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  • : Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.
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Qui a tué nos villages ?

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 13:16

 

Act UP lance une campagne participative pour demander aux candidats à la présidentielle de se prononcer sur le sujet. Rappel des positions de chacun.

 

Le droit au mariage pour les homosexuels s'invite mollement dans les débats de la présidentielle 2012 et Act Up n'entend pas laisser le sujet passer à la trappe. L'association de lutte contre le sida et les discriminations a lancé lundi 3 octobre une campagne participative réclamant l'égalité des droits.

Pour demander aux candidats de se prononcer en faveur de l'ouverture du mariage aux couples de même sexe, Act Up a fait appel à l'agence de publicité les Ouvriers du Paradis. Quatre pistes sont présentées aux internautes qui peuvent ainsi voter pour leur visuel préféré et financer la campagne, qui pour voir le jour doit obtenir au minimum 30.000 euros

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Les candidats qu'Act Up n'a plus vraiment besoin de convaincre :

- En pointe sur le sujet, EELV propose le mariage pour les gays et lesbiennes. Eva Joly a participé à la Gay Pride parisienne en juin dernier. "C’est un grand bonheur de voir que 2012 approche et que nous allons pouvoir réaliser cette transformation législative", a-t-elle alors déclaré. Elle s'est aussi engagée à faire voter le mariage et l'adoption pour les homosexuels dans les cent jours si la gauche remporte la présidentielle.

L'ouverture du mariage aux personnes de même sexe est inscrite dans le programme du Parti socialiste. Les candidats parviennent pourtant à se distinguer sur le sujet. L'association Homosexualité et Socialisme a d'ailleurs présenté leurs réponses lors d'un débat organisé le 29 septembre à Sciences-Po.

- Martine Aubry se déclare favorable au mariage des couples de même sexe : "Le pacs a été un progrès considérable, mais il ne règle pas tous les problèmes", expliquait-elle en janvier dernier sur France 5. Elle dit aussi avoir évolué sur la question de l'adoption.

- François Hollande aime rappeler que c'est lui qui a fait inscrire la proposition du mariage pour les homosexuels dans le programme du Parti socialiste de la présidentielle de 2007.  "L'égalité, c'est permettre à tout couple de recourir au même dispositif juridique sans discrimination", a-t-il précisé début juin dans un texte publié par le site Répondre à gauche. Depuis, il a tout de même mis un singulier coup de frein à ce bel enthousiasme en déclarant le 3 octobre à "Libération" : "Attention, ce ne sera pas si simple de faire passer ces textes".

- Sur son site, Manuel Valls présente "un jour, une idée", le 30 septembre, il expliquait pourquoi il est pour le mariage homosexuel et l'homoparentalité : "A l'instar d'autres pays de nos voisins, nous devons accomplir un progrès."

- Arnaud Montebourg est sur la même ligne, précisant au magazine 'Têtu' du mois de mai qu'il ne fait "pas de l'identification des questions sociétales l'enjeu majeur de l'élection présidentielle." Il tient pourtant à rappeler qu'"en son temps", c'est-à-dire en 2004, il a "signé la proposition de loi de Patrick Bloche visant à ouvrir le mariage aux couples de même sexe."

- Ségolène Royal a évolué sur le sujet. Longtemps hésitante, voire réticente, elle s'en est défendu au mois de janvier, expliquant sur Europe 1 qu'elle n'y avait jamais été "défavorable", avant d'ajouter : "si pour des couples homosexuels, leur bonheur c’est de se marier, qu’on les laisse tranquilles et qu’on leur permette de le faire". En 2006, au 'Parisien', elle disait pourtant préférer "le mot union à celui de mariage pour ne pas bousculer les repères traditionnels, la famille c'est un père et une mère."

- Si Jean-Michel Baylet peut se montrer critique à l'égard du projet du Parti socialiste, le radical se déclare clairement favorable à l'"ouverture à l'évolution de la société à travers le mariage homosexuel."

  • Jean-Luc Mélenchon est engagé depuis longtemps en faveur de la cause homosexuelle. Le candidat du Parti de gauche a effectivement déposé une proposition de loi sur le partenariat civil en 1990. Dans le magazine 'Têtu' de juin 2011, il a déclaré soutenir "l'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples homos"(1). Jean-Luc Mélenchon a, lui aussi, participé à la Gay Pride parisienne de juin dernier. Lire la suite sur NouvelObs 

  1. Présidentielle et droits LGBT: Borloo et Mélenchon parlent à TÊTU

Lire aussi

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 19:36

 

 

M. Pujadas lors du JT de ce soir 5 octobre 2011, vous annonciez que des manifestants étaient devant Wall Street, ajoutant "à la surprise générale" (???) M. Pujadas ce n’est pas parce-que vous n’êtes pas "informé" que vous devez décréter comme une surprise générale une information que vous découvrez.

 

Il me semble que vous êtes journaliste. Or, pour ma part , humble blogueuse, je suis au courant depuis le début c’est-à-dire le 19 septembre, comme des millions d’internautes (!!!)

Comme annonçait votre correspondant sur place, plus de 100 villes sont "occupées" #OccupyTogether on Facebook: 100+ Cities; 100,000+ Signed Up So Far

 

Michael Moore, Susan Sarandon ou le rappeur Lupe sont venus soutenir les manifestants.

 

Par ailleurs, il y aurait eu 700 arrestations sur le pont de Brooklin. Mais durant 16 jours : Circulez y a rien à voir !

 

Alors, se pose la question des infos qui nous sont nous instillées chaque soir et l’utilité de ces JT, puisque les infos circulent bien plus rapidement sur le Net.

 

VMH

 

 

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 10:41

 

 

Une nouvelle Constitution entièrement rédigée par le peuple islandais pourrait bien être adoptée prochainement. Une première.

 

Rêvons un peu. Et si nous pouvions contraindre nos députés à aller voter les lois ? Et si nous pouvions décider nous-mêmes de l'organisation d'un référendum ? Et si nous pouvions facilement faire destituer notre président en cours de mandat ? Et si, pour couronner le tout, nous pouvions nous-mêmes décider de mettre en oeuvre de telles mesures ? En France, de telles dispositions relèvent du fantasme. Pour les Islandais, il pourrait bientôt s'agir d'une réalité.

Car les quelque 311 000 habitants de cette île située aux confins de l'Europe et du Groenland ont décidé de prendre leur avenir en main. Depuis novembre 2010, 25 citoyens élus ont entamé la rédaction d'une nouvelle Constitution censée régir l'organisation de leur pays. Une démarche amorcée après la violente crise financière qui a frappé l'île en 2008. La nationalisation des trois principales banques, la démission du gouvernement de droite, l'arrivée au pouvoir d'une coalition de sociaux-démocrates, de féministes, d'ex-communistes et d'écologistes... Rien n'y aura fait. Des manifestations populaires monstres ont poussé le nouveau gouvernement à prendre cette mesure drastique : réécrire purement et simplement la Constitution, en vigueur depuis 1944 et qui n'était, dans l'ensemble, qu'une pale copie du texte danois, pays dont dépendait l'Islande avant son indépendance.

À l'automne 2010, un appel à candidatures a donc été lancé. Tous les citoyens de plus de 18 ans et soutenus par au moins 30 personnes pouvaient postuler. Seule exception : les élus nationaux. Le ton était donné... Vingt-cinq personnes ont ainsi été élues pour siéger au sein de l'Assemblée constituante islandaise. Mais la démarche démocratique ne s'est pas arrêtée là. Tout le processus de révision a été collaboratif : chaque projet d'article était publié au fur et à mesure de sa rédaction sur le site du gouvernement. Chaque citoyen était ensuite appelé à s'exprimer, sur une page Facebook dédiée ou via un compte Twitter. Lire la suite sur le Point

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 10:40

 

 

 

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 10:38

 

Un témoignage sur la situation en Grèce, la situation des Grecs, dramatique pour beaucoup d’entre eux. Et qui sera peut-être bientôt la nôtre … Il est signé d’un juriste autrichien qui y possède une résidence secondaire et a paru dans le journal viennois Die Presse. Il circule en ce moment sur les listes de discussion de gauche alternative.]

 

« On ne peut rester sans réagir aux diverses déclarations des plus hauts responsables de toute l’Europe, certaines frisant l’imbécillité, au sujet de ces "fainéants" de Grecs qui "refusent d’économiser". Depuis 16 mois, je dispose d’une résidence secondaire à Athènes, et j’ai vécu cette situation dramatique sur place. On se plaint que les plans d’économie ne fonctionnent pas parce que les revenus fiscaux chutent. On remet en question la volonté des Grecs d’économiser. Quelle surprise ! Voici quelques faits :

 

- Réductions des salaires et des retraites jusqu’à 30%.

 

- Baisse du salaire minimum à 600 euros.

 

- Hausse des prix dramatique (fioul domestique + 100% ; essence + 100%, électricité, chauffage, gaz, transports publics + 50%) au cours des 15 derniers mois.

 

Le renflouement de l’UE repart à 97% vers l’Union

 

- Un tiers des 165.000 entreprises commerciales ont fermé leurs portes, un tiers n’est plus en mesure de payer les salaires. Partout à Athènes, on peut voir ces panneaux jaunes avec le mot "Enoikiazetai" en lettres rouges – "A louer".

 

- Dans cette atmosphère de misère, la consommation (l’économie grecque a toujours été fortement axée sur la consommation) a plongée de manière catastrophique. Les couples à double salaire (dont le revenu familial représentait jusqu’alors 4.000 euros) n’ont soudain plus que deux fois 400 euros d’allocations chômage, qui ne commencent à être versées qu’avec des mois de retard.

 

- Les employés de l’Etat ou d’entreprises proches de l’Etat, comme Olympic Airlines ou les hôpitaux, ne sont plus payés depuis des mois et le versement de leur traitement est repoussé à octobre ou à "l’année prochaine". C’est le ministère de la Culture qui détient le record. De nombreux employés qui travaillaient sur l’Acropole ne sont plus payés depuis 22 mois. Quand ils ont occupé l’Acropole pour manifester (pacifiquement !), ils en ont rapidement eu pour leur argent, à coups de gaz lacrymogène.

 

- Tout le monde s’accorde à dire que les milliards des tranches du renflouement de l’UE repartent à 97% directement vers l’Union, vers les banques, pour éponger la dette et les nouveaux taux d’intérêt. Ainsi le problème est-il discrètement rejeté sur les contribuables européens. Jusqu’au crash, les banques encaissent encore des intérêts copieux, et les créances sont à la charge des contribuables. Il n’y a donc pas (encore ?) d’argent pour les réformes structurelles.

 

- Des milliers et des milliers d’auto-entrepreneurs, chauffeurs de taxis et de poids lourds, ont dû débourser des milliers d’euros pour leur licence, et ont pris des crédits à cet effet, mais ils se voient aujourd’hui confrontés à une libéralisation qui fait que les nouveaux venus sur le marché n’ont presque rien à payer, tandis que ceux qui sont présents depuis plus longtemps sont grevés par leurs énormes crédits, qu’ils doivent néanmoins rembourser.

 

- On invente de nouvelles charges. Ainsi, pour déposer une plainte à la police, il faut payer sur le champ 150 euros. La victime doit sortir son porte-monnaie si elle veut que sa plainte soit prise en compte. Dans le même temps, les policiers sont obligés de se cotiser pour faire le plein de leurs voitures de patrouille.

 

- Un nouvel impôt foncier, associé à la facture d’électricité, a été créé. S’il n’est pas payé, l’électricité du foyer est coupée.

 

- Cela fait plusieurs mois que les écoles publiques ne reçoivent plus de manuel scolaire. ni déposer leurs mémoires ni passer leurs examens.

Lire la suite sur Politis

 

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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 16:45

 

 

Que font ces travailleurs de l’ombre qui opèrent derrière les moniteurs : les opérateurs. Que voient-ils ? Comment peuvent-ils intervenir sur les crimes et les délits ? Telles sont les principales questions au cœur de cette étude qui repose sur une enquête ethnographique conduite dans deux salles d’exploitation de systèmes de vidéosurveillance. Deux principaux enseignements s’en dégagent.


- Les opérateurs assurent bien une surveillance des caméras, plus ou moins active, mais elle ne participe que de manière très limitée à la prévention des désordres. Il apparaît clairement, de l’observation de leurs pratiques, que l’idée d’une surveillance continue est une illusion. La démultiplication du regard sur l’espace public ne se traduit d’ailleurs pas par une augmentation du nombre de flagrants délits et d’arrestations.


- Les opérateurs exercent une forme de discrimination, bien souvent inconsciente, qui est d’autant plus forte qu’aucune formation sur les comportements suspects ne leur est délivrée. De manière plus globale, on constate un déficit de formation sur les aspects aussi bien techniques, juridiques et éthiques, de ces professionnels.


En résumé, cette étude montre que l’efficacité la vidéosurveillance est fortement limitée par des facteurs techniques et surtout humains. Le contraste est saisissant entre la visibilité de cet outil dans l’espace public et le peu de crédit accordé aux opérateurs qui en ont la charge.

Lire la suite sur le blog de Laurent Mucchielli 

 

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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 16:44

 

 

La présidentielle se rapproche, et les chiffres de la délinquance ne cessent de s'aggraver. Pire, les catégories en hausse, cambriolages et agressions, sont très largement susceptibles de renforcer le fameux "sentiment d'insécurité". Place Beauvau, c'est le branle-bas de combat, mais dans les limites d'un budget en baisse, comme en témoignent deux notes internes envoyées les 15 et 23 septembre par le directeur général de la gendarmerie nationale, dont Le Monde a eu connaissance.

 

Vendredi 30 septembre, le ministre de l'intérieur, Claude Guéant, a annoncé qu'il affectait "4 000 policiers et gendarmes de plus sur le terrain" et l'équivalent de six unités mobiles en renfort pour lutter contre les cambriolages dont il a reconnu la "recrudescence" depuis 2009. Le patron de la gendarmerie, le général Jacques Mignaux, demande à ses troupes, dans la note du 15 septembre, destinée à la haute hiérarchie, de "viser un bilan favorable de l'évolution de la délinquance en 2011".

 

"Les succès précédemment enregistrés (...) marquent le pas", reconnaît-il dans la note du 23 septembre, destinée aux responsables régionaux. La réunion de l'ensemble des commandants de groupement de gendarmerie, prévue le 19 octobre, est avancée au mercredi 5 octobre, "afin d'amplifier l'impact des directives".

 

Le patron de la gendarmerie souhaite donc "une très forte mobilisation", mais recommande une plus grande vigilance et de lever le pied pour l'enregistrement des vols avec violences, en forte hausse : "Plusieurs centaines d'infractions sont (...) artificiellement caractérisées, les déclarants étant encouragés par le dispositif d'indemnisation à faire état de violences." Il convient que "les enquêteurs s'attachent à établir la réalité des faits afin de ne pas procéder à l'enregistrement infondé d'agressions". A la direction de la gendarmerie (DGGN), on cite les vols de mobiles. Pour assurer les opérateurs de leur bonne foi, les victimes auraient tendance à déclarer abusivement des violences. Lire la suite sur le blog de Laurent Mucchielli

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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 16:43

 

Pour un Français sur deux, on est «riche» au-delà de 2000 euros. Mais pour un sur trois, prendre soin de sa santé est un luxe inaccessible.

Les Français ne vont pas bien, et ils le disent à leur manière. «Les temps sont durs». C'est ce qui ressort de deux sondages publiés ces jours-ci dans la presse. Le premier, réalisé pour le Journal du Dimanche et publié le 2 octobre 2011 (1) révèle que nos concitoyens fixent la richesse... juste au dessus de leurs propres revenus. Une preuve qu'ils sont réalistes et plombés par la crise qui les empêche désormais de rêver. Le second, réalisé pour Europe Assistance dans dix pays (2), montre qu'un Français sur trois serait contraint de renoncer aux soins médicaux parce que ces derniers seraient «trop coûteux».

La richesse est une réalité mais aussi une notion subjective

Quand on leur demande «à partir de quel revenu net mensuel (salaires, aides et allocations comprises), considérez-vous qu'une personne est riche», 57% des Français répondent «entre 2.001 et 5.000 euros par mois». Dans le détail, 22% répondent «entre 2.001 et 3.000 euros», 14% «entre 3.001 et 4.000 euros» et 21% «entre 4.001 et 5.000 euros». Aux extrêmes, 9% estiment qu'on est très à l'aise avec 2000 euros ou moins et 23% des sondés répondent en évoquant un revenu compris entre 5.001 et 10.000 euros mensuels.

Ce n'est pas vraiment une surprise: non seulement la crise est bien présente dans notre pays mais il convient de se rappeler que le seuil de pauvreté est de 900 euros et le «salaire médian» de 1600 euros par mois (50% de la population gagne plus, 50% de la population gagne moins). Or, chacun le sait par expérience et il n'est nul besoin d'un sociologue pour le confirmer: la richesse ne se calcule pas scientifiquement mais bien de manière subjective. Nous sommes tous les riches de quelqu'un et celui qui est riche pour moi est celui qui gagne plus que moi.Lire la suite sur Suite101 




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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 16:41

Cette proposition vise à instituer pour les mineurs un « contrat de service en établissement d’insertion » comme modalité de la composition pénale, de l’ajournement du prononcé de la peine et comme obligation particulière d’un sursis avec mise à l’épreuve. Ce « contrat de service » consistera en fait à suivre une formation dispensée par un centre de formation d’un établissement public d’insertion de la défense (EPIDE), établissement crée par l’ordonnance du 2 août 2005 et placé sous la triple tutelle des ministères chargés de la Défense, de l’Emploi et de la Ville.

 

Ce contrat, auquel le mineur sera « astreint » sera prescrit pour une durée comprise entre quatre et six mois et devra cependant être conclu avec l’accord du mineur et des titulaires de l’autorité parentale. Le mineur pourra éventuellement, à sa demande et avec l’avis favorable de l’établissement d’accueil, le prolonger. Le contrat de volontariat devra être validé par le magistrat ou la juridiction au regard de son caractère formateur ; il ouvrira droit à une allocation mensuelle.

 

Observation préliminaire

Nous déplorons que l’exposé des motifs de la proposition persiste une nouvelle fois à présenter la délinquance des mineurs comme un phénomène en augmentation débridée alors que la part de la délinquance des mineurs dans la délinquance générale reste stable à 18 %. La préoccupation des professionnels tient plus à la difficulté de trouver des réponses diversifiées et individualisées pour quelques jeunes aux parcours particulièrement déstructurés que de faire face à des hausses exponentielles du nombre des mineurs délinquants.

 

Les réponses à la délinquance des mineurs doivent être recherchées dans un souci plus global des adolescents en dérive, dans la double dimension de la justice des mineurs concernant les enfants en danger et les mineurs délinquants.

 

La focalisation du discours politique et médiatique sur les mineurs délinquants aboutit à délaisser progressivement la question tout aussi préoccupante des adolescents et adolescentes se mettant en danger et en proie à des troubles psychiques. A cet égard, la pénurie de places de soins en hospitalisation comme en suivi ambulatoire pour répondre au mal–être des jeunes devrait tout autant retenir l’attention des responsables politiques. Lire la suite sur le blog du Syndicat de la Magistrature


 


 

 

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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 16:39

 

 

S’il est un domaine où la propagande médiatique libérale fait rage, c’est bien celui-là : Le mythe du trou de la Sécu, si bien dénoncé par Julien Duval: « A en croire les médias et les débats politiques, la Sécurité sociale serait menacée de faillite par un déficit abyssal. Pour faire face à l’augmentation des dépenses et au vieillissement de la population, notre système de protection sociale, créé en 1945 pour donner « la garantie à chaque homme qu’en toutes circonstances il pourra assurer sa subsistance et celle de personnes à sa charge », serait condamné à se « réformer »sans cesse : déremboursements, réduction des prestations, hausse des cotisations, voire privatisation. Chercheur au CNRS, Julien Duval renverse les termes du problème : il n’y a pas de « déficit de la Sécu »mais « un besoin de financement »que les gouvernements successifs ont décidé de ne pas satisfaire en multipliant depuis 1993 les exonérations de charges sociales. En effet, l’affaiblissement de la protection sociale découle non pas d’arbitrages techniques mais d’un choix politique : le transfert généralisé des « risques » du capital vers le travail. » Un choix politique : on est bien là au cœur du problème.


Un autre chercheur du CNRS, Frédéric Pierru, est tout à fait sur la même longueur d’ondes : « Depuis au moins deux ans, gouvernement et «experts» nous fredonnent ad nauseamune petite rengaine, selon laquelle l’endettement public et la purge qu’il impliquerait ne seraient que la juste punition du fait que «pendant des années, nous avons vécu au-dessus de nos moyens»,écrit-il dansLibération. Dans le domaine de la santé cela donne : «Nous, Français, dépensons sans compter, creusant de façon irresponsable le trou de la Sécurité sociale et la dette aux dépens des générations futures.»


Ajoutez à cela l’exploitation politicienne du ressentiment contre les «assistés», tels les bénéficiaires de la CMUcomplémentaire ou de l’Aide médicale d’Etat, et vous avez là les justifications les plus communes – pour ne pas dire vulgaires – de la politique en cours de vente à la découpe du service public de la santé. La solidarité face à la santé, à la maladie et la mort serait ainsi devenue un luxe et devrait être retirée aux «profiteurs»de tout poil, qu’ils soient pauvres et/ou immigrés. Plus généralement, depuis le début des années 2000, les gouvernements successifs se sont employés à «vaporiser» le service public de la santé. En matière d’assurance maladie, les soins courants (hors affections de longue durée et hospitalisation) connaissent une baisse continue du taux effectif de leur prise en charge par la Sécu, lequel n’est déjà plus que de 55% – le taux de 75,5% dont le gouvernement se targue n’étant qu’une moyenne trompeuse. »


Faut-il se résigner à la fatalité de voir détruire ainsi notre modèle de santé et de sécu, jadis envié dans le monde entier ? Pas pour Pierru et ses amis : « Contre ce délitement, progressif mais bien réel, du service public de la santé, mes collègues et moi-même avons décidé de rappeler, dans un manifeste signé par 123 personnalités, un constat incontournable : en matière de santé, le choix de la solidarité se justifie non seulement du point de vue social mais aussi des points de vue économique et sanitaire. Nous proposons de restaurer les quatre piliers du service public de la santé. Tout d’abord, il s’agira de revenir à l’ambition de 1945, celle d’un remboursement à hauteur de 80% des soins courants, tout en conservant la prise en charge à 100% des plus malades et des plus démunis et en supprimant les franchises médicales.


Tout déficit constaté mais non compensé déclencherait une augmentation des ressources de l’assurance maladie ; par l’augmentation d’un taux de CSGrendu progressif et à l’assiette élargie. Avec une telle règle d’or, toute ristourne aux assurances complémentaires, pire aux malades ou, pire encore, au service de la dette du coût des soins que la collectivité a évalués comme médicalement utiles serait de facto bannie. Ensuite, il faudra rétablir le service public hospitalier dans son unité, ses missions, ses moyens et en exclure les cliniques commerciales. De même, il faudra convaincre les médecins de ville d’accepter (enfin !) d’aménager les libertés conquises en 1927 pour devenir les composantes clés d’un nouveau service public de médecine de proximité.


Enfin, il conviendra d’engager une politique volontariste de prévention dont le budget augmenterait progressivement à hauteur de 7% des dépenses de santé, et décidée à agir aussi bien sur les déterminants individuels que collectifs afin de réduire les inadmissibles inégalités de santé dans lesquelles la France bat des records en Europe. A l’heure des «best practices»dont se gargarisent les élites technocratiques et politiques, il est temps de repositionner le débat public sur la seule base rationnelle qui soit : la solidarité – entre malades et bien portants mais aussi entre riches et pauvres – est une politique d’avenir ; et il ne peut y avoir d’avenir sans une politique de solidarité. » Lire la suite sur centpapiers

 

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