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Qui a tué nos villages ?

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 15:45
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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 15:39
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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 10:41

 

 

Des foules de manifestants ont envahi dimanche les rues de Madrid et de toutes les villes d'Espagne pour protester contre la réforme du travail mise en place par le gouvernement de droite, répétition avant la journée de grève générale annoncée pour le 29 mars.

 

"Inutile, inefficace, injuste. Non à la réforme du travail. Grève générale" proclamait une grande banderole accrochée à la Puerta de Alcala, point de ralliement de la manifestation madrilène.

 

Les deux grands syndicats espagnols, UGT et CCOO, avaient convoqué des défilés dans 60 villes, pour dénoncer la réforme du travail visant à lutter contre un chômage de près de 23%, et pour "la défense des services publics", cibles des mesures d'austérité.

 

Des dizaines de milliers de manifestants

 

A Madrid comme à Barcelone, la deuxième ville du pays, les manifestations ont rassemblé des dizaines de milliers de personnes, selon les journalistes sur place.

 

Les syndicats ont chiffré la participation à 500.000 manifestants à Madrid et 450.000 à Barcelone, la police à 30.000 à Madrid, 17.000 à Barcelone.

 

Des dizaines de milliers de personnes ont défilé dans les autres grandes villes. Elles étaient, selon la police, 15.000 à Séville et autant à Malaga, 9.000 à Grenade, 5.000 à Valence de même qu'à Cordoue, à Almeria et à Cadix.

 

"Je suis venu parce que je suis convaincu que le néo-libéralisme nous conduit au désastre", expliquait un manifestant madrilène, Antonio Martinez, professeur retraité de 64 ans, qui portait une pancarte avec les mots "pour que nos petits-enfants ne soient pas des esclaves".

 

Agitant des drapeaux rouges, portant des pancartes avec les mots "non à la régression sociale", criant "nous ne paierons pas leur dette avec la santé et l'éducation", les manifestants ont défilé dans le centre de Madrid derrière les représentants de l'UGT et de CCOO.

 

"Avec ces coupes budgétaires, la consommation baisse et le chômage augmente", résumait une petite pancarte dans la foule.

 

Rassemblée autour de la Puerta de Alcala, la foule s'est figée dans une minute de silence à la mémoire des victimes des attentats islamistes du 11 mars 2004 à Madrid (191 morts), avant d'écouter les appels à la grève générale.

 

"Nous faisons aujourd'hui un pas de plus vers la grève générale du 29 mars", a lancé le leader de l'UGT, Candido Mendez.

 

Risque de conflit La suite sur 20 Minutes 

 

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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 17:42

 

 

Les syndicats espagnols ont annoncé vendredi une grève générale afin de protester contre la réforme du droit du travail et la politique de rigueur du gouvernement conservateur, nouvelle étape de la grogne sociale.

 

Hasard du calendrier, cette grève aura lieu au 100e jour de pouvoir du conservateur Mariano Rajoy, qui a pris ses fonctions le 21 décembre.


Le lendemain, il présentera le budget 2012 du pays, marqué par de sévères mesures d'austérité.

"C'est la réforme la plus régressive de l'histoire de la démocratie espagnole", a réagi Ignacio Fernandez Toxo, le secrétaire général de l'un des deux principaux syndicats espagnols, CCOO.


Devant une grande banderole rouge marquée du slogan "Ils veulent en finir avec tout, avec les droits du travail et sociaux", ce dernier a dénoncé une réforme qui "introduit le licenciement libre et gratuit".


A ses côtés, Candido Mendez, dirigeant de l'autre grand syndicat, UGT, a dénoncé une "décision brutale" et "sans précédent" du gouvernement.


Relancer la création d'emplois

Le gouvernement de Mariano Rajoy a adopté le 11 février une nouvelle réforme pour flexibiliser le marché du travail, incluant la baisse des indemnités de licenciement et des mesures pour stimuler l'emploi des jeunes.


L'objectif est de relancer la création d'emplois, dans un pays au taux de chômage record parmi les pays industrialisés (22,85%) et particulièrement dramatique chez les moins de 25 ans (48,6%), mais les syndicats estiment que la mesure va surtout faciliter les licenciements.


"On ne peut pas dire que cette réforme va créer de l'emploi : le chef du gouvernement lui-même affirme que 650'000 postes risquent de disparaître en 2012", a lancé Ignacio Fernandez Toxo vendredi.


Le gouvernement a annoncé la semaine dernière tabler sur une nouvelle augmentation du chômage en 2012, qui devrait frapper 24,3% de la population active.


Mais il garde le cap sur la rigueur et prévoit d'adopter le 30 mars un projet de budget d'austérité, pour ramener comme promis le déficit public de 8,51% du PIB fin 2011 à 5,8% fin 2012.


"La grève n'est pas une fin en soi, mais le moyen d'obtenir que le gouvernement s’assoie à la table des négociations", a ajouté Fernandez Toxo, regrettant l'absence de "dialogue" avant l'adoption de la réforme du droit du travail.


Le gouvernement "détruit" ainsi "plusieurs décennies de dialogue social dans notre pays", a-t-il dénoncé. Lire la suite sur la Tribune de Genève

 

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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 10:33

 

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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 09:03

 

 

Depuis plus de 20 ans, les RASED (Réseaux d’Aides Spécialisées aux Élèves en Difficulté) dispensent des aides spécialisées aux élèves d’écoles maternelles et élémentaires en grande difficulté d’apprentissage ou d’adaptation. Il s’agit d’aides pédagogiques spécialisées, d’aides rééducatives ou de suivis psychologiques, et les personnels concernés reçoivent une formation spécifique.


Les « aides personnalisées » mises en place en 2008 et les stages de remise à niveau pendant les vacances scolaires ne peuvent en aucun cas suppléer les suppressions des postes spécialisés des RASED, elles ne sont tout simplement pas de même nature.


De source syndicale, près de 2 000 postes de personnels RASED vont être supprimés à la rentrée 2012, qui vont s’ajouter aux 2 500 postes RASED déjà supprimés entre 2008 à 2011, soit au total une réduction d’effectif de 30 % en une mandature (15 000 postes en 2007).


Ces 2 000 suppressions de postes représentent plus du tiers des 5 700 suppressions prévues dans le premier degré pour la prochaine rentrée, sur un total de 14 000 suppressions dans l’éducation nationale prévues dans le budget 2012.


Si ces décisions ne sont pas remises en cause, plus de 250 000 élèves supplémentaires seront privés des aides spécialisées indispensables à leur réussite scolaire. Comment dans ces conditions lutter contre l’échec scolaire ? Lire la suite sur lUFAL 

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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 09:00

 

 

Cette semaine, un peuple "invisible", de l'autre côté du périph. Ces hommes et ces femmes, immigrés, viennent faire le ménage dans les bureaux de la capitale quand il fait à peine jour. Une France qui "se lève tôt" mais qu'on préfère ignorer.

 

Une femme seule marche dans la nuit. Il est 5 heures, ce matin, à Mantes-la-Jolie, 50 kilomètres de Paris. La fine pellicule de neige étouffe le bruit de ses pas, feutre le décor de HLM et de petits pavillons qui forment comme un rideau gris, tout autour. Le froid lui mord les joues, les mains. Quelques lampadaires éclairent faiblement la rue déserte. Roselyne, 56 ans, marche depuis vingt minutes déjà. Encore une heure et demie de train, de RER, d'escalators, de correspondances et elle sera au travail. Devant la gare de Mantes, un bus surgi de nulle part crache une trentaine d'hommes et de femmes au regard vide. Elle les pointe du doigt: "Ils font comme moi." Comme elle, ils prennent le train de 5h20 pour aller faire le ménage à Paris. Comme elle, ils sont tous immigrés.

 

Six jours par semaine, Guy, 54 ans, se lève pour aller nettoyer les couloirs d'une grosse entreprise, dans le centre de Paris.

 

C'est un peuple de l'ombre qu'on n'entend jamais, qu'on distingue à peine. Des silhouettes mimétiques et résignées que l'on frôle, un seau à la main, dans un hall, un couloir, dans la fièvre du matin. Ces invisibles arrivent dans les bureaux parisiens quand le jour dort encore, ils s'en effacent quand le soleil se lève, reprenant le métro comme ils sont venus. Il y a cet homme, la cinquantaine lasse, d'origine africaine, qui astique, tous les soirs, un bâtiment du conseil général de Nanterre. Debout derrière sa cireuse, on le voit passer, repasser dans les coins, les recoins, avec l'application d'un métronome. Accepterait-il de parler de lui? Il reste là, bouche bée, les yeux agrandis de timidité et de honte. "Je dois demander à ma femme." Sa femme lui a "interdit". Après, pendant plusieurs jours, plus moyen de l'approcher, avec sa cireuse. Comme Mamadou, Milouda, Nahema, tous les autres à qui on a demandé, en fait. Ils ont eu peur. Ils ont un boulot de chien, payé à peine plus de neuf euros de l'heure, mais ils y tiennent plus que tout. Quand un trader de la Société générale, dans son bureau épousseté de frais, encaisse 20 000 euros de bonus en claquant des doigts, eux ont le temps de se faire virer et remplacer vingt fois. Les syndicats ne se bousculent pas pour parler d'eux. C'est Marine Le Pen qui s'en est chargée, interrogée sur M6 le 5 février, sur son thème favori: "La France peut-elle se passer des étrangers?" La candidate du FN s'est lancée dans une tirade contre les "grandes entreprises" de propreté qui font du profit sur le dos de ces "nouveaux esclaves" payés des clopinettes. Soupir d'un cadre d'une entreprise de nettoyage: "Les vilains immigrés qui piquent le travail des Blancs? Mais il n'y a plus un Français, en banlieue parisienne, pour accepter de faire le boulot qu'ils font..."


Quand arriveront les premiers employés, Guy aura déjà disparu.

 

Dans le train de 5h20 qui crève la nuit de ses deux yeux jaunes, Roselyne s'est posée contre la fenêtre. Elle est presque seule dans sa rame. Alors elle accepte de parler, un peu, dans un murmure. Elle travaille quatre matins par semaine de 7h30 à 10 h 30 dans des bureaux à Nanterre, pour 400 euros par mois. Elle part le ventre vide, avale là-bas vite fait un café et une tartine, qu'on lui offre. Il y a quelque temps, l'assistante sociale a hurlé en voyant sa fiche de paie: elle travaillait trop pour ce qu'elle était payée. L'entreprise n'a pas voulu changer de contrat. Roselyne a décidé, d'elle-même, de faire une heure de moins. "On travaille tellement dur, lâche-t-elle, tout bas. Et on dit toujours que les immigrés profitent, font des problèmes..."

 

Roselyne ne demande pourtant pas la lune à un monde qui l'a déjà violée. Des militaires, là-bas, au Congo-Kinshasa. Elle avait 42 ans. En 2000, elle a débarqué pour demander l'asile politique et "chercher la vie". Ses filles, 16 et 18 ans, qu'elle élève seule avec sa petite-fille de 6 ans dans un petit deux-pièces, ne doivent rien savoir. Juste que "la France, c'est le pays des droits de l'homme" et qu'elles doivent faire les études "pour pas faire le ménage comme maman". Voilà, c'est tout. Des hommes, capuche sur la tête, s'engouffrent dans le wagon. Roselyne s'essuie furtivement les yeux. Elle pleurait, dans la pénombre. Elle sort de son sac sa lecture de tous les jours, sa Bible, qu'elle a habillée de cuir. Et puis un feutre rose. Il lui sert à colorier les psaumes qui la tiennent en vie.

 

Deux journées en une, pour un salaire de 1 200 euros

 

Ce club de gym est un havre, dans le sud de Paris, "un concentré de bonne humeur". Des centaines de mètres carrés, tapissées de miroirs et de murs guimauve. Ce soir de février, le cours de zumba fitness bat son plein, ces dames fatiguent leur fessier au son d'une musique "boum-boum". En sous-sol, Marisa, une petite blonde, Portugaise d'origine, se débat avec la tuyauterie qui danse la gigue: "Les douches sont bouchées et, bien sûr, plutôt que d'appeler le plombier, on me demande à moi." Sans lui payer les heures sup. Il y a dix ans, Marisa était majoritaire, avec les Espagnols, dans le corps des gens de ménage. Aujourd'hui, elle se sent seule au milieu des Sénégalais et des Maliens. "Ils parlent dans leur langue. Il n'y a plus qu'eux pour travailler de manière aussi pénible, avec ces horaires de fou." Le matin très tôt, puis le soir très tard. "Parce que les gens dans les bureaux n'aiment pas voir le personnel faire le ménage pendant qu'ils travaillent", explique un commercial d'une entreprise de nettoyage. Ne pas voir pour ignorer, dans une belle sérénité. Et pouvoir balancer, de temps à autre, le papier hygiénique à côté des WC plutôt que dedans. ""Vous êtes là pour ramasser, non?" m'a dit un monsieur un jour", glisse Koddo, un gamin de 25 ans, nigérian, qui flotte dans sa blouse bleue. Au club de gym, il racle le sauna à la brosse dès six heures, décape les sols à s'en épuiser les reins. Et il s'évade, dans l'interminable RER du retour, en pensant à sa formation de secouriste, l'an prochain. "Le ménage, c'est en attendant. Je serai aide-soignant en France!" dit-il, avec les yeux qui étincellent. Ses parents sont morts du sida, lui veut guérir le monde.

 

Ils ont quitté leur pays, ivres de malheur et d'espoir, pour échouer au pied de falaises de béton. A des années-lumière de Paris, et à quelques mètres de nous. Guy, 54 ans, est un grand gaillard d'origine haïtienne qui dit "merci" dans un sourire jusqu'aux oreilles parce qu'on s'intéresse à lui. Depuis vingt ans, du lundi au samedi, il se lève à 4h30 dans sa banlieue du Blanc-Mesnil, pour prendre le bus à 5h10, puis le métro. A six heures, il récupère son chariot numéroté, au sous-sol d'une entreprise de communication, et il passe l'aspirateur jusqu'à 8h30. Une fois son travail fini, Guy fait le chemin inverse, pour aller se reposer chez lui. A peine le temps de manger, il redémarre à 15h15, pour prendre le bus, puis deux RER, direction d'autres bureaux, à Nanterre de 18 heures à 21 heures. Là, il vide 300 poubelles. Avant de rentrer chez lui à 23 heures... Comme la plupart de ses frères de labeur, il fait deux journées en une pour compléter son salaire, qui culmine à 1200 euros.

 

Ligne sept du métro parisien, vers 8h30. Guy passe un peu plus de six heures chaque jour dans les transports.

 

Dans le bus 152, qui le ramène dans son studio où il habite avec sa fille de 25 ans, Guy, bonnet jusqu'aux sourcils, les yeux dans le vague, regarde sa vie défiler, des tunnels du métro jusqu'à sa cité. Quand pourrait-il voir Paris? Que pense-t-il de la France, dans son for intérieur? Dès qu'il est chez lui, il suit les débats politiques, à la télé. "C'est ma passion! BFM TV, les soirées sur les élections..." Même s'il ne peut pas voter. Etre un étranger, ici, c'est un peu comme être sous l'eau quand on parle de vous à la surface, sur les plateaux télé, avec des chiffres noirs et des rapports décisifs sur la délinquance, à deux mois de la présidentielle.

 

Dormir au McDo en attendant le travail du soir Lire la suite sur l’Express 

 

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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 08:58

 

 

1. La grande Allemagne épinglée

 

Les minijobs en Allemagne

(Source : Fondation allemande de recherches sociales Hans-Böckler, janvier 2012)

 

Le but de ce rapport concerne le bilan d’un des grands points de la réforme du travail en Allemagne appelée « les minijobs ».

 

7,3 millions de personnes occupent un minijob.

Ces jobs sont majoritairement occupés par des femmes

Les secteurs concernés sont l’hôtellerie-restauration, le commerce de détail, les sociétés d’entretien.

90 % d’entre elles relèvent de la catégorie des salaires voire des très bas salaires

Seuls 9 % de ces jobs sont des passerelles vers un job stable

90 % des salaires sont de 9,76 €/h brut à l’Ouest et de 7,03 €/h à l’Est

 

Le burn-out, contrepartie du succès économique allemand

(Le Figaro – 7 février 2012)

 

Selon une étude réalisée début 2011 par la caisse d’assurance maladie TK à partir des données recueillies sur ses 3,4 millions d’assurés :

 

un Allemand sur cinq souffre de troubles psychologiques à cause du travail.

Cette souffrance ne cesse d’augmenter : le nombre d’arrêts maladie à cause du stress a bondi de 33 % depuis 2007, les ordonnances pour des antidépresseurs ont augmenté de 41 % sur la période.

Sur les six premiers mois de l’année 2011, 14,3 % des arrêts maladies avaient pour origine une dépression ou un burn-out. Ce syndrome d’épuisement professionnel touche en Allemagne 9 millions de personnes.

Le sujet est pris très au sérieux dans le pays. La cause de l’augmentation des dépressions, qui ont doublé en 10 ans, est multiple. Parmi les pistes évoquées par les experts, la pression du rendement joue une grande part. Le made in Germany suppose, pour rester compétitif, des horaires de travail plus longs — le temps de travail est passé chez Volkswagen de 32 h par semaine, lors de la crise des années 90, à 40 h aujourd’hui. Les managers souffrent également beaucoup : l’obligation de rester tout le temps connecté, grâce au portables et aux mails, pèse sur leur vie de famille, leur vacances et leur santé.

Alors qu’en France, on estime à 11 % le nombre de salariés dépressifs (17 % pour les enseignants), en Allemagne le chiffre avoisine les 20 % de la population active. Le coût pour la société est énorme, comme le rappelle l’hebdomadaire Der Spiegel, qui a consacré plusieurs couvertures au phénomène en 2011. Selon l’OMC, le burn-out occasionne en moyenne 30 jours d’arrêt maladie pour chaque malade diagnostiqué. En Allemagne, il a coûté 6,3 milliards d’euros en 2009, ont calculé les caisses d’assurances maladie. Le problème économique a poussé les entreprises à se pencher sur le sujet.”

 

 

Des changements simples pour protéger les salariés :

 

Chez le constructeur de camions MAN, où le montage des véhicules est entièrement fait à la main, les ouvriers ont désormais le droit de gérer eux-mêmes leurs tâches. Ils doivent également remplir des formulaires sur le climat au travail et leur coopération avec leur chef. Des règles simples ont été introduites dans beaucoup de grandes entreprises : pas de mails le week-end, un plus grand choix dans les horaires de travail, pas de coup de fil après la fin de la journée de travail. Cette prise en compte de la souffrance au travail est indispensable dans une société où la main d’œuvre, en raison du vieillissement de la population, est à la fois plus rare et plus fragile : la moyenne d’âge des travailleurs allemands va passer de 41 ans aujourd’hui à 45,6 ans d’ici 2019.

 

France-Allemagne : coût du travail et compétitivité

 

« Dans les entreprises de plus de dix salariés du secteur manufacturier, le coût horaire de la main-d’œuvre en France était, en 2008, légèrement inférieur à celui constaté en Allemagne, selon les derniers chiffres publiés en février par l’Insee et Eurostat.

 

En revanche, dans les services marchands, le coût horaire du travail était plus élevé de ce côté-ci du Rhin. Lire la suite sur UFAL 

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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 08:56

 

En application de la circulaire ministérielle du 21 avril 2011, les préfets procèdent depuis l’automne à la mise en place des « Commissions Départementales de la liberté religieuse ».

L’UFAL, comme nombre d’associations et de syndicats, conteste le principe même de ces commissions.

Sous couleur de « liberté religieuse », il s’agit en réalité d’organiser un dialogue officiel des Pouvoirs publics avec certains cultes, excluant non seulement les citoyens incroyants mais les cultes « non reconnus » par cette démarche. Le but de ce dialogue est, explicitement, de « favoriser le libre exercice des cultes », autrement dit de lui accorder toutes facilités, éventuellement administratives et financières, en violation de l’obligation de neutralité religieuse des Pouvoirs publics. Or, puisqu’il est libre, il n’a pas besoin d’être « favorisé » !

Rappelons que la loi de 1905 est très claire dès son article 1er :

  • « La République assure la liberté de conscience » c’est-à-dire le droit de croire aussi bien que de ne pas croire ; il s’agit d’une obligation d’agir positivement (« assure ») –donc de protéger l’incroyance ou toute croyance au même titre.

  • « Elle garantit le libre exercice des cultes… » : celui-ci n’est qu’une conséquence de la liberté de conscience ; « garantir » implique simplement « veiller à ce que personne ne l’empêche » -en aucun cas le « favoriser », encore moins le financer ! La suite sur UFAL 

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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 08:50
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