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  • : Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.
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Qui a tué nos villages ?

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 09:04

 

 

Le suicide d'un septuagénaire qui s'est tiré une balle dans la tête en pleine rue d'Athènes a suscité l'émoi des Grecs, qui ont spontanément manifesté sur les lieux du drame et fait réagir l'ensemble de la classe politique face à une manifestation du "désespoir" amené par la crise.

 

Le pharmacien à la retraite âgé de 77 ans a mis fin à ses jours à quelques mètres du Parlement grec, sur une pelouse de la place Syntagma, théâtre depuis deux ans des manifestations contre l'austérité draconienne imposée au pays.

 

Une lettre manuscrite a été découverte dans une des poches de la victime, a indiqué la police, qui a refusé d'en dévoiler le contenu. Selon les diverses versions avancées par les médias, il y accusait le gouvernement de l'avoir privé de ressources, l'assimilant à l'exécutif mis en place par les occupants nazis en 1941. Le retraité était par ailleurs atteint d'un cancer du pancréas, selon une source policière.

 

Mobilisées via les réseaux sociaux, environ un millier de personnes a afflué sur les lieux du drame en début de soirée. Au pied d'un cyprès, elles ont déposé des bouquets de marguerites ou d'anémones, des cierges et des dizaines de messages manuscrits appelant notamment "au soulèvement du peuple". "Soulevez-vous, son sort sera le sort de nous tous", "Que cette mort soit la dernière de citoyens innocents. J'espère que les prochaines victimes seront les politiciens traîtres", pouvait-on lire sur ces notes.

 

La plupart des manifestants, silencieux et émus, refusaient de parler aux médias mais certains scandaient le mot "Assassins". La police a bouclé l'avenue longeant le Parlement. Le drame est intervenu peu avant 9 heures locales (8 heures à Paris), à l'heure de l'ouverture des bureaux et commerces.

 

"Il est tragique qu'un de nos concitoyens ait mis fin à ses jours. Dans ces moments difficiles pour notre société, gouvernement et citoyens, nous devons soutenir les gens qui se trouvent dans la détresse", a indiqué le premier ministre, Lucas Papadémos, dans un communiqué.

 

Le porte-parole du gouvernement, Pantélis Kapsis, a souligné que "les circonstances précises" de cette "tragédie humaine" n'étaient pas encore connues. Selon les médias, plusieurs témoins ont entendu l'homme crier qu'il ne voulait pas léguer de dettes à ses enfants, sans que la police ne confirme ce récit.

 

AUGMENTATION DES SUICIDES

 

Plusieurs études ont rendu compte ces derniers mois d'une augmentation des dépressions et suicides en Grèce, où la crise économique et sociale a fait bondir le taux de chômage, chuter salaires et retraites, paupérisant des pans entiers de la population. A l'image de ses voisins du Sud, la Grèce affiche toutefois un taux de suicide beaucoup plus bas que les pays du nord de l'Europe.

 

Alors que des élections législatives anticipées sont attendues début mai dans le pays, ce drame a fait réagir l'ensemble de la classe politique, qui y voit le signe du "désespoir" et de "la dépression" de la population grecque. "Je suis ébranlé, malheureusement ce n'est pas la première victime, nous avons un taux record de suicides. Il faut faire sortir les Grecs du désespoir", a déclaré Antonis Samaras, chef de Nouvelle Démocratie (conservateur), en tête dans les sondages.

 

"RÉFLÉCHIR À LA SITUATION DU PAYS" Lire la suite sur Le Monde 

 

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 07:24

 

 

 

 

Que vous apporte votre travail ? Qu’en attendez-vous ? L’aimez-vous ? C’est le type de questions que Marcel Trillat et Cécile Mabileau sont allés poser aux travailleurs.

 

Journaliste, cinéaste, documentariste, Marcel Trillat a porté haut toute sa carrière l’exigence de l’information sociale et ouvrière. « Faire de la « belle ouvrage », ils en rêvent. Ils aiment le travail. Ils y trouvent leur épanouissement, leur dignité d’êtres humains. Leur crève-cœur c’est qu’on les empêche de plus en plus souvent de bien faire leur métier. Rendre les citoyennes et les citoyens fiers de ce qu’ils font, un enjeu décisif pour toutes politiques de gauche. »

 

Pour ce film, Marcel Trillat a travaillé avec Cécile Mabileau. Titulaire d’un DEA de Sociologie Politique en 1996, elle a passé ensuite deux années à travailler au Parlement en tant qu’assistante puis entrepris un DEA de Cinéma Anthropologique et Documentaire.

C’est de la collaboration de ces deux personnages qu’est né le film « Rêver le travail », diffusé ce 28 mars à l’Usine et désormais disponible sur Internet.

Libre de droits, ce film est en téléchargement gratuit ici

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 07:19

 

Chers amis,

 

Nous vous écrivons pour vous faire part de nos craintes quant à la ratification du nouveau traité européen. Tout porte en effet à croire que ce « pacte d’austérité » engagera durablement l’Europe sur la voie de politiques économiques dangereuses pour nos sociétés, et ce en l’absence de tout débat démocratique plus d’information ici

 

Attac a déjà interpellé les candidats à la Présidentielle à ce sujet (les réponses sont disponibles ici) Mais Nicolas Sarkozy et François Hollande n’ont pas daigné répondre… Exigeons de ces candidats qu'ils acceptent et organisent le débat !

 

Nous mettons à votre disposition un outil d’interpellation (sur cette page)Vous pouvez aussi copier-coller le texte d'interpellation reproduit ici. Et surtout, pour informer et agir, faites circuler ce message ! C’est tous ensemble que nous ferons changer la donne.


Bien à tous,

L’équipe actions d’Attac France

 

 

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 07:17

 

 

Les socialistes français, qui semblent hésiter sur la stratégie à adopter face à la montée de Jean-Luc Mélenchon dans les sondages, seraient peut-être bien inspirés de regarder au Sud. En Andalousie, plus précisément, où, contre toute attente, une alliance du Parti socialiste espagnol (PSOE) et de la Gauche unie (IU, écologistes et communistes) s'apprête à prendre les commandes de la communauté autonome la plus peuplée d'Espagne.

 

La surprise est tombée fin mars, lors des régionales andalouses : les sondages donnaient le Parti populaire (droite) de Mariano Rajoy largement gagnant, dans ce territoire acquis depuis trente ans à la gauche. Mais, si le PP est effectivement arrivé en tête, remportant 50 sièges sur 109, il ne dispose pas pour autant la majorité absolue pour gouverner à Séville.

 

Pour le gouvernement Rajoy, en poste depuis la fin décembre, ce vote est un premier, et très sévère, avertissement. « Une sanction », s'est même emporté, euphorique, le Parti socialiste. L'exécutif conservateur misait en tout cas sur un succès qu'il imaginait « historique » pour mieux faire passer la pilule, quelques jours plus tard, d'un budget d'austérité carabiné pour 2012. Il espérait aussi s'appuyer sur ce scrutin, afin de minimiser l'impact de la grève générale du jeudi suivant. Rien de tout cela n'a fonctionné.  

Surtout, Mariano Rajoy vient de perdre un levier décisif, pour réduire l'endettement des communautés autonomes. Car l'Andalousie pèse lourd : elle compte 8,4 millions d'habitants (plus que l'Autriche), et son taux de chômage est aussi le plus élevé du pays (31 % des actifs). À Bruxelles, où l'on suit de très près la gestion de la crise espagnole, le dossier de l'endettement des régions (13 % du PIB espagnol) est jugé capital, si Madrid veut, à terme, rassurer les marchés. La contre-performance de Mariano Rajoy en Andalousie a fait l'effet d'une douche froide. Lire la suite sur Médiapart 

 

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 07:15

 

 

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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 12:13

 

 

En France, on s’apprête à voter pour la présidentielle. Les deux candidats qui d’après sondeurs et médias arriveraient au second tour n’ont une vision de l’Europe que sous son angle libéral. Plan, traités, austérité... semblent être les maîtres mots aujourd’hui. Chacun y allant de son couplet comme quoi avec lui ce sera différent. Mais différent de quoi ou de qui ? Car de deux choses l’une ou on rompt avec ce système ou on continue à payer. Quelques exemples ci-dessous de la situation de pays européens il y a moins d’un mois :

 

IRLANDE : Face à l'austérité, les Irlandais lancent la fronde fiscale (2 avril 2012)

Confronté à un endettement record, le gouvernement irlandais tente de trouver de nouvelles ressources... notamment en créant de nouveaux impôts. Mais les Irlandais traînent des pieds : près d'un sur deux a refusé de payer une nouvelle taxe d'habitation qui devait être acquittée avant le 31 mars. ...

 

FRANCE : La flexibilité du travail, sujet fantôme de la campagne électorale (2 avril 2012)

Italie, Espagne, Grèce. A chaque fois que l'austérité s'est abattue sur les voisins de la France, la remise en question de certaines protections des travailleurs a été associée aux mesures de restriction budgétaire. Les syndicats français voient avec inquiétude ces tendances. "Au nom de la compétitivité, on assiste à une mise à sac du droit du travail en Europe du Sud. Le risque bascule de l'entreprise vers le salarié", avance Stéphane Lardy, chargé de l'emploi à Force ouvrière. "Il y a clairement une course à la baisse du coût du travail et à la déréglementation entre les pays européens, une spirale dont on ne voit pas comment elle va s'arrêter", abonde Patrick Pierron, de la CFDT. ...

 

ESPAGNE : Austérité et gel du salaire des fonctionnaires (30 mars 2012)

Sur fond de contestation sociale contre les mesures d'austérité, le gouvernement espagnol a présenté, vendredi 30 mars, son projet de budget pour 2012, qui prévoit plus de 27 milliards d'euros d'économies, notamment en gelant le salaire des fonctionnaires, en baissant les budgets des ministères de 16,9 % en moyenne et en augmentant certains impôts (12,3 milliards de recettes supplémentaires sont attendues). ...


PORTUGAL : Grève générale et manifestations contre l'austérité (22 mars 2012)

L'objectif de cette grève est de protester "contre les mesures d'austérité" mises en œuvre depuis l'an dernier par le gouvernement en échange d'une aide financière internationale de 78 milliards d'euros, explique Arménio Carlos, leader de la CGTP - première confédération syndicale du pays, qui a convoqué cette grève générale. Elle vise également, selon lui, à s'opposer à "la déréglementation du marché du travail et le modèle des bas salaires (...) une tentative machiavélique de supprimer le droit du travail". ...


ALLEMAGNE : affrontements violents en marge d'une manifestation anti-BCE (31 mars 2012)

De violents affrontements ont opposé policiers et manifestants venus protester contre la politique d'austérité imposée par l'UE et la BCE aux pays méditerranéens, samedi à Francfort (ouest de l'Allemagne), a-t-on appris auprès de la police.

Un policier aurait été grièvement blessé, après avoir été atteint par des pierres. Il est en soins intensifs, mais la police n'a pas pu préciser si son pronostic vital était engagé. ...

AUTRICHE : Orpheline de son Triple A, vote un paquet d'austérité (28 mars 2012)

Le parlement autrichien débattait mercredi sur un paquet d'austérité de près de 28 milliards d'euros ficelé en quelques semaines après la perte par la petite république alpine de son précieux Triple A, et dont l'objectif est de revenir à un budget équilibré en 2016.

Malgré les vives critiques de l'opposition, l'adoption du plan ne fait guère de doute, puisqu'il est soutenu par les partenaires de la coalition gouvernementale - sociaux-démocrates (SPÖ) et conservateurs (ÖVP), majoritaires au parlement. Le vote devrait avoir lieu dans la soirée. ...

 

IRLANDE : Face à l'austérité, les Irlandais lancent la fronde fiscale (2 avril 2012)

C'est un mouvement de protestation sans précédent au sein d'une Union européenne frappée par la crise et où les gouvernements rivalisent de mesures d'austérité : en Irlande, près d'un contribuable sur deux a refusé de payer un nouvel impôt créé par les autorités pour tenter d'assainir les finances publiques. Il s'agit d'une nouvelle taxe d'habitation, qui devait être acquittée avant le 31 mars. Or, à la date fatidique, seuls un peu plus de 800.000 foyers dans le pays, sur les 1,6 million assujettis à cette taxe de 100 euros, avaient fait les démarches pour payer. Si elle révèle un réel malaise, cette fronde fiscale massive n'est pas entièrement spontanée : elle répond à une campagne de boycottage qui avait été lancée après la création de cette nouvelle taxe. Les contrevenants s'exposent pourtant à une pénalité allant jusqu'à 30%, à des amendes voire à des peines de prison. ...


GRANDE-BRETAGNE : Grande-Bretagne: rongés par l'austérité, les services publics cèdent du terrain au privé (31 mars 2012)

Écoles, routes, mais aussi patrouilles de police ou appels d'urgence des pompiers: l'austérité oblige les services publics britanniques à se délester de nouvelles tâches, quitte à briser des tabous en matière de privatisation, comme à l'époque de Margaret Thatcher. ...


BELGIQUE : La Belgique adopte de nouvelles mesures d’austérité (11 mars 2012)

Le gouvernement belge dirigé par Elio Di Rupo a annoncé ce dimanche 11 mars 2012 l’adoption de mesures supplémentaires de rigueur de 1,82 milliard d’euros. Des mesures destinées à limiter le déficit budgétaire à 2,8%. « La Belgique respecte ainsi ses engagements à l'égard de l'Union européenne », a déclaré dans un communiqué le Premier ministre belge. Des mesures qui sont l’aboutissement d'un accord obtenu après six jours de négociations entre les six partis de la coalition gauche-centre-droite au pouvoir. ...



Alors, vous qui allez voter le 22 avril et le 6 mai : STOP ou ENCORE ?

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 18:59

 

 

Au bord de l’eau dans un petit village côtier mexicain, un bateau rentre au port, ramenant plusieurs thons. L’Américain complimente le pêcheur Mexicain sur la qualité de ses poissons et lui demande combien de temps il lui a fallu pour les capturer :

"Pas très longtemps" , répond le Mexicain.

"Mais alors, pourquoi n’êtes-vous pas resté en mer plus longtemps pour en attraper plus ?" demande l’Américain. Le Mexicain répond que ces quelques poissons suffiront à subvenir aux besoins de sa famille.

L’Américain demande alors : "Mais que faites-vous le reste du temps ?"

"Je fais la grasse matinée, je pêche un peu, je joue avec mes enfants, je fais la sieste avec ma femme. Le soir, je vais au village voir mes amis. Nous buvons du vin et jouons de la guitare. J’ai une vie bien remplie".

L’Américain l’interrompt : "J’ai un MBA de l’université de Harvard et je peux vous aider. Vous devriez commencer par pêcher plus longtemps. Avec les bénéfices dégagés, vous pourriez acheter un plus gros bateau. Avec l’argent que vous rapporterait ce bateau, vous pourriez en acheter un deuxième et ainsi de suite jusqu’à ce que vous possédiez une flotte de chalutiers. Au lieu de vendre vos poissons à un intermédiaire, vous pourriez négocier directement avec l’usine, et même ouvrir votre propre usine. Vous pourriez alors quitter votre petit village pour Mexico City, Los Angeles, puis peut-être New York, d’où vous dirigeriez toutes vos affaires."

Le Mexicain demande alors : "Combien de temps cela prendrait-il ?"

"15 à 20 ans " répond le banquier américain.

"Et après ? "

"Après, c’est là que ça devient intéressant" , répond l’Américain en riant.

"Quand le moment sera venu, vous pourrez introduire votre société en bourse et vous gagnerez des millions".

"Des millions ? Mais après ?"

"Après, vous pourrez prendre votre retraite, habiter dans un petit village côtier, faire la grasse matinée, jouer avec vos petits-enfants, pêcher un peu, faire la sieste avec votre femme et passer vos soirées à boire et à jouer de la guitare avec vos amis."

Auteur inconnu

 

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 18:58

 

 

Depuis ce 1er avril, les citoyens européens peuvent être à l’initiative de lois. L’initiative est présentée comme un instrument de démocratie directe.

 

Les initiatives citoyennes européennes sont lancées. Depuis ce 1er avril, les citoyens des vingt-sept pays de l’Union européenne peuvent se réunir autour d’un sujet qui les passionne et inviter la Commission européenne à formuler une proposition de loi sur la base de leur demande.

 

L’initiative citoyenne européenne constitue le premier instrument de démocratie directe de l’Union. "Il n’y a pas d’équivalent. C’est la première fois qu’on offre la possibilité au citoyen de forcer la Commission européenne à considérer une demande de législation du citoyen" , a souligné Quentin Michel, professeur d’études européennes à l’Université de Liège (ULg).

 

1 Comment lancer une initiative citoyenne ?

 

Pour mettre un sujet à l’agenda politique européen, les citoyens, âgés de 18 ans, doivent former un comité composé de sept citoyens issus de sept pays différents de l’Union (soit un quart du nombre, actuel, des Etats membres). Les organisations, elles, ne peuvent pas lancer d’initiatives. Les sept initiateurs doivent ensuite recueillir un million de signatures identifiées de soutien à leur idée, pour pouvoir présenter leur initiative à la Commission européenne. A noter encore qu’un nombre minimum de signatures est requis dans chacun de ces sept Etats membres (fixé au nombre de députés au Parlement européen du pays), soit 16 500 en Belgique.

 

2 Qui peut soutenir une initiative citoyenne ?

Tout citoyen, originaire de l’Union européenne, et âgé de 18 ans (l’âge de voter aux élections du Parlement européen, sauf en Autriche où l’âge requis est de 16 ans), peut souscrire à une initiative citoyenne, s’il remplit un formulaire de déclaration de soutien.

 

Les Vingt-sept ont insisté pour que l’initiative provienne d’un nombre relativement élevé d’Etats membres, afin de "garantir le caractère réellement européen de l’initiative citoyenne" . Ils souhaitaient aussi lier l’âge à celui requis pour les élections "pour souligner l’importance et le sérieux de cet instrument" , a précisé le ministre du Budget et de la Simplification administrative Olivier Chastel, qui a négocié ce règlement au nom des vingt-sept Etats membres, sous la présidence belge du Conseil de l’Union, en 2010. La suite sur la Libre Belgique 

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 18:56

 

 

Un livre-enquête d'Antoine Peillon révèle les agissements suspects de la banque suisse UBS aboutissant à faciliter, voire organiser l’évasion fiscale de milliers de citoyens français. Le même scandale avait abouti aux États-Unis à de lourdes sanctions contre la banque. Qui, pour le moment, ne réagit guère...

 

L'évasion fiscale pèse sur l'économie de nos pays développés dans des proportions insoupçonnées par les responsables politiques. Telle est, après quelques mois d'enquête sur le cas, très peu particulier sans doute, de la banque suisse UBS, la conviction du journaliste Antoine Peillon, grand reporter à la Croix.

 

L'évasion fiscale concernerait en France 150 à 200 000 personnes pour un montant de 590 milliards d'euros, dont 108 rien qu'en Suisse. UBS, sa filiale française créée en 1999, représenterait, selon l'auteur, à peu près un vingtième de ce marché. Un marché, comme le démontre bien son enquête, qui ne s'embarrasse guère de la législation. Tout le jeu de la banque consiste à cibler les clients fortunés - 10 millions d'euros au moins de patrimoine - puis à les cotoyer dans des manifestations conviviales. Objectif : convaincre ces Français d'ouvrir des comptes non déclarés, vis, par exemple, une création de société dans un paradis offshore, ou des facturations indues.

 

Le scandale de l'évasion fiscale aux Etats-Unis a révélé que l'UBS, qui rappelons-le, est la première banque mondiale de gestion de patrimoine, avait permis l'ouverture de quelques 52 000 comptes non déclarés de citoyens américains aboutissant, après un conflit avec le fisc américain, à une mega-amende. C'est cette histoire qui décide Antoine Peillon d'enquêter sur UBS-France. Bingo : il constate que la filiale française accueille les mêmes responsables que la filiale américaine, pour conduire, finalement, le même genre d'opération. Peu à peu il découvre que les manœuvres de la banque ont été critiquées et repérées non seulement par certaines autorités de contrôle comme l'Autorité de contrôle prudentiel de la Banque de France, la douane financière ou même les enquêteurs de la DCRI, mais qu'elles ont suscité des conflits entre certains cadres et la direction de la banque. Cerise avariée sur ce pudding pourri, le livre de Peillon se conclut par l'exposition à la lumière de quelques opérations de transfert financier entre différents compte de Liliane Bettencourt qui le conduisent à subodorer, là encore, une opération d'évasion fiscale, via UBS et la compagnie italienne Generali.

 

Le plus étonnant dans cette affaire est l'extrême lenteur de l’État. On se rappelle que, dès le début de la crise, en 2008, le président Sarkozy a annoncé la fin des paradis fiscaux. Apparemment, non seulement le temps des listes noires ou grises est révolue, mais la gestion de patrimoine permet aux citoyens français les plus riches de contourner allègrement la législation sans encourir les foudres des autorités. Quant au gouvernement suisse, déjà échaudé par le scandale UBS aux États-Unis, on attend avec impatience sa réaction à l'enquête d'Antoine Peillon. Contacté par Marianne, l'ambassade n'a pas donné suite... Lire la suite sur Marianne2 

 

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 18:55

 

 

Thierry Pech, Alternatives Economiques n° 305 - septembre 2011

 

Les allégements et autres exonérations d'impôts accordés par l'Etat coûtent deux fois plus cher qu'on ne le dit et accroissent les injustices.

 

En ces temps de rigueur budgétaire, les niches fiscales seront au cœur des débats parlementaires de l'automne, lors de l'examen de la prochaine loi de finances. Sur la sellette : quelque 500 mesures dérogatoires qui permettent aux contribuables (souvent les plus aisés) et aux entreprises (souvent les plus grandes) de réduire leurs impôts. Et ce n'est pas rien : le manque à gagner pour les comptes publics s'élève à 65 milliards d'euros, selon le projet de loi de finances 2011 (PLF), soit un quart des recettes fiscales nettes de l'Etat. Mais cette addition est loin d'être complète, comme le souligne la juriste Katia Weidenfeld dans un livre très éclairant1.

 

Pour s'en rendre compte, il faut fouiller dans les documents budgétaires, et plus précisément dans L'évaluation des voies et moyens (tome II) annexée au projet de loi de finances. Les dernières pages de ce document dressent en effet la liste des dizaines de dépenses fiscales - le nom technique des niches - qui ont été " déclassées ". Derrière cette appellation se cachent de nombreux dispositifs dont on ne tient tout simplement plus compte dans le recensement officiel. Ces mesures volontairement mises de côté restent cependant en vigueur. Au total, depuis 2006, cette technique a permis de soustraire à l'inventaire au moins 80 milliards d'euros de manque à gagner pour l'Etat, soit environ 35 % de ses recettes fiscales nettes. Si on y ajoute les 65 milliards liés aux niches dûment répertoriées, le coût global pour l'Etat avoisinerait donc 145 milliards d'euros, soit plus de 95 % de son déficit annuel !

 

Cette pratique du déclassement (voir encadré) n'est pas nouvelle, mais elle a été particulièrement soutenue ces cinq dernières années. En 2006, elle avait notamment permis de mettre de côté d'un coup pour plus de 60 milliards de dépenses fiscales. Parmi ces avantages fiscaux qu'un simple jeu d'écritures a glissés sous le tapis, on trouve toutes sortes de mesures. Certaines sont très anciennes, comme " l'exonération de taxe intérieure de consommation sur les combustibles utilisés par les aéronefs ", créée en 1928. D'autres, au contraire, sont récentes : c'est le cas d'une bonne partie des exonérations et réductions de droits sur les successions et les donations. D'autres, enfin, n'ont jamais pu être déclassées car elles n'ont jamais été classées : c'est le cas du fameux bouclier fiscal récemment aboli. Source Retraites Enjeux débats Lire le PDF 

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