandes conséquences. La continuité dans l’alternance ne peut être sans conséquences. De ce point de vue, la couleur politique du nouveau gouvernement change tout.

Beaucoup d’abstentionnistes dont il ne faut pas oublier qu’ils furent un nombre sans précédent lors des dernières législatives y verront la justification de leur position. A quoi servait ce vote dès lors que ce sont les traités européens qui imposent le cadre général et les hauts fonctionnaires non élus de la Cour des comptes qui fixent le détail de la feuille de route du gouvernement ? Pour les plus impressionnables le climat d’intimidation sur les comptes publics fonctionnera sans doute… jusqu’au jour où ils en mesureront les conséquences concrètes. Les espoirs douchés du changement créeront aussi de la colère chez ceux qui attendaient une politique de gauche de la victoire du PS. Le Front de Gauche ne peut donc attendre qu’une prise de conscience mécanique se produise. Il sera un Front d’action pour impulser des alternatives et aider aux résistances. Il sera un front d’éducation populaire pour montrer que l’austérité n’est pas une fatalité. Il sera un front ouvert à tous ceux qui ont besoin d’une force de gauche dans ce pays. Ce programme sera mis en œuvre à la rentrée. Elle commence tôt cette année, avant même la Fête de l’Huma, lors d’Estivales Citoyennes organisées pour la première fois de son histoire par toutes les forces du Front de Gauche. Parti de Gauche 65 

 

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 13:56

 

 

C’est parti pour 15 jours de retransmissions, puis de re-retransmissions pour ne pas perdre le téléspectateur de passage...

 

Des chaînes relayant toutes les mêmes infos, quasi au même moment. On nous refera le coup du "tous contents", il ne faut pas une tête qui dépasse lors de cette messe internationale. Les pub seront toutes dédiées au sport, même si le reste de l’année on nous explique qu’il faut faire attention à ce qu’on mange, ce qu’on boit... et les journaux télévisés auront tous le petit logo !! Difficulté pour trouver un programme qui ne soit pas relié avec l’évènement "planétaire". D’ailleurs d’ores et déjà on nous annonce des milliards de téléspectateurs...

 

On ne restera que quelques secondes sur les plans de restructuration, les fermetures d'entreprises, les salariés à et dans la rue... Place à la fête !!

 

J’aurai une pensée émue pour les initiateurs des Olympiades du 8ème siècle avant Jésus Christ au 5ème siècle après. Oui, j’aurai une pensée pour leurs descendants, le peuple Grec qui souffre aujourd’hui des assauts de la troïka. Oui, je soutiendrai les 105 athlètes Grecs (la plus petite sélection en 20 ans), qui durant leur entraînement ont du entendre le bruit de la rue

J’aurai également une pensée pour les Londoniens qui ont été expulsés de leur logement pour faire place nette, pour les SDF "invités" à se déplacer, pour tous ceux qui au final subiront les désagrément sans pouvoir participer à la fête du sport.

VMH

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Viré de sa maison pour faire place aux Jeux olympiques

 

Avant, Julian Cheyne habitait à Clays Lane, un quartier du district de Stratford, dans l’est de Londres. Il y a vécu seize ans, dans un bungalow qu’il louait et qu’il aimait bien. Mais en 2007, il a été déménagé de force. En tout, ce sont 450 personnes de ce quartier qui ont été « déplacées ».

Clays Lane n’existe plus. A sa place, il y a aujourd’hui le site olympique, « le village des athlètes », précise Julian. « Des restaurants, des cafés, une blanchisserie. »

Ce sexagénaire à la barbe blanche en lissant sa moustache explique :

« Tout a commencé en 2003, quand le gouvernement a décidé de se lancer dans la bataille des Jeux ».

Julian raconte ce que tout cela a changé dans sa vie, d’un ton serein.

« Ils sont venus et ont démoli nos maisons. C’était un quartier où il y avait beaucoup de logements sociaux pour jeunes célibataires. »

 

« J’avais de la chance, je vivais dans un bungalow » la suite sur Rue 89 

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Les JO à Londres : c’est un scandale !”

 

Julian Cheyne est le plus grand opposant des Jeux à Londres. Il a établi un dossier complet en dix arguments.

Les pauvres sont chassés

“Pour construire le site olympique, 1.000 personnes ont été expropriées. Des maisons d’ouvriers ont été rasées. Tout cela pour que les athlètes et officiels du CIO vivent dans le luxe pendant trois semaines. Les autorités prétendent que des nouvelles maisons plus modernes ont été construites, mais elles sont impayables pour la classe ouvrière.”

Perte financière

“Un des arguments pour organiser les JO est que les commerçants feraient de bonnes affaires. Rien n’est moins vrai ! On doit tout acheter au sein du parc olympique, et un grand nombre de Londoniens ont quitté leur ville pendant les Jeux. Ils sont en vacances en Espagne ou... en Belgique et ne dépensent donc pas d’argent ici. La Grande-Bretagne subira une perte financière.”

Une cata pour le tourisme

“Même chose au niveau touristique. La grande foule ne loge pas à Londres, parce que les hôtels sont trop chers. Un tiers des hôtels est vide. Les prix des chambres baissent, mais c’est trop tard. Les touristes traditionnels, eux, veulent éviter le chaos de notre capitale.”

Des sponsors sans gêne

“Impossible de ne pas les voir, les sponsors principaux. Coca Cola et Mc Donalds s’identifient au sport, mais rien n’est plus malsain qu’un hamburger ou un coca. Adidas exploite des jeunes en Indonésie pour fabriquer les équipements de l’équipe de Grande-Bretagne.”

Un show de l’armée

“Quel spectacle ridicule, ces mesures de sécurité prises par l’armée. Des batteries de missiles sur le toit des habitations, 10.000 membres des forces de l’ordre – dont 3.500 militaires – comme si cela pouvait effrayer des terroristes. C’est pour montrer au monde que l’Angleterre est plus sûre que Paris, Rome ou Madrid.”

Injustice dans le trafic

“Pourquoi ces Olympic lanes, les voies routières réservées aux athlètes et membres du CIO ? Ils se sentent si importants que cela ? Savez-vous que certains feux rouges deviennent verts quand une voiture des JO arrive ? Et les Londoniens, doivent-ils en être les victimes en restant des heures et des heures dans les bouchons ?”

Où joueront les enfants ?

“Des plaines de jeux et des terrains de sports ont été rasés pour y construire des facilités pour les JO. Les enfants ne pourront évidemment pas profiter de l’énorme piscine du Centre aquatique, ou de la nouvelle salle de basket-ball. Et la majorité des constructions ne serviront plus. Le centre pour médias, qui a coûté 400.000 euros, sera sans doute abattu.”

Magouilles

“Les autorités ont bafoué bon nombre de règles pour faire plaisir au CIO. Un exemple : elle a livré des permis de bâtir à des endroits où personne d’autre n’aurait pu bâtir. Et elle a lancé des messages erronés en tous genres au grand public. D’innombrables magouilles ont eu lieu.”

Les JO rendent paresseux

“Officiellement, les JO devraient encourager les jeunes à faire du sport. Or des études dans les précédents pays organisateurs montrent l’inverse : ils rendent paresseux. Les jeunes se disent qu’ils ne savent pas devenir comme Bolt et ils n’essaient donc pas.”

Des stars dégoûtantes

“L’égalité entre les êtres humains n’est pas respectée à ces JO. Les stars se comportent de façon dégoûtante. Ils évitent de rencontrer leurs admirateurs : donner un autographe est le grand maximum.” Extrait de DHNet.be

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JO : ils ne veulent pas de lance-missiles sur le toit de leur immeuble

 

Dans l’est de Londres, le 27 avril dernier, les habitants de la Fred Wigg Tower ont reçu une lettre du gouvernement. Leur tour HLM avait été choisie pour accueillir des lance-missiles. En cas d’attaques terroristes aux Jeux olympiques, c’est de leur immeuble que l’armée britannique répliquera.

Martin Howe, petit homme jovial, est leur avocat. Il raconte l’absurdité de la nouvelle :

« Les lettres qu’ils ont reçues ce jour-là leur disaient en substance : “Que vous êtes chanceux ! Vous allez avoir des missiles sur vos toits. Vous avez gagné à la loterie : vous avez été choisis comme site pour le système de défense des JO”. »

« Que vous êtes chanceux ! Des missiles sur vos toits »

Les Jeux olympiques ne ravissent pas tout le monde.

Aujourd’hui, les habitants de la Fred Wigg Tower n’ont pas très envie de parler, même anonymement. Cette histoire de missiles ne fait que les ennuyer. Alors, c’est leurs avocats qui se font leurs porte-parole dans les médias.

Martin Howe fait donc le job, devant une tasse de thé au lait. La Fred Wigg Tower, où l’on trouve 127 appartements, est l’un des six sites de la capitale concernés par ce problème.

Les habitants de la Fred Wigg Tower ont peur de ces engins de guerre. Ils ont décidé d’aller en justice pour faire changer d’avis le gouvernement. En vain. La Haute Cour de Londres les a déboutés.

« les missiles survoleront des aires de jeux pour enfants » La suite sur Rue 89

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Dix par chambre et 75 pour une douche : le logement des femmes de ménage des JO

Le personnel d’entretien du parc olympique est hébergé dans un vaste enclos dans l’est de Londres, à l’abri des regards, révèle le Daily Mail.

Un WC pour 25 personnes et une cabine de douche pour 75. Le personnel dort dans des mobile homes, dans lesquels les fortes pluies ont causé des inondations.

 

Beaucoup de ces travailleurs sont venus de loin, certains d’Espagne. Et se retrouvent avec des contrats plus courts que prévu. Il leur faut pourtant payer les 700 euros mensuels de location en préfabriqués. Certains sont repartis, horrifiés par l’état du campement. D’autres ont décidé de louer une chambre chez l’habitant, mais il leur faut être payés avant. Source Rue89 

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JO : les basketteurs australiens en classe affaires, pas les basketteuses

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Le comité olympique joue à Big Brother pour ses sponsors

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Ouverture, tout le monde la ferme

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Les transports, talon d'Achille des JO de Londres

Manque de personnel pour assurer la sécurité, difficultés côté transports, l’organisation des JO de Londres connaît quelques ratés avant l’ouverture. Les transports publics londoniens, souvent en panne et à la limite de la congestion, sont considérés comme l'un des principaux talons d'Achille de ces Jeux. Voir la vidéo sur Le Parisien

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Mittal et la flamme : l'important c'est de participer...financièrement

En finançant une des tours emblématiques des JO de Londres, Lakshmi Mittal a gagné le droit de porter la flamme olympique. Un événement qui fait vivement polémique alors que le groupe Mittal, en difficulté en Europe, a fait fermer des hauts-fourneaux comme celui de Florange. Notre chroniqueur/dessinateur Rodho revient sur la controverse. La suite sur Nouvel Obs 

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A Londres, les « anti-JO » ne seront pas de la fête

D’après un sondage, 70% des Britanniques seraient indifférents aux JO

Ils ont du mal à se faire entendre derrière le bruit de la machine publicitaire des jeux Olympiques, mais les "anti-JO" sont déterminés à mettre au jour les zones d'ombre laissées par les Jeux. Lire la vidéo Le Parisien 

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Les Jeux ? Ils sont contre !

Considérations sociales, politiques ou personnelles... Les anti-JO tentent de faire entendre leur petite musique malgré le concert de déclarations officielles enthousiastes et l'effervescence médiatique.

Sur le site Internet officiel de Londres, les autorités ne manquent pas de vanter les bénéfices censés être retirés de cet été «comme aucun autre». Des créations d'emplois à la réhabilitation de l'est londonien où trône le stade olympique, en passant par la rénovation de divers terrains de sport, les 100 apports des Jeux sont répertoriés. Du «matraquage publicitaire», rétorque Julian Cheyne, porte-parole de Counter Olympics Network, réseau fédérant les plus déterminés des opposants. «Les retombées promises ne vont pas se concrétiser», pronostique-t-il. «Ces Jeux sont faits pour les grosses boîtes, bien plus que pour répondre à l'idéal humaniste mis en avant par le Comité olympique». La suite sur Le Télégramme 

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La judokate saoudienne devra retirer son hijab

 

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26 juillet 2012 4 26 /07 /juillet /2012 16:15

 

 

Le gouvernement a obtenu mardi 24 juillet 2012 un sursis de la part des concurrents de GDF Suez, qui ont renoncé pour le moment à saisir le Conseil d'Etat pour contester la limitation à 2% de la hausse des prix du gaz, tout en s'insurgeant contre la "politisation" des tarifs de l'énergie.

 

Dans un communiqué, l’Association nationale des opérateurs détaillants en énergie (Anode), qui regroupe les fournisseurs alternatifs Altergaz, Gaz de Paris, Planète Oui et Poweo Direct Energie, s’est dite déterminée à contester « le gel partiel et illégal des tarifs imposé par le gouvernement ». Une allusion à la décision du gouvernement Ayrault de limiter à 2% (soit le niveau de l’inflation) la hausse des tarifs réglementés de GDF Suez.

 

« Politisation » des questions énergétiques - Cette hausse limitée est entrée en vigueur la semaine dernière, bien qu’elle ait été jugée insuffisante par le régulateur du secteur, la CRE (Commission de régulation de l’énergie). Les prix du gaz auraient dû normalement augmenter de 7,3% pour couvrir les coûts de GDF Suez, selon l’autorité.

 

Pour l’Anode, une telle « politisation » des tarifs du gaz « empêche la concurrence de se développer », et « ne réduit pas la facture des consommateurs dans la durée », puisque les coûts de GDF Suez devront bien être tôt ou tard répercutés sur ses clients.

 

Mais l’Anode a finalement donné deux mois de sursis au gouvernement. Elle va déposer un recours gracieux auprès de la ministre de l’Energie Delphine Batho, pour lui demander de prendre à l’occasion de la prochaine révision des tarifs de GDF Suez, prévue au 3ème trimestre, une décision qui soit cette fois « conforme à la loi », autrement dit une plus forte hausse. Mais si cette démarche échouait, elle déposera un recours devant le Conseil d’Etat. La suite sur La Gazette des Communes 

 

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26 juillet 2012 4 26 /07 /juillet /2012 16:02

 

 

Plusieurs syndicats belges de la métallurgie ont fait part mardi de leur "écœurement" au Comité international olympique (CIO). L'origine de leur mécontentement : le choix de l'homme d'affaires indien Lakshmi Mittal, patron d'ArcelorMittal, pour porter la flamme olympique jeudi à Londres.

 

Selon le site officiel des JO 2012, M. Mittal et son fils Aditya, 36 ans, doivent en effet porter la flamme jeudi dans les quartiers londoniens de Kensington et Chelsea. "Quand je pense aux parallèles entre moi-même et un athlète olympique, je crois que le monde des affaires est marqué par des principes très similaires de persévérance et de dur labeur", confie Lakshmi Mittal cité par le site des JO 2012. Il est aussi le sponsor d'une tour en métal du Parc olympique baptisée "The Orbit".

 

"VÉRITABLE INSULTE"

 

Alors que le groupe a décidé la fermeture de ses hauts-fourneaux à Liège, "il s'agit d'une véritable insulte" pour les près de 3 000 familles qui en dépendent, écrivent les syndicats dans une lettre adressée à Jacques Rogge, le patron du CIO. "Depuis que M. Mittal est devenu le numéro un de l'acier, il a congédié directement près de 70 000 travailleurs" dans le monde, accusent les syndicats.

 

"M. Mittal est immensément riche", relèvent-ils. "Pour accroître encore sa fortune, il a décidé d'acheter à tour de bras des mines de fer, une activité extrêmement rentable aujourd'hui" et qu'il finance, selon les syndicats, en liquidant les hauts-fourneaux dont il dispose en Europe et notamment à Liège, "des outils qui sont bénéficiaires, mais pas assez toutefois à ses yeux".

 

Soulignant que la charte olympique fait référence aux notions de "responsabilité sociale" et de "respect des principes éthiques fondamentaux universels", les syndicats disent ne pas comprendre "que l'olympisme puisse récompenser ceux qui broient des vies".

 

ArcelorMittal a mis à l'arrêt, à titre temporaire, plusieurs sites industriels en Europe, expliquant que la demande d'acier en Europe n'avait pas retrouvé ses niveaux d'avant la crise de 2008 : les hauts-fourneaux de Florange en Lorraine sont à l'arrêt depuis l'automne 2011. La suite sur Le Monde

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 09:51

 

 

Eric Bocquet, sénateur communiste du Nord, présente ce matin le rapport de la commission d'enquête sénatoriale sur l'évasion fiscale. Interview.


La Commission d'enquête sur l'évasion des capitaux et des actifs hors de France et ses incidences fiscales a auditionné d'avril à juillet 130 personnes, dont 90 au Sénat, et 40 lors de déplacements en Suisse, en Belgique, à Londres et à Jersey.


Parmi les personnes entendues : les services de Bercy, la Société générale et BNP Paribas, les groupes LVMH, Total, Saint-Gobain…, des ONG, des syndicalistes, des journalistes d'investigation, des avocats fiscalistes, mais également Laurence Parisot, la patronne du Medef, et les tennismen Yannick Noah et Guy Forget.

Durant les travaux de la commission, le rapporteur, Eric Bocquet, sénateur communiste du Nord, a tenu un blog. Il présente mardi 24 juillet les conclusions de son rapport. Interview.

 

Qu'est-ce qui vous a le plus frappé au cours des auditions de la Commission ?

- Ce qui m'a le plus frappé, ce sont les sommes que représente l'évasion fiscale. Selon les estimations, ce sont entre 40 et 50 milliards qui manqueraient au budget de l'Etat du fait des phénomènes d'évasion et d'optimisation. Sur un budget total de 275 milliards d'euros, ce ne sont pas des sommes négligeables.

A l'échelle de l'Union européenne, une ONG britannique, Tax Research, estime la perte fiscale de l'ensemble des pays européens à 1000 milliards d'euros, soit environ cinq fois le budget total de l'UE. C'est dire l'ampleur du phénomène. J'ai également été choqué de découvrir, à Jersey, en Grande-Bretagne et en Suisse, la très grande proximité entre le pouvoir financier et le pouvoir politique local. C'est un mélange des genres qui interpelle. Mais j'ai aussi découvert l'extrême sophistication des moyens mis en œuvre.

 

Lesquels par exemple ?

- On connaît tous l'image d'Epinal de la valise de billets que l'on transporte en Suisse. Cela existe encore, mais il y a beaucoup d'autres procédés d'une bien plus grande complexité. Moi qui ne suis pas issu de la finance, je vais passer pour un candide… Mais j'ai découvert par exemple le fonctionnement des trusts à Jersey, qui permettent à une personne de faire gérer à une entité juridique, via un prête-nom, ses biens, ses tableaux, ses lingots d'or, ses domaines, ses chevaux… Et d'échapper ainsi à tout contrôle – car il n'y a aucune transparence sur l'identité de celui qui met en place le trust -, mais aussi à toute fiscalité.

C'est un procédé d'opacification totale. Il y a bien sûr aussi les comptes non déclarés en Suisse, où règne le secret bancaire, et beaucoup d'autres montages très complexes proposés par les banques pour optimiser l'impôt. J'ai découvert toute l'ingénierie mise en œuvre derrière tout cela.

 

L'audition de Yannick Noah et de Guy Forget a été très médiatisée. Qu'en retenez-vous ?

- Guy Forget est toujours installé à Montreux, en Suisse, et Yannick Noah a vécu un moment en Suisse avant de rentrer en France. Sans cautionner ces pratiques, ce n'est que la partie visible de l'iceberg, dans la masse que représente au total l'évasion fiscale. Je pense que pour les sportifs de haut niveau, il faudrait imaginer une fiscalité particulière, avec une très forte imposition au cours des années de pic de leur carrière, où leurs gains sont les plus élevés, puis un régime qui puisse les aider dans leur reconversion et leur fin de carrière.

Mais le cas des sportifs n'est vraiment pas celui qui m'a le plus indigné. J'ai été beaucoup plus choqué par l'attitude d'un patron de banque qui n'a pas dit la vérité sur la présence de sa banque dans des paradis fiscaux, alors que nous avons reçu des éléments qui prouvent le contraire…

 

Quelles sont les principales préconisations de votre rapport ?

- Nous avons fait 59 propositions, parmi lesquelles la création d'un Haut-Commissariat à la protection des intérêts financiers publics. Cet organe, qui permettrait de coordonner les différents services luttant contre l'évasion fiscale, et surtout d'inscrire ces actions dans la durée, pourrait être directement rattaché au Premier ministre.

Il bénéficierait de l'expertise de très haut niveau nécessaire pour faire face à la sophistication des procédés. Une autre idée serait de se doter d'un outil statistique reconnu pour mesurer l'ampleur de ces phénomènes, car pour l'instant nous ne travaillons que sur des estimations et des extrapolations.

Un tel outil comptable fait cruellement défaut en France, alors que les Etats-Unis l'ont mis en place dès les années 60. Nous pourrions également envisager d'imposer aux grands groupes multinationaux la présentation d'une comptabilité pays par pays, voire projet par projet, pour avoir une photographie fidèle de l'activité de l'entreprise. Et qu'on ne puisse plus prétendre perdre de l'argent en France, alors qu'on en gagne beaucoup ailleurs. Lire la suite sur Nouvel Obs 

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 09:16

 

Le Conseil d'Etat, en déclarant illégale une ancienne disposition du code des assurances, ouvre la voie à la restitution de bénéfices de contrats d'assurance-emprunteur aux consommateurs. L'UFC-Que Choisir évalue le préjudice pour ces derniers à 16 milliards d'euros.

 

Pour l'UFC-Que Choisir, qui avait lancé la bataille judiciaire depuis des années, c'est une victoire importante. Avec des conséquences pour, potentiellement, "plusieurs dizaines de millions de ménages français". Le Conseil d'Etat a ouvert la voie à la restitution de bénéfices de contrats d'assurance-emprunteur aux consommateurs pour la période allant de 1996 à 2007, en déclarant illégale une ancienne disposition du code des assurances. L'association de consommateurs signale que les assurés disposent désormais d'un délai de deux ans pour effectuer une demande de remboursement aux assureurs et indique qu'elle travaille à la mise en place d'outils pour simplifier ces démarches (lire le communiqué de l'UFC).

 

Dans cette affaire, l'UFC-Que Choisir accuse les banques françaises d'avoir indûment perçu des assureurs 16 milliards d'euros, correspondant aux surprimes n'ayant pas servi à couvrir la réalisation des risques. Il s'agit de 11,5 milliards d'euros pour les prêts immobiliers entre 1996 et 2005 et 4,5 milliards pour les crédit à la consommation entre 1997 et 2007, a précisé l'association de consommateurs dans son communiqué diffusé lundi.

 

Silence radio du côté de la Fédération bancaire française

 

Des contrats d'assurance couvrant le décès, l'incapacité et l'invalidité sont souscrits lorsque des prêts immobiliers sont contractés auprès des banques. Selon l'UFC, ces dernières captaient les bénéfices de ces contrats, alors que la loi prévoit un reversement aux assurés par le biais de la participation aux bénéfices. "L'article L.331-3 du Code des Assurances", rappelle l'association de consommateurs, "oblige en effet à rendre aux assurés emprunteurs à la fin du contrat les surprimes d'assurance qui n'ont pas servi à couvrir la réalisation des risques. Or, les contrats d'assurance-emprunteur étaient hautement bénéficiaires puisque sur 100 euros de prime payée par l'assuré, le banquier recevait plus de 40% du montant de la prime sous la forme de bénéfices techniques et financiers pour un prêt immobilier, et pour les crédits consommation, pas moins de 70%".

 

Mais deux arrêtés de 1994 et 1995 excluaient les contrats d'assurance emprunteur de cette redistribution pourtant prévue par la loi. Ces arrêtés, souligne l'UFC, sont "déclarés illégaux aujourd'hui par le Conseil d'Etat". Ainsi, il apparaît que "le fait d'avoir reversé indûment ces bénéfices aux banques constituait bel et bien, plus qu'un arrangement inadmissible, des marges arrière illégales", fait valoir l'association. "La décision du Conseil d'Etat balaie donc définitivement les arguments fallacieux des assureurs pour opposer un refus aux consommateurs leur ayant demandé leur part de bénéfices et lève en conséquence l'obstacle insurmontable ayant, jusqu'à présent, empêché les victimes d'agir", ajoute-t-elle. Lire la suite sur LCI/TF1 

 

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 09:14

 

 

Après le gaz, l'électricité : les tarifs réglementés de l'électricité ont augmenté de 2% ce lundi 23 juillet 2012, en vertu d'un arrêté publié la veille au Journal Officiel (JO), et conformément à la décision du gouvernement de limiter les hausses de prix de l'énergie.

 

Cette hausse de 2% hors taxes, entrée en vigueur ce lundi, s’applique aux tarifs réglementés (dits tarifs Bleu, Jaune et Vert) auxquels particuliers et entreprises peuvent souscrire auprès d’EDF ou de certains fournisseurs locaux historiques.

 

D’après le site internet d’EDF, sur lequel ont été mis à jour les tarifs par catégories d’abonnements, ce relèvement de tarif va se traduire par une augmentation « de 1,7% TTC pour tous les clients résidentiels au tarif Bleu », soit une augmentation moyenne de 0,9 euro par mois toutes taxes comprises.

 

Avis défavorable de la CRE – Lire la suite sur La Gazette des Communes

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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 16:53

 

 

Par Pierre Deruelle

 

C’est vraiment avec le plus grand étonnement que j’ai découvert, ce jeudi 12 juillet 2012, que le groupe PSA fabriquait des automobiles.


PSA venait d’annoncer pour 2014 l’arrêt de la production dans son usine d’Aulnay-sous-Bois (93) et la suppression de 8.000 emplois en France.

Là j’avoue que je suis tombé des nues. Ils fabriquaient visiblement des véhicules, et personne ne m’avait rien dit.

 

Je connaissais pourtant fort bien les filiales qui composent le Groupe PSA :

Faurecia, le spécialiste en ingénierie et de production d’équipements, dont le chiffre d’affaire a augmenté de 4 milliards en 4 ans.

GEFCO, le groupe de transport et de logistique dont le chiffre d’affaire de3 milliards aura permis de dégager 223 millions de bénéfices en 2011.

Et surtout Banque PSA Finance, qui représente 3 % du chiffre d’affaires mais 40 % du résultat opérationnel du groupe PSA en 2011, dont le chiffre d’affaires de 1,8 milliard d’euros a permis de dégager un résultat opérationnel courant de 507 millions d’euros.

Je connaissais aussi les sous-filiales d’Assurance (pourtant discrètes) de Banque PSA Finance : PSA Services Ltd, PSA Insurance Ltd et PSA Life Insurance Ltd, qui sont domiciliées à Malte, sans aucun rapport bien sûr avec le fait que Malte soit un paradis fiscal, mais plus simplement parce qu’il y fait souvent un temps superbe et qu’il est fort agréable d’y aller pêcher au large.

Je me souvenais même que Banque PSA Finance avait réalisé avec succès une émission obligataire à taux fixe d’un montant de 600 millions d’euros il y a quelques semaines, le 20 juin 2012, opérée avec les banques partenaires Banca IMI, BNP Paribas, Bank of Tokyo Mitsubishi, HSBC, Unicredit et CM-CIC. Tout semblait aller bien pour Banque PSA Finance, petit poisson courageux parmi les requins de la finance internationale.

Le PDG Philippe Varin déclarait même dans le document de synthèse en s’auto-congratulant :

« Cette deuxième émission en euros de l’année vient confirmer la capacité de Banque PSA Finance à saisir les opportunités offertes par le marché obligataire et à accéder à la liquidité malgré la forte volatilité des marchés financiers. »

  Les Suisses ont su construire un très beau pays autour de leurs hôtels

Donc je savais que PSA était un peu équipementier, faisait un peu de logistique, et surtout était une Banque et un organisme financier. Mais un fabriquant de véhicules, ça j’avoue que j’étais totalement passé à coté. Lire la suite sur Reflets Info

 

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10 juillet 2012 2 10 /07 /juillet /2012 17:15

 

 

CSG et prélèvements sociaux

 

La quasi-totalité des revenus et plus-values de toute nature perçus par les personnes physiques fiscalement domiciliées en France est soumise à un ensemble de prélèvements sociaux destinés à combler le déficit des régimes sociaux.

On distingue :

  • la Contribution Sociale Généralisée (CSG) : 7,5% sur les revenus d'activité ou de remplacement et 8,2% sur les revenus du patrimoine ou de placements

  • la Contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) dont le taux est de 0,5%,

  • le prélèvement social de 5,4%, auquel s'ajoute un prélèvement additionnel au taux de 0,3%.

  • le prélèvement RSA au taux de 1,1%.

Les modalités d'application diffèrent selon qu'il s'agit de revenus d'activité ou assimilés ou de revenus du capital.

Il s'agit des revenus tirés d'une activité professionnelle, salariée ou non salariée. Sont aussi concernés les revenus de remplacement : indemnités de chômage, pensions de retraites et d'invalidité, etc.
Un certain nombre de prestations sociales demeurent toutefois exonérées.

Ces revenus sont soumis à la CSG et à la CRDS, ce qui représente un taux global de :

Ces prélèvements sont directement effectués par l'employeur ou la partie versante, ou font l'objet d'un appel de cotisations des organismes concernés quand les revenus sont soumis aux cotisations sociales des non-salariés.

La CSG sur les revenus d'activité est déductible des revenus au titre desquels elle a été payée à hauteur de :

  • 5,1% pour les revenus d'activité

  • 4,2% pour les allocations de retraite, préretraite et d'invalidité

  • 3,8% pour les autres revenus de remplacement

La suite sur Droit Finances 

 

 

Revenus de remplacement :

Sous réserve de certaines exonérations, CSG et CRDS sont prélevées sur tous les revenus de remplacement, notamment les revenus suivants :

  • allocations de chômage,

  • allocations de préretraite,

  • pensions de retraite,

  • pensions d'invalidité,

  • rentes viagères à titre gratuit,  

  • indemnités et allocations diverses.

Lire l’article sur Service public

 

 

 

 

 

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