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Qui a tué nos villages ?

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26 juillet 2018 4 26 /07 /juillet /2018 08:34
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25 juillet 2018 3 25 /07 /juillet /2018 08:11
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13 juillet 2018 5 13 /07 /juillet /2018 08:20

Sur Russia today  un florilège de diverses appréciations

Emmanuel Macron à Versailles : un Congrès aux airs... de meeting LREM ?

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25 juin 2018 1 25 /06 /juin /2018 07:52
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23 juin 2018 6 23 /06 /juin /2018 07:47

Ce sera la semaine qui aura donné au quinquennat sa couleur. Avec le vote de la loi contre la SNCF et les délires sur les pauvres qui reçoivent trop, le président des riches est devenu aussi l’ennemi des pauvres et celui du peuple en général. Sa politique économique, fiscale et sociale est désormais publiquement une de ces politiques d’ajustement structurel digne de ce qui a été fait à la Grèce, à l’Espagne et à d’autres. Comme cela a été infligé à n’importe lequel des pays d’Amérique latine jusqu’à ce que la révolution citoyenne y fasse son œuvre. Les niveaux d’accumulation de fortune et de hauts salaires font de notre pays une sorte de paradis des riches, des fraudeurs du fisc, de l’égoïsme social et du pillage des biens publics. Du coup on peut déjà dire que notre victoire impliquera de lourdes tâches de reconstruction de ce qui a été détruit. La liste connue dans ce domaine s’allonge. Le nouveau régime de la SNCF va beaucoup détruire. La pagaille va s’étendre, les dysfonctionnements se multiplier, les incidents se répéter. Tout remettre en ordre et en état de marche sera donc un défi. Il en va de même à l’hôpital et dans de nombreux domaines de l’éducation pour ne parler que cela.

Pendant ce temps, la crise politique se répand d’un pays à l’autre dans l’Union européenne. Au point de départ, on trouve toujours la politique économique asphyxiante imposée par l’Allemagne aux divers pays d’Europe. La situation italienne, puis celle de l’Espagne ont montré comment l’un après l’autre les pays touchent le fond de l’impasse. Mais à l’Est, rien ne va s’améliorant. On va voir bientôt se tendre les relations de l’Allemagne avec ses vassaux autrichiens, hongrois, tchèque et polonais. C’est d’ailleurs engagé. Une crise s’est donc ouverte dans la droite allemande entre CSU et CDU à ce sujet. Du jamais vu. Évidemment, les eurobéats à la française, les candidats « bons élèves » de l’Europe ne voient rien, n’entendent rien et réclament toujours « plus d’Europe » sans s’interroger plus avant.

La lutte contre la pauvreté était mon thème de discours d’entré en campagne à la fête de l’Humanité en Septembre 2016. C’est le thème de la campagne en cours à « La France Insoumise ».  Jamais je n’aurais pensé que Macron s’attaquerait aux pauvres de cette façon frontale. Aujourd’hui, la pauvreté concerne 14% de la population du pays. Sans les aides sociales, la pauvreté engloutirait 22 % de la population. Plus d’une personne sur cinq en France. C’est le moment que choisit le président pour les mettre en cause. La phrase lui a fait très mal et il est probable qu’il se demande pourquoi.

« Ça coûte un pognon dingue et c’est inefficace », a-t-il dit ! Le pognon « dingue » c’est 25 milliards. Comparons. C’est à peine plus qu’un pour cent de la richesse produite par le pays en une année. Mais c’est la valeur gagnée par le seul Bernard Arnault en 2017. Si l’on compte plus largement en y incluant les prestations familiales et la CMU, ça fait certes 56 milliards. À mettre en rapport avec les 140 milliards alloués « aux entreprises » et les 80 milliards d’euros de fraude fiscale. À mettre en rapport aussi avec le fait que les aides sociales concernent 11 millions de français tandis que la fin de « l’exit tax » touche 300 personnes, la suppression de l’ISF (4 milliards) quelques petits milliers. Ces comparaisons permettent de n’oublier jamais de quelles masses financières et de population on parle. Pour les 10% de la population qui ont le moins de revenus, « les prestations sociales représentent 47,6% du revenu disponible ». Et seulement 0,5% pour les ménages les plus aisés qui ont accès à des prestations sociales universelles. Les aides sont donc bien ciblées pour ne concerner que les ménages ayant les revenus les plus faibles.

Il ne faut pas laisser passer le discours de Macron sans réagir. Ce discours fonctionne comme une offre de pensée. Une pensée dominante pour protéger les dominants. Car comme ça « vient d’en haut » et que ça sonne comme une évidence du café du commerce, ce serait vrai. Ces formules fonctionnent pour donner bonne conscience à ceux qui les acceptent au moment ou un véritable coup de massue va être donné sur la tête des plus pauvres de ce pays. Pied à pied, il faut démontrer l’arnaque. Premier temps : ça coûte cher. Non ce n’est pas vrai. Deuxième temps. Ça coûte cher « Et les gens ne s’en sortent pas »…  Autrement dit ça ne sert à rien.  Archi faux ! Ces aides, en dépit de la modestie des sommes en cause dans chaque cas, maintiennent quatre millions et demi de personnes au-dessus du seuil de pauvreté. Les supprimer en fera donc basculer des millions dans des situations infiniment pires que ce qu’elles sont aujourd’hui.

Je l’ai dit en commençant ce billet : sans ces aides sociales, la pauvreté toucherait 22% de la population. Une immense quantité de gens n’ont la tête à peine hors de l’eau que grâce a ces dispositifs.  Car il faut aussi rappeler ce qu’est la situation « aujourd’hui ». La pauvreté est un phénomène de masse en France. Et contrairement aux idées reçues les gens « n’abusent » pas des aides. C’est le tout premier constat et le plus incroyable vu de loin. Les gens ne demandent pas les aides auxquelles ils ont droit. 40% des personnes qui ont le droit au RSA ne le demandent pas, 34% des personnes qui devraient bénéficier de la CMU, 31% des personnes qui devraient toucher les allocations familiales. Ce sont donc des quantités considérables de gens qui sont concernés. Nous le savons bien nous qui faisons chaque année une « caravane des droits » et aidons des milliers de gens à découvrir et toucher leurs droits.

Le point central de la situation c’est l’extension de la pauvreté dans le pays. C’est cela que le discours macroniste masque et enterre. Il y a 9 millions de pauvres en France. C’est-à-dire 14% de la population. Un enfant sur cinq vit dans une famille pauvre.

Ce qui coute vraiment un pognon fou ce sont les riches. On leur donne sans cesse et ils ne font rien d’utile avec ce qu’on leur donne. Les riches n’investissent pas dans l’économie. Entre 2010 et 2016, la part des profits du CAC40 qui auront été réinvestis dans l’appareil de production a été divisés par 2. Plus on leur donne, moins ils investissent. Du coup, certes, la France est au premier rang pour la rémunération des actionnaires et le nombre de millionnaires. Mais elle est au 18ème rang pour le niveau d’automatisation dans son industrie derrière la Belgique, l’Italie, l’Allemagne, le Japon ou la Suède. Donc la masse des « dégrèvements », « allégements de charges » et ainsi de suite n’ont atteint aucun des objectifs que ces mesures prétendaient servir ! Ça nous a coûté un pognon fou. Et cela a enfoncé un maximum de gens dans les problèmes. Car ces aides sociales aux riches ont couté un maximum au pays puisqu’il a fallu compenser les pertes de recettes par des prestations sociales et des services publics de moins !

Le propos du président macron et les mesures qu’il s’apprête à prendre constituent une bascule pour le modèle social de la société française. Il se propose de raboter sept milliards de dépenses d’aide sociales. La somme est considérable. Elle va précipiter un nombre important de gens en dessous du seuil de pauvreté et parmi les pauvres, elle va entrainer une marée de gens vers le fond, celui de l’extrême pauvreté. Jean-Luc Mélenchon. La suite  sur L’Ère du Peuple

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20 juin 2018 3 20 /06 /juin /2018 07:36
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15 juin 2018 5 15 /06 /juin /2018 12:20

 

La guerre à la pauvreté se fait à coups de communications tronquées : on parle toujours des effets, rarement des causes.

Prenons aides sociales en France (un pognon de dingue...) qui ne sont souvent qu'une compensation d'un travail trop peu payé pour notre pays où par exemple les loyers dans les grandes villes sont inaccessibles pour les Smicards. Plutôt que de verser des aides sociales, (payées par l'ensemble des contribuables) il faudrait peut-être penser à augmenter le SMIC et interdire les revenus en dessous du seuil de pauvreté etc...

Parlons aussi des boîtes qui ferment jetant des salariés à la rue, qui ne demandaient rien d'autre que de continuer à travailler, mais qui se retrouveront bientôt à percevoir ces fameuses aides sociales. Qui a fermé sa boîte, pourquoi ? Quel est le montant du parachute versé au dirigeant ? Etc, etc...


N'oublions pas les migrants, ces pauvres venus d'ailleurs, dont il est tellement facile de ne parler que de leur arrivée en Europe, en taisant les raisons de leur migration.

Des décennies que les puissants de ce monde pillent leurs terres, les exploitent, les expulsent... avec l'indécence ensuite de leur demander de mourir sur place, car «on ne veut pas de ça chez nous», «C'est fini», «on n'en veut plus», «il faut les renvoyer chez eux», «on ne peut pas recevoir toute la misère du monde», «ils vont vider mon frigo»...

L'Aquarius avec ses 600 migrants errant depuis des jours est enfin en route vers l'Espagne (seul pays Européen a leur avoir entrouvert la porte (mais pour combien de temps et dans quelles conditions ?)... L'Italie n'en peut plus, la France aurait bien voulu, mais seulement ceux qui seraient régularisables... Oh ! pays des Droits de l'Homme, où es-tu ?

On a fait l'Europe Unie... en se défaussant sur les pays de la Méditerranée qui deviennent ainsi la frontière Européenne, mais en se posant une question, pourquoi la France (Calais) continue t-elle a être la frontière de la Grande Bretagne ?

Ils nous montrent la lune, pendant que certains regardent le doigt. Si on allait jeter un coup d’œil sur une partie de ces migrants, afin de comprendre pourquoi ils risquent leur vie sur des coquilles de noix, puisque apparemment ce serait tellement mieux chez eux. Sont-ils tous suicidaires ?

Touche pas à ma terre !

Depuis une quarantaine d’années, le renforcement des politiques néolibérales, véhiculées par plusieurs organisations internationales (Banque Mondiale, FMI et OMC), a eu pour conséquence la libéralisation des marchés, notamment agricoles, censée résoudre les problèmes de pauvreté et de faim dans le monde. Or, en favorisant l’essor d’un modèle d’agriculture productiviste, ces politiques ont accéléré la déstructuration des agricultures vivrières et traditionnelles des pays du Sud, pourtant les seules à même de nourrir efficacement les populations qui ont faim. (...)

Des projets qui n'ont pas abouti grâce à la mobilisation :
> Les agrocarburants industriels qui aggravent la faim

En 2010, les populations de la région de Malindi au Kenya sont alertées par des fumées inhabituelles émanant de la forêt de Dakatcha. Elles comprennent que des bulldozers ont commencé à raser les arbres : une entreprise italienne, Nuove Iniziative Industriali SRL, venait d’obtenir l’accord des autorités pour exploiter 50 000 hectares de terres afin de produire du jatropha, une plante dont l’huile sera utilisée comme carburant. Suite à la mobilisation d’organisations de la société civile, les autorités kenyannes ont décidé de ne pas accorder l’autorisation permettant la réalisation du projet. Vingt mille personnes menaçaient d’être déplacées et l’équilibre écologique de la région était gravement menacé.

> Des milliers de paysan·ne·s chassé·e·s par un projet du G8

L’entreprise suédoise EcoEnergy projetait d’accaparer 20 000 hectares pour produire du sucre dans le district de Bagamoyo en Tanzanie provoquant le déplacement des milliers de personnes vivant sur et de ces terres : un projet phare de la Nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition.

> DAEWOO fait main basse sur la terre

Bien souvent, les paysan·ne·s malgaches n’ont pas de titres de propriété officiels et des sociétés étrangères en profitent pour s’accaparer les terres avec la complicité d’autorités peu scrupuleuses. Fin 2008, une entreprise coréenne annonçait ainsi qu’elle avait signé un bail de 99 ans sur 1,3 millions d’hectares. Une vraie menace pour la sécurité alimentaire de milliers de paysan·ne·s. Un Appel Urgent soutenu par Les Amis de la Terre avait rendu public cette situation et fait pression sur l’entreprise Sud-Coréenne.

> Les multinationales se sucrent, les populations trinquent

Plus de 60 000 personnes avaient signé un Appel Urgent décisif contraignant la Commission européenne et le gouvernement du Cambodge à lancer une enquête sur les violations des droits des communautés cambodgiennes expropriées au bénéfice des compagnies sucrières qui implantent leurs productions. Douze mille personnes spoliées, deux villages détruits, onze mille hectares de champs et vergers saisis : tels étaient les faits que nous dénoncions. Or ces violations étaient encouragées par les avantages commerciaux que l’Union européenne consent au sucre cambodgien dans le cadre de l’initiative « Tout sauf les armes ». Source Les amis de la terre

 

Alors que 23% de la population en Afrique Subsaharienne souffre de la faim, les États et les banques de développement promeuvent depuis plusieurs années une approche agricole centrée sur les investissements privés au détriment des agriculteurs familiaux locaux.

Appelés pôles de croissance, ces larges zones agricoles sont exploitées par des entreprises privées qui bénéficient de réductions fiscales ou d’exonérations douanières. Parallèlement, les agriculteurs qui exploitaient les terres sont bien souvent contraints de partir sans indemnisation adéquate ou bien de travailler pour ces multinationales pour des salaires de misère.

« L’approche par les pôles de croissance agricole est basée sur l’urgence de produire plus, d’investir plus et de « moderniser » plutôt que de produire mieux, et de mieux répartir et protéger l’alimentation » déplore Jean-Cyril Dagorn « Pourtant, ce n’est pas en produisant plus que nous réglerons le problème de la faim, et surtout pas en écartant les petits agriculteurs locaux ! »

« Avec des régimes douaniers et fiscaux particulièrement avantageux, destinés à attirer les investisseurs privés, ces pôles de croissances ont vocation à devenir de véritables « paradis fiscaux agricoles ».

Ces avantages créent à court terme une concurrence déloyale entre multinationales et petits producteurs. A moyen terme, ce sont autant de ressources qui échappent aux États africains, minant leur capacité à investir eux-mêmes, dans l’agriculture pour nourrir leurs populations », dénonce Maureen Jorand du CCFD-Terre Solidaire. (…)

Alors que l’agriculture paysanne familiale en Afrique subsaharienne représente 70% de l’emploi, 40% des exportations de marchandises, 33% du PIB et qu’elle nourrit 80% de la population, la multiplication des pôles de croissance agricoles met en danger l’autonomie alimentaire des populations locales. Juin 2017) Source Oxfam

 

  • Michelin au Nigeria

Pour fabriquer le caoutchouc nécessaire aux pneus, l’entreprise française exploite des plantations d’hévéas, via une filiale, la société internationale de plantations d’hévéas. Au Nigeria, cette culture, d’une superficie d’environ 3 000 ha, s’est traduite par la destruction de forêts primaires dans l’état d’Edo, au sud du pays, et la dépossession de leurs terrains des populations locales. Or, 20 000 personnes vivent dans cette zone, dont 80 % sont dépendantes de la forêt pour subvenir à leurs besoins.

  • Tereos au Mozambique

Cette coopérative sucrière cultive près de 100 000 ha, dont 15 000 de canne à sucre, au Mozambique, qui viennent s’ajouter aux productions en provenance de sa filiale au Brésil. Comme tous les agrocarburants, ces plantations génèrent des conflits en occupant des surfaces agricoles utilisées par les populations locales pour se nourrir, dans un pays où la faim reste un défi majeur. Elles entraînent par ailleurs des phénomènes de déforestation en déplaçant les paysans sans terre vers des zones forestières qu’ils vont défricher.

  • Areva Gabon, Niger

N'oublions pas certains Etats africains comme le Gabon et le Niger, dont les mines alimentent depuis des décennies le nucléaire français. Nier notre dépendance à l’uranium africain revient à passer sous silence la privation de souveraineté et le pillage de leur sous-sol. (...)

L’exploitation de l’uranium engendre une triple catastrophe. D’abord pour l’environnement : la pollution radioactive s’ajoute aux ravages des industries extractives ; déchets et stériles sont laissés à l’air libre et les nappes phréatiques et le sol sont contaminés de façon irrémédiable. (…) Et, bien sûr, pour les populations : les expropriations, la destruction du pastoralisme nomade touareg et le développement de bidonvilles dans les cités minières constituent une catastrophe sociale. Quand les mines ferment, ces villes sont abandonnées faute d’activité et à cause de la pollution radioactive. Source Amis de la terre


Et pourtant,

Il y a un an tout juste était promulguée en France la loi « relative au devoir de vigilance des sociétés mère et entreprises donneuses d’ordre ». Cette loi permet enfin de rendre juridiquement responsable une multinationale implantée en France, pour les atteintes graves aux droits humains et à l’environnement causées par ses activités à travers le monde. Nos organisations sont mobilisées pour que cette loi, pionnière et devenue une référence mondiale, soit maintenant appliquée de façon ambitieuse.

Communiqué des Amis de la Terre France, CCFD-Terre Solidaire, Collectif Ethique sur l’étiquette, Peuples Solidaires et Sherpa

Adoptée après plusieurs années de combat de la société civile et grâce à la mobilisation soutenue de parlementaires, cette loi est une brèche dans l’impunité dont bénéficiaient jusqu’alors les multinationales. Elles sont obligées désormais d’identifier et de prévenir les risques de violations des droits humains et de dommages environnementaux, par l’élaboration, la publication et la mise en œuvre effective d’un plan de vigilance, qui s’applique à leurs activités mais aussi à celles de leurs filiales, sous-traitants et fournisseurs, en France comme à l’étranger (1). En cas de manquement à cette obligation, la responsabilité de la multinationale pourra être engagée devant un juge en France, et le cas échéant, elle pourra permettre aux victimes d’obtenir réparation.

Lire la suite sur Les amis de la terre

 

Pour aller plus loin, voir la note de décryptage réalisée par la coalition française sur le traité ONU : “Traité ONU sur les multinationales et les droits humains : vrais enjeux et faux débats”, 8 mars 2018

 

Sans oublier la tentative de sabotage de ce traité, de la part de l'Union Européenne http://www.amisdelaterre.org/Traite-ONU-tentative-de-sabotage-de-l-Union-europeenne.html

VMH
 

Pauvreté, immigration : parlons des causes plutôt que des effets
Pauvreté, immigration : parlons des causes plutôt que des effetsPauvreté, immigration : parlons des causes plutôt que des effets
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14 juin 2018 4 14 /06 /juin /2018 15:47
Monsieur le président…

Monsieur le président, Je suis allocataire au RSA depuis deux ans et demi. Ce n’était mon objectif dans la vie, j’ai fait des études, j’ai travaillé pendant plusieurs années mais je me retrouve dans un secteur avec beaucoup de personnes qualifiées et peu de postes à pourvoir, allocataire du RSA comme près de deux millions de personnes en France. Ces 550,93 €, c’est ce qui me permet d’acheter le minimum dont j’ai besoin pour vivre, pour manger, me déplacer… J’ai vu votre vidéo sur Twitter et j’ai été écœuré par votre déclaration sur le « pognon de dingue » que coûte les minima sociaux.

Chômeur, vous ne le savez peut-être pas dans votre château mais c’est un boulot à plein temps. On enchaîne des petits boulots précaires, qui ont tous des statuts différents. Un employeur ne veut vous employer qu’en CDD de très courte durée, un autre n’accepte qu’avec un statut d’auto-entrepreneur… Á chacun de ces changements, il faut le signaler à la CAF, à Pôle Emploi, à la Sécurité Sociale… Récemment, le Conseil départemental m’a écrit pour me menacer de suspendre mon RSA si je ne parvenais pas à avoir un rendez-vous à Pôle Emploi pour actualiser mon Projet Personnalisé d’Accompagnement à l’Emploi (PPAE). Malgré plusieurs relances, je ne parviens pas à obtenir un rendez-vous à Pôle Emploi. Peut-être que c’est à cause des milliers d’emplois que vous avez supprimé à Pôle Emploi que ma conseillère est surchargée de travail et n’a pas le temps de m’accorder un rendez-vous. Un agent de la CAF est venu le mois dernier à mon domicile pour vérifier que je vivais seul, pour contrôler mes comptes en banque et être sûr que je n’ai vraiment pas d’argent. L’ensemble des fraudes aux minimas sociaux représente moins de 300 millions d’euros par an, soit 0,5 % de ce que représente la fraude fiscale que réalisent vos amis fortunés. Ca ne vous empêche pas de renforcer les contrôles contre les chômeurs plutôt que contre les fraudeurs fiscaux.

Vous considérez que je coûte un « pognon de dingue » mais savez-vous, monsieur le Président, qu’il faudrait près de quatre ans de mes 550,93 € pour couvrir votre budget maquillage de vos trois premiers mois à l’Élysée, 7 ans et demi de mon RSA pour payer votre envie de renouvellement de la vaisselle de l’Élysée, plus de 500 000 ans pour payer votre réduction de l’ISF pour vos amis fortunés… Si vous voulez tant faire des économies, faites-les dans ces dépenses futiles, plutôt que de venir nous prendre le minimum dont on a besoin pour survivre.

Vous essayez de nous « responsabiliser » ou pour parler français, de nous culpabiliser de notre situation de chômage, alors que le vrai responsable du chômage, monsieur le président, c’est vous, vous et vos prédécesseurs. Quand vous avez supprimé 120 000 contrats aidés, c’est autant de personnes que vous avez envoyé au chômage. Quand vous avez promis pendant votre campagne présidentielle de supprimer 120 000 fonctionnaires, c’est autant de femmes et d’hommes qui seront aussi au chômage. Quand vous avez facilité les licenciements à travers vos ordonnances détruisant le code du travail, vous avez à nouveau jeté des milliers de personnes au chômage. Quand votre prédécesseur, François Hollande, dont vous étiez à l’époque le conseiller économique, a créé le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE) qui coûte chaque année 40 milliards d’euros par an à l’État et qui a permis de créer qu’autour de 100 000 emplois, (contre le 1 million promis à tout bout de champ par le Medef) combien d’emplois d’infirmières et de professeurs auraient pu être vraiment utiles et sortir des centaines de milliers de personnes du chômage ?

Sachez monsieur le président, que vos déclarations de mépris dans votre château nous révoltent et nous donnent envie de vous faire dégager vous et votre monde. Le jour approche où vous paierez au centuple pour vos provocations minables, de celles qui disent que nous sommes illettrés, de celles où nous n’avons pas d’argent pour nous payer des costards. Le temps de votre arrogance et de votre cynisme est désormais compté…

Source Révolution Permanente   Révolution Permanente

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14 juin 2018 4 14 /06 /juin /2018 07:43
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2 juin 2018 6 02 /06 /juin /2018 12:43

L'organisation des débats fait que les députés siègent du lundi au dimanche, de 9h30 du matin à 1h00 voire 2h00... et avec eux, les assistants et le personnel de l'Assemblée. Évidemment, tout cela est plus difficile pour les petits groupes qui disposent de moins de moyens humains et financiers. Encore un moyen pour « En Marche » de limiter l'opposition, comme sur le vote concernant le glyphosate passé discrètement... à 2h du matin !

 
 
 
 
 
 
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Campagne 2017

Photos Campagnes

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Caranave Insoumis du Haut Vaucluse 1

 

Caravane Insoumis du Haut Vaucluse 2